Covid-19 : La prime régionale au secteur créatif et culturel bruxellois se concrétise

Communiqué de presse

Le 14 mai dernier, le gouvernement bruxellois avalisait l’octroi d’une prime au secteur créatif et culturel bruxellois. Aujourd’hui, les Ministres bruxellois se sont mis d’accord, en première lecture, sur un arrêté de pouvoirs spéciaux permettant de concrétiser cette allocation de 2.000€.

La culture est importante pour le dynamisme d’une ville. En Région bruxelloise, elle y est d’ailleurs abondante. Et y apporte de nombreux avantages, aussi sur le plan social et économique. Elle contribue également à la renommée internationale de Bruxelles et à améliorer notre qualité de vie. Des musées aux théâtres et des salles de danse aux bibliothèques publiques, la culture nous réunit. Aujourd’hui, le secteur culturel et créatif est l’un des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire du Covid-19.

Afin de soutenir ce pan entier de l’activité bruxelloise, le gouvernement bruxellois a validé les conditions d’octroi de la prime de 2.000€.

Ainsi, la prime sera accessible aux structures du secteur culturel et créatif bruxellois organisées sous la forme d’une entreprise à but non lucratif. Elles devront disposer d’au moins un siège d’exploitation sur le territoire bruxellois, employer au maximum 5 équivalents temps plein et avoir subi des pertes de recette.

Par ailleurs, les organisations ne pourront pas avoir débuté une procédure de mise en faillite ou liquidation avant mars 2020. Et la prime ne pourra pas être cumulée avec une autre aide instaurée par tout autre niveau de pouvoir. La prime sera octroyée sur demande expresse de l’organisation auprès de Bruxelles Économie Emploi et n’est octroyée qu'une seule fois.

En Région bruxelloise, on considère que 952 organisations auraient droit à la prime pour un montant de 1,9 millions d’euros.

« La culture est un élément vital d’une société dynamique. Elle génère une activité économique intense et de nombreux emplois. Les acteurs du secteur culturel au sens large ne doivent pas être oubliés des mesures de soutien. La région se mobilise, aux coté du fédéral et des Communautés pour aider les structures qui ont échappé à toute forme de soutien.  Cette prime de 2.000 est donc un ballon d’air pour le secteur culturel et créatif bruxellois. Nous aiderons également les professionnels du secteur qui n’ont perçu aucune aide », détaille Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

« Le Gouvernement bruxellois s'est engagé à soutenir les structures du secteur culturel et créatif, nous le faisons. Ce secteur participe indéniablement au bien-être humain des Bruxellois, et plus que jamais, nous avons besoin de culture pour surmonter cette crise. Permettre aux organisations de s'en sortir financièrement est un garant de la diversité et du dynamisme culturel de notre Région », explique Rudi Vervoort, Ministre-Président.

« Les règles liées au coronavirus étant aujourd’hui à nouveau assouplies, nous aidons, par la biais de cette prime culturelle, à donner un nouveau départ à l’un de nos secteurs les plus touchés à Bruxelles. La vie culturelle fait partie intégrante de la vie de nos citoyens, avec des effets positifs sur d’autres secteurs tels que le tourisme ou l’horeca », explique Sven Gatz, Ministre bruxellois de l’Image de Bruxelles.

« Cette aide vient s’ajouter aux primes déjà versées par la Région bruxelloise et qui visaient notamment les entreprises actives dans le secteur culturel et récréatif. Elle est importante car elle cible cette fois spécifiquement les organisations non-marchandes du monde culturel. Soutenir la culture, c’est soutenir toutes ces femmes et ces hommes qui, au quotidien, vivent pour donner du rêve, divertir, faire réfléchir. Tout ce dont la société a et aura besoin dans les mois à venir », explique Barbara Trachte, Secrétaire d’Etat à la Transition économique.

« Le secteur culturel donne à notre ville une image qui leur fait envie à l'étranger. Nous devons continuer à honorer cela. Cette crise frappe le secteur de manière impitoyable. Cette prime aux organisations ne constitue donc qu'une partie de l'ensemble des mesures de soutien que nous fournissons, la priorité étant accordée aux organisations et aux travailleurs culturels qui se trouvent dans les situations les plus précaires. Ils peuvent également compter sur notre soutien à long terme. Nous voulons faire en sorte que le secteur de la culture puisse se remettre au travail et s'épanouir comme jamais auparavant, » explique Pascal Smet, Secrétaire d’Etat en charge du Patrimoine.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45
Nancy Ngoma – Cabinet Vervoort – 0477 75 65 82
Eva Vanhengel – Cabinet Gatz – 0476 51 21 07
Nicolas Roelens – Cabinet Trachte – 0485 89 83 95
Marc Debont – Cabinet Smet – 0473 98 08 75

Licenciement chez D’Ieteren : « Une situation prévisible qu’il faut anticiper dans les plans de relance »

Communiqué de presse

Ce 3 juin, D’Ieteren Auto annonçait par voie de presse l’accélération de son plan de transformation en raison de la crise du coronavirus. Conséquence : 211 emplois sont menacés. Pour Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, cette situation est prévisible et risque de se répéter parmi d’autres secteurs. Il faut donc anticiper.

Si, jusqu’ici, l’impact de la crise du coronavirus sur les chiffres du chômage complet reste limité, il est légitime de penser que cette situation ne va pas durer. Largement utilisé ces dernière semaines par les employeurs, le chômage temporaire va progressivement être délaissé au profit des licenciements.

Une situation prévisible donc qu’il faut dès à présent anticiper dans le cadre de l’élaboration de tous les plans de relance. « Au niveau fédéral déjà, il faudra un plan de relance ambitieux qui s’inscrit dans le cadre du plan de relance européen et porte une attention particulière à toutes les dimensions de l’emploi : l’accès à l’emploi, la création de nouveaux emplois et le maintien à l’emploi. Au niveau bruxellois également, nous sommes en train d’élaborer un plan de relance à la hauteur des enjeux qui nous attendent », ambitionne Bernard Clerfayt.

La formation et l’accompagnement des personnes qui auront perdu leur emploi sera au cœur des politiques d’emploi pour la relance. « Nous nous engageons à accompagner toutes les personnes licenciées afin qu’elles puissent rebondir vers un nouvel emploi. Dans ce cadre, la formation sera un vecteur incontournable de la relance », conclut le Ministre bruxellois de l’emploi.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45

Bernard Clerfayt sur Facebook Live : «Beaucoup de travailleurs généralement moins bien considérés viennent de montrer leur rôle important dans la société.»

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Bernard Clerfayt sur Facebook Live

Les questions furent nombreuses ce lundi 18 mai sur le Facebook Live de Bernard Clerfayt. Voici un compte-rendu des principaux sujets. D’autres ont été abordés par le Ministre de l’Emploi et de la Formation lors de son interview de vendredi sur BX1

(Voir ou revoir ce Facebook Live ici)

Aide-ménagères : cela aurait pu être dramatique !

Interrogé à propos de sa politique dans le secteur des titres-services, le Ministre de l’Emploi rappelle d’abord qu’il fallait se tenir très vite en alerte vis-à-vis de ce secteur qui emploie des aide-ménagères dont les revenus sont au bas de l’échelle des salaires. Pour elles, les conséquences pouvaient être dramatiques en cas de perte importante de revenu. Grâce à la prime décidée par le Gouvernement bruxellois, leur revenu a pu être maintenu à 95% du salaire plein. Cette prime venant compléter le chômage temporaire.

Rester lucide et engager les pouvoirs publics dans la relance

Comme à son habitude, Bernard Clerfayt fait preuve de lucidité quand il analyse la situation de crise que nous vivons, déjà devenue crise économique et sociale. Il rappelle que certains secteurs sont toujours à l’arrêt et que Bruxelles compte 170 mille chômeurs temporaires. La période de baisse du chômage est donc révolue pour l’instant. Le Ministre de l’Emploi plaide avec force pour que les mesures de chômage temporaires soient prolongées.

À la suite d’une question posée à propos des interventions de la Région bruxelloises dans le cadre de la crise, le Ministre a rappelé que les droits passerelle étaient couverts par le Fédéral. La Région n’a pas à suppléer dans ce domaine. « On a déjà dépassé 350 millions d’aides pour tous ceux qui ne sont pas concernés par les interventions du Gouvernement fédéral et on a maintenu toutes les subventions courantes pour permettre aux secteurs soutenus habituellement par la Région bruxelloise de passer le cap. »

« Partout les États vont puiser dans leurs caisses pour soutenir les dépenses sociales et pour soutenir les secteurs économiques » rappelle-t-il. On annonce déjà un déficit supplémentaire de 20 à 25 milliards en plus au niveau Fédéral, à Bruxelles on aura 500 millions de déficit en plus. Ce rôle de soutien et de relance est normal en cas de crise.

Il faudra compléter nos plans de crise

Enchaînant sur une question à propos de la politique de la santé à la lumière de cette crise sanitaire, Bernard Clerfayt insiste avant tout sur le constat qui mérite d’être fait : « notre système de santé a globalement bien résisté, ce n’a pas été le cas dans d’autres pays ». Après avoir souligné l’engagement professionnel et humain extraordinaire de tous les prestataires dans le secteur de la santé, ne Ministre pointe une première lacune qu’il faudra combler dans les mois à venir. « Nous avons des plans de crise pour bon nombre de situations, mais pour une crise de ce type, nous n’avions pas de plan d’intervention spécifique, pas de préparation suffisante. L’Allemagne par exemple a pu réagir beaucoup plus rapidement. » Un autre point d’importance développé par Bernard Clerfayt concerne la nécessité de revaloriser le statut du personnel de santé : « depuis longtemps il y a une demande des institutions, des hôpitaux pour cela ». Le Ministre de l’emploi souligne d’ailleurs qu’il y va des capacités de recrutement de ces institutions.

« Il fallait assouplir les mesures pour les refuges »

Durant le confinement strict, il a aussi été question du bien-être animal, et de la santé des animaux hébergés en refuge. Le Ministre du bien-être animal a rappelé que sa première inquiétude concernait le soin à apporter aux animaux par les bénévoles des refuges et le risque d’un surplus d’animaux accueillis. Sa première démarche a été d’intervenir auprès des autorités fédérales pour que les mesures puissent être assouplies. Le Ministre a d’ailleurs relayé différentes questions en lien avec le bien-être animal. L’important est que les animaux aient pu être soignés et que les adoptants aient été nombreux à accueillir un animal durant cette période.

Bruxelles et le Conseil National de Sécurité

À propos de la Participation de la Région de Bruxelles-Capitale au Conseil National de Sécurité, le Ministre Bernard Clerfayt rappelle que, « formellement, les Régions ne sont pas membres. Les ministres-présidents y ont été invités à titre consultatif ce qui est une bonne chose. » Cependant le Ministre regrette qu’il ait été décidé de ne pas aider plus la Région bruxelloise « alors que Bruxelles soutien 20 % de l’activité économique du pays » a-t-il rappelé.

Masques obligatoires ?

Interrogé à propos du port du masque obligatoire le Ministre rappelle que la décision de l’obligation en la matière est une compétence du Fédéral. Quant aux aspects plus pratiques il précise « que le premier geste barrière c’est se laver les mains, ensuite distanciation. Ensuite le masque. Le masque n’est pas une protection suffisante, les autres gestes barrières sont indispensables. » Bien-sûr il est indispensable dès que les distances de sécurité risque ne pas être maintenues, comme dans les transport en commun, chez le coiffeur.

Les métiers à revaloriser

«Beaucoup de travailleurs généralement moins bien considérés viennent de montrer leur rôle important dans la société». « Il faudra veiller à réduire les inégalités, revaloriser ces métiers indispensables, utiles pour notre sécurité, notre santé. »

La crise accélère les changements

Le monde du travail change sans cesse. La crise est un accélérateur de changements. On fait appel à la technologie pour toute une série de démarches. « Les administrations Bruxelloises sont en demande d’aller plus vite, la demande de changement est fabuleuse. » Aujourd’hui plus personne ne remet en question que « La maîtrise des outils numériques est une condition nécessaire pour trouver un emploi. Nous allons devoir élargir les formations en ligne, dans le secteur du digital. »

Le Ministre de l’Emploi en profite pour lancer un appel : « À ceux qui sont en chômage temporaire : profitez-en pour compléter vos compétences. » Il rappelle aussi les secteurs en pénurie : santé, construction, transport. Il faudra répondre à cette pénurie. Pour la construction, c’est un enjeu important face au changement climatique (nouvelles techniques de construction passive).

Les communes en première ligne face à la crise

Pour terminer, comme Ministre des pouvoirs locaux et Bourgmestre empêché, je suis convaincu que les communes ont un pouvoir certain pour traiter la crise. La grande majorité des communes ont des finances saines depuis deux ans.
« C’est une décision que j’ai prise : les communes peuvent utiliser leurs bonis cumulés pour faire face à la crise. Par la suite, on va voir celles qu’il faut aider le plus en fin d’année. » Rappelons que le soutien de la Région aux CPAS vient d’être augmenté de 30 Millions.

Notre société est résiliente

Pour conclure le Ministre constate que « Cette crise nous remue beaucoup mais elle nous montre aussi combien résiliente est notre société et combien nous sommes capables de faire face à une pandémie comme jamais nous ne l’avions imaginée. »

« Avec un budget étriqué, Bruxelles va devoir soutenir 20% de l’activité économique du pays ! » constate Bernard Clerfayt qui en appelle à l’intervention du Fédéral

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Bernard Clerfayt, Ministre de l'Emploi intervieuwé sur BX1

Bernard Clerfayt était l’invité de BX1 ce vendredi 15 mai. Cet article relate l’essentiel de ses propos.

La vidéo de BX1 est disponible en bas de cet article

Invité à s’exprimer à propos du statut des artistes et des difficultés qu’ils rencontrent en cette période de crise, le Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt rappelle les lacunes du statut d’artiste en Belgique et la nécessité d’y apporter une réponse au niveau national. Mais aujourd’hui constate-t-il, nous sommes face à la nécessité de trouver une solution dans l’urgence, pour ces personnes qui n’ont plus aucune prestation rémunérée et qui voient leurs perspectives se dégrader de jour en jour suite à l’annulation d’événements.

8.4 millions pour le secteur culturel

C’est pour cette raison, annonce Bernard Clerfayt, que le Gouvernement bruxellois a pris la décision venir en aide au secteur de la Culture en libérant un budget de 8.4 millions. Cette enveloppe permettra d’aider les structures du secteur culturel et les intermittents à titre personnel. Un aide financière ponctuelle de 1500 euros sera accordée à ceux qui se trouvent sans droits sociaux. Le Ministre rappelle que si cette décision n’a pu intervenir plus rapidement, c’est bien parce que la décision du gouvernement fédéral était attendue à ce propos, la Région bruxelloise intervient à défaut de mesures du Fédéral. « Aujourd’hui, c’est urgent, l’administration bruxelloise qui est déjà sous pression, a reçu les instructions du Gouvernement bruxellois pour mettre en place la plateforme web qui permettra de recueillir les informations des organismes et asbl et des personnes concernées. Nous allons mettre tout en œuvre pour que ces aides arrivent le plus vite possible. »

L’activation des droits passerelle a bien fonctionné

À propos de la situation globale, le Ministre de l’emploi souligne que notre pays a bien réagit en activant des droits passerelles. « Je soutiens donc la prolongation du chômage temporaire jusqu’au 31 août et même au-delà pour les secteurs impactés à plus long terme comme l’Horeca, le tourisme et l’événementiel », a indiqué le Ministre de l’Emploi.

Bruxelles reste le poumon économique de la Belgique

L’activité économique risque de diminuer de 10% cette année, il y aura un corollaire en termes de pertes d’emplois dans un certain nombre d’entreprises. Le Ministre indique que la diminution du nombre d’intérimaires placés dans les entreprises privées est malheureusement un signe avant-coureur de ces futures pertes d’emplois. « On me donne des chiffres inquiétants, entre 10 et 30 mille chômeurs indemnisés de plus à Bruxelles. Le Gouvernement bruxellois avec son administration travaille activement pour définir les meilleurs instruments pour la relance économique. Il faut rappeler qu’avec 20% de l’activité du pays, Bruxelles ne dispose que de moyens qui sont à l’échelle de la part proportionnelle de sa population, c’est à dire 11%. Avec ce budget étriqué, nous allons devoir soutenir 20% de l’activité économique du pays. »

Le Ministre bruxellois rappelle que Bruxelles est encore le poumon économique de la Belgique et que soutenir les emplois sur le territoire de Bruxelles est important pour l’ensemble du pays.

Des reconversions seront nécessaires

Selon le Ministre bruxellois, il faut craindre que les mesures de relance ne permettent pas d’endiguer les pertes d’emplois. Il sera donc primordial d’accompagner ces personnes. Pour les travailleurs des secteurs impactés durablement, il faudra envisager des reconversions avec l’appui de formations. « Certaines évolutions étaient déjà pressenties et la crise les a accélérées, comme le passage au télétravail et l’indispensable maîtrise des outils numériques. »

Bon nombre de formations sont déjà proposées par Bruxelles-Formation et disponibles en ligne, aussi pour les personnes en chômage temporaire. Elles vont être mises à jour pour qu’elles correspondent mieux encore aux évolutions récentes du marché de l’emploi.

Le Ministre de la Formation rappelle que la réouverture des formations présentielles est organisée en ce moment, les stages reprennent aussi dès cette semaine.

Le numérique au service de la pédagogie

En ce qui concerne l’enseignement à distance, en tant que Ministre de la Transition numérique, Bernard Clerfayt a initié la collecte de matériel informatique afin qu’il soit reconditionné et mis à disposition des élèves bruxellois qui ne disposent pas d’ordinateur. Il faudra aussi veiller à la formation des enseignants, à ce que ceux-ci disposent de tout le potentiel du numérique pour soutenir leur pédagogie. « La Belgique est en retard, il urgent de le combler, ces compétences seront essentielles demain sur le marché de l’emploi. »

8,4 millions d'euros pour soutenir le secteur culturel et créatif bruxellois

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Concert

Afin de soutenir le secteur culturel et créatif bruxellois lourdement touché par la crise sanitaire et ses conséquences, le Gouvernement bruxellois et les Commissions communautaires française et flamande ont approuvé aujourd’hui des mesures sans précédent pour un montant de 8,4 millions d’euros.

Bruxelles se distingue fortement sur la scène nationale et internationale grâce à son offre culturelle et créative riche, diverse et contemporaine. Cette offre lui apporte non seulement une valeur ajoutée en matière d’emploi et de valeur économique mais aussi de bien-être social. Cette offre existe grâce à des travailleurs qui, pour beaucoup, exercent leur métiers dans des conditions précaires avec des statuts divers. Aujourd’hui, ils font partie des groupes les plus fragilisés, très lourdement touchés par la crise.

Pour soutenir le secteur, le Gouvernement bruxellois a décidé d'accorder : 

- Une prime sectorielle régionale unique de 2000 € pour toutes les organisations culturelles et créatives touchées par la crise causée par le COVID-19 
- Une aide exceptionnelle de maximum 1500€ pour les travailleurs intermittents de la culture (fonds de 5 millions €) 

Il est important que le Gouvernement veille à ce que les citoyens bruxellois puissent reprendre leur participation à la culture et au vivre ensemble en évitant que le terreau fertile créatif de la Région ne dépérisse. La culture stimule, inspire, crée des espaces pour l’imagination, façonne l’identité, colore la vie et donne de l’espoir. Elle crée du rapprochement social et casse les distances virtuelles entre les personnes.

« Avec la crise corona, le secteur culturel a perdu 93% de ses recettes. Toutes les performances, les festivals, les conférences, les expositions sont au mieux postposés, au pire annulés. Idem pour les productions de cinéma et de télévision. Quant aux artistes, ils ne peuvent tout simplement plus travailler. Des milliers d’emplois sont menacés. En débloquant près de 9 millions d’euros pour soutenir le secteur culturel et créatif, nous protégeons l’emploi de nombreux Bruxellois. Et mettons tout en œuvre pour que ce secteur, qui contribue au développement de notre Région mais aussi à sa réputation internationale, reprenne le plus rapidement possible » précise le Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt.

 

Chômage : Avril sur le fil

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Nombre de chercheurs d'emploi en Region de Bruxelles-Capitale - avril

Les chiffres du chômage communiqués par Actiris montrent combien la période de transition dans laquelle nous nous trouvons est déterminante pour l’avenir. C’est le cas en Région bruxelloise comme partout ailleurs où le confinement et donc le quasi arrêt de l’activité économique a été décrété.

Deux constats indicateurs

D’abord, et c’est un signe encourageant, le nombre de chercheurs d’emploi, toutes catégories confondues n’a pour ainsi dire pas augmenté : +0,4 % sur base annuelle. Ensuite, et cela présage des défis qui nous attendent, nous constatons une diminution du nombre d’offres d’emplois communiquées à Actiris : -44% par rapport à avril 2019.

Ce deuxième constat doit nous inciter à préparer des actions de relance mais certainement pas à nous laisser aller au catastrophisme. Pourquoi ? Avant tout nous sommes toujours dans une période d’attente pour une série de secteurs et ceux-ci ont eu recours au chômage temporaire. En clair ces entreprises espèrent reprendre dès que possible leurs activités avec les mêmes collaborateurs, c’est le principe du chômage temporaire. Ensuite, avril a été un mois particulièrement sombre dans cette crise sanitaire, et donc pénible et incertain pour nos entrepreneurs. Malgré que bon nombre de secteurs aient continué à embaucher, il est normal que le nombre d’offres ait globalement fléchi au cours de cette période.

+ de jeunes en stage d’insertion professionnelle

Nous constatons aussi une augmentation importante du nombre de jeunes engagés dans un stage d’insertion professionnelle : +25,9% par rapport au mois d’avril de l’année précédente. Ceci démontre l’efficience des propositions et offres dans ce domaine. Le léger rebond du nombre de jeunes chercheurs d’emploi de moins de 25 ans de + 4,4% sur base annuelle confirme qu’il faut soutenir notre effort dans cette direction.

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(*) Graphique : nombre de chercheurs d'emploi bruxellois pour le mois d'avril

Nouvelles mesures de soutien de la part du Gouvernement bruxellois en matière d'emploi

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Stage Formation

La pandémie de Covid-19 est la plus grande crise sanitaire à laquelle la Région bruxelloise ait dû faire face depuis sa création. Elle a des conséquences sur la vie économique et sociale. Le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale s’est donc accordé sur de nouvelles mesures.

En matière d’emploi, le Gouvernement bruxellois octroie trois aides au secteur des titres services, l’un des plus gros secteurs pourvoyeur d’emploi en Région bruxelloise.

  • Prime unique de 4.000 pour les entreprises de titres-services qui ont arrêté leurs activités;
  • Prime complémentaire au chômage temporaire de 2,5€ brut/heure pour les aide-ménagères;
  • Intervention régionale majorée de 2€ pour soutenir les entreprises et leurs travailleurs qui continuent d’exercer et d’offrir un service aux personnes les plus dépendantes.

D’autres dispositions en matière d’emploi ont également été prises afin de ne pas pénaliser les bénéficiaires d’aides dans le cadre d’un plan d’embauche qui ont vu leur activité professionnelle suspendue suite aux mesures d’urgence. Parmi les plus importantes :

  • Prolongation de l’aide activa.brussels lorsque le travailleur a été mis en chômage temporaire;
  • Prolongation de trois mois de l’accompagnement dispensé par les coopératives d’activités dans le cadre d’un projet entrepreneurial;
  • Possibilité de refaire un nouveau stage First si celui-ci s’est arrêté à cause de la crise sanitaire ;
  • Prolongation de trois mois de la durée de validité des titres-services et des chèques ALE (Agence Locale pour l’Emploi).