Les premières primes des titres-services seront versées dès le mois de mai

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Titres services

Sur proposition de Bernard Clerfayt, le secteur des titres-services va bénéficier de trois aides financières. De quoi soutenir ce secteur largement impacté par la crise du coronavirus, qui compte près de 23.000 travailleurs et travailleuses.

Tout d’abord, une prime unique sera accordée aux entreprises qui n’ont plus d’activité. Elle sera versée par Sodexo dès la fin du mois d’avril.

Ensuite, les aide-ménagères bénéficieront d’une aide complémentaire de 2,5€ brut par heure au chômage temporaire. Cette prime leur sera versée par l’entreprise. L’inspection régionale de l’emploi réalisera des contrôles afin de s’en assurer.

Enfin, l’intervention régionale de 14,60€ est majorée de 2€ atteignant ainsi 16,60€. Cette aide permet de soutenir les entreprises qui continuent de travailler chez les Bruxellois les plus dépendants du système : les personnes âgées, les personnes travaillant dans les secteurs essentiels, etc.

« Il est important de soutenir le secteur des titres-services qui est un gros pourvoyeur d’emplois en Région bruxelloise et de protéger ses travailleurs et travailleuses. Je me réjouis que dès ce mois de mai, chacun pourra bénéficier de ces primes afin de faire face et de tenir le coup durant cette crise », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Pour plus d’infos, rendez vous sur le site de Bruxelles Economie et Emploi

Titres-services : des primes pour le mois de mai

Communiqué de presse

Bruxelles, le 28 avril 2020 – Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le secteur des titres-services va bénéficier de trois aides financières afin de soutenir un secteur largement impacté par la crise du coronavirus. Les premières primes seront versées dès le mois de mai.

 

Le secteur des titres-services en Région bruxelloise, c’est 249 entreprises et 23.000 travailleurs et travailleuses. Mais c’est aussi un secteur quasiment à l’arrêt depuis l’annonce des mesures de confinement. La plupart des entreprises bruxelloises ont décidé de fermer leurs portes tout comme la grande majorité des clients ont décidé d’annuler les prestations. Sur base des factures reçues pour les deux premières semaines d’avril, on enregistre une baisse de près de 75% du montant remboursé aux entreprises pour les titres électroniques.

Afin de soutenir les entreprises qui n’ont plus aucune activité, une prime unique de 4.000 € leur est accordée. Celle-ci sera versée automatiquement ,dès la fin du mois d’avril, par Sodexo aux entreprises. L’administration disposant de toutes les informations nécessaires, les entreprises ne doivent effectuer aucune démarche.

Par ailleurs, les salaires de base étant très faible dans le secteur des titres-services, les aide-ménagères vont bénéficier d’une aide complémentaire de 2,5€ brut par heure au chômage temporaire. Début mai, les entreprises devront fournir les heures de chômage temporaire de leurs aide-ménagères pour les mois de mars et avril. Sur cette base, le complément sera versé aux entreprises. A charge, pour elle, de payer les aide-ménagères. L’inspection régionale de l’emploi réalisera des contrôles pour s’assurer d’une part, de la véracité des informations transmises et d’autre part, du paiement effectif du complément aux aide-ménagères.

Enfin, l’intervention régionale de 14,60€ est majorée de 2€ atteignant ainsi 16,60€. Cette aide permet de soutenir les entreprises qui continuent de travailler chez les Bruxellois les plus dépendants du système : les personnes âgées, les personnes travaillant dans les secteurs essentiels, etc.

« Il est important de soutenir le secteur des titres-services qui est un gros pourvoyeur d’emplois en Région bruxelloise et de protéger ses travailleurs et travailleuses. Je me réjouis que dès ce mois de mai, chacun pourra bénéficier de ces primes afin de faire face et de tenir le coup durant cette crise », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45

Covid-19 : 98.000 travailleurs bruxellois en chômage temporaire

Communiqué de presse

Bruxelles, le 26 avril 2020 – Depuis l’annonce des mesures de confinement par le fédéral, les entreprises ont recours massivement au chômage temporaire. Résultat : 98.000 travailleurs bruxellois sont actuellement en chômage temporaire.

Dans le contexte actuel de la crise sanitaire, de nombreux employeurs ont stoppé ou diminué leurs activités et ont donc recours massivement au chômage temporaire pour leurs travailleuses et travailleurs.

Ainsi, dans les chiffres communiqués par l’Onem, on apprend que 14.078 entreprises bruxelloises ont mis 182.950 travailleurs en chômage temporaire. Ces données concernent donc bien les personnes qui travaillent pour un employeur bruxellois, qu’elles soient wallonnes, flamandes ou bruxelloises.

Si, on se base sur le lieu de domicile des personnes, on enregistre environ 98.000 travailleurs bruxellois concernés par le chômage temporaire, soit 30,1% des salariés bruxellois. Les trois secteurs d’activités les plus concernés en valeur absolue sont :

  • Les activités de services administratifs et de soutien, 33.000 travailleurs
  • L’Horeca, 18.000 travailleurs
  • Le commerce, 14.000 travailleurs

« Les employeurs impactés par les mesures d’urgence recourent d’abord au chômage temporaire. Ceci démontre que les entreprises souhaitent revenir le plus vite possible à un niveau d’activité comparable à la situation antérieure à la crise et remettre au travail leurs employés », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Si de nombreux secteurs sont à l’arrêt, d’autres continuent d’être à plein régime et recherchent de la main d’œuvre. C’est le cas des secteurs de l’alimentation, des transports et de la logistique, de la distribution ou encore des soins de santé.

Actiris a créé une page web rassemblant l’ensemble de ces offres. Elle compte actuellement 398 offres d’emploi, incluant celles reçues du VDAB et du Forem.

 

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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45

Covid-19 : Reprise des formations en alternance pour les secteurs essentiels

Communiqué de presse

Bruxelles, le 24 avril 2020 - Suspendus depuis le 13 mars dernier, certaines formations en alternance dans les secteurs essentiels pourront reprendre à partir du lundi 27 avril, à condition de respecter strictement les mesures de sécurité. En Région bruxelloise, 12 formations en alternance « chef d’entreprise » sont concernées.

Dès l’annonce des mesures de confinement, l’efp centre bruxellois de formation en alternance, a suspendu l’ensemble de ses formations et de ses activités. Cependant, vu que plusieurs des secteurs essentiels font face à un besoin important de main d’œuvre, certaines formations pourront reprendre dès ce lundi 27 avril, sous réserve de nouvelles dispositions plus restrictives communiquées par le Conseil National de Sécurité.

Cela concerne les formations de responsable de rayon, shop manager, boucher, boulanger, entrepreneur de pompes funèbres, directeur de maison de repos ou encore accueillant d’enfant. Au total, 12 formations en alternance et 150 stagiaires sont visés.

Cette reprise d’activité est toutefois soumise à certaines balises. Elle ne concerne que les stagiaires âgés de plus de 18 ans et les entreprises doivent appliquer strictement les règles de sécurité sanitaire imposées par le Conseil National de Sécurité.

« Plusieurs secteurs essentiels nous ont interpellés afin de reprendre les stages en alternance et de pouvoir soulager les équipes en place. C’est le cas notamment du secteur de la grande distribution. Cette décision intervient dans le respect le plus strict des mesures de sécurité. Si un employeur n’est pas en mesure de les appliquer, alors le stagiaire ne reprendra pas sa formation en alternance. La santé, avant tout ! », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la formation professionnelle.

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Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45

 

Vous recherchez un emploi ? Vous voulez renforcer vos compétences ?

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L'e-Tour des métiers organisé par l'EFP

Le temps d’une semaine, du 4 au 8 mai, L’EFP, Centre bruxellois de formation en alternance, organise une série de workshops métiers.

Le principe : proposer des moments de rencontre virtuelle avec des professionnels de votre secteur afin de vous permettre de poser vos questions par rapport à l'EFP, à l'alternance ou à un métier/une formation en particulier. Chaque workshop dure 30 minutes et comprend :   

  • Accueil
  • Présentation des intervenants
  • Présentation des métiers par les formateurs
  • Présentation des modalités de l'alternance
  • Temps de questions-réponses en guise de conclusion

Le programme proposé touche à tous les secteurs d’activité : marketing digital, métiers du bois, mode, design, logistique, alimentation, audiovisuel, construction, etc.

Vous trouverez ici toutes les informations utiles à propos de l’e-Tour des métiers organisé par l’EFP et le lien d’inscription.

«Cette crise révèle nos forces et nos faiblesses»

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Le Ministre Bernard Clerfayt est l'invité de LN24

(Article compte-rendu de l’interview donnée par Bernard Clerfayt sur LN24 ce vendredi 10/04/20)

À propos de la gestion de l’urgence sanitaire

Comme je le rappelais, on a besoin de masques, je peux comprendre que les chaînes d’approvisionnement soient perturbées, que c’est compliqué. Mais on voit tout de même que dans certains pays on distribue des masques devant des magasins ouverts. Il faudrait au moins le minimum, des masques pour les personnes en première ligne. Aujourd’hui on doit rester solidaires, aller jusqu’au bout. Après, il faudra un sérieux débriefing sur notre mode d’organisation.

Cette crise révèle nos forces et nos faiblesses. Nos forces : solidarité et résilience. Mais il y a des faiblesses, il faudra faire le bilan après.

Le secteur des titres-services

Les mesures prises par les pouvoirs publics visent à assurer les liquidités aux secteurs touchés pour éviter le plus possible les faillites et garantir des revenus aux ménages pour éviter les situations sociales dramatiques.

À mon niveau, pour les entreprises de titres-services, j’ai prévu une prime unique de 4000 euros. Pour les aide-ménagères en chômage temporaire la Région ajoute une prime complémentaire pour qu’elle conservent environ 95% de leur salaire.

La plupart de ces entreprises sont en arrêt d’activité. Le secteur, c’est 239 entreprises sur le territoire de la Région et plus de 20.000 aide-ménagères. Mais il reste un peu d’activité pour assurer des services à des personnes âgées ou dépendantes. Il y a aussi par exemple des couples de soignants qui ont besoin d’une aide pour leur ménage. Nous souhaitons le maintien de ces activités parce qu’elles sont essentielles.

En Région bruxelloise

Plus globalement, à Bruxelles, 180.000 travailleurs ont introduit une demande de chômage temporaire sur un total de 720.000. Tant que c’est du chômage temporaire, cela veut dire que les entreprises souhaitent maintenir le lien avec leurs travailleurs. Nous espérons qu’il s’agit d’une parenthèse.

En Région bruxelloise nous avons mis en place la prime de 4000 euros pour les entreprises forcées de fermer. Nous réfléchissons à un deuxième train de mesures pour tous les secteurs qui n’ont pas été visés, pour les entreprises qui ont une perte partielle de leur revenus. Il est clair cependant que nous n’allons pas pouvoir nous pouvoirs publics recréer toute la valeur qui a été perdue

Malheureusement on peut craindre une réduction d’activité dans certains secteurs. 8% de perte du PIB, cela risque de produire un chômage plus durable dans les mois qui viennent. C’est une mauvaise nouvelle mais ces chômeurs qui vont sortir du travail ont leurs compétences et l’objectif sera de soutenir une reprise la plus rapide possible. On a un grand besoin de coordination, l’Europe a débloqué des moyens.

Le rôle stabilisateur des pouvoirs publics

C’est une situation de crise comme il n’en arrive pas souvent. Il faut éviter qu’elle ne s’aggrave. Il faut donc dépenser de l’argent public pour éviter cela. Les dépenses qui sont faites maintenant en plus des budgets courants permettent d’amortir la crise et de préparer les conditions de relance. Les pouvoirs publics ont à jouer ce rôle de stabilisateur.

Ces sont des montants qui vont être empruntés sur les marchés. Ce mécanisme permet de prévenir des situations beaucoup plus graves. Que ferait-on si l’indemnisation du chômage temporaire n’était pas assurée ? Cela coûtera beaucoup, c’est de l’emprunt. Pour limiter l’impact de cette dette il faut miser sur une croissance économique forte après la crise.

3 mesures pour soutenir les aide-ménagères et les entreprises de titres-services

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mesures pour soutenir les aide-ménagères et les entreprises de titres-services

Pour soutenir les aide-ménagères et les entreprises de titres-services, augmenter l’intervention de la Région, des mesures fortes sont prises à l’initiative du Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt, en cette période de pandémie.

«Nous devions envoyer un signal fort au secteur des titres-services et aux aide-ménagères. Leur salaire de base est très faible. Vivre ou survivre avec le chômage temporaire s’avère dès lors compliqué voire impossible.», avait déjà fait remarquer le Ministre interviewé sur BXI. Les mesures annoncées sont effectives, les voici :

Soutien aux aide-ménagères

Les salaires sont bas dans le secteur des titres-services, avec un nombre très important de travailleuses et travailleurs à temps partiel (82%).

Le chômage temporaire signifie donc pour bon nombre d’entre elles un revenu mensuel inférieur à 1.000 €, sans aucun autre avantage comme, par exemple, les  chèques-repas.

C’est pourquoi, les aide-ménagères des entreprises ayant leur siège social en Région bruxelloise et qui travaillent sur le territoire de la Région, percevront une indemnité supplémentaire de 2,5 € brut/heure.

Un forfait pour chaque entreprise de titres-services

Une aide forfaitaire de 4.000 € est octroyée aux entreprises de titres-services ayant leur siège social en Région bruxelloise. Cette aide est automatique et sera versée via la société émettrice, Sodexo.

L’intervention de la Région augmentée

Afin de permettre aux entreprises encore actives d’acheter le matériel complémentaire nécessaire pour protéger tant leurs aide-ménagères que leurs clients, celles-ci bénéficieront, à partir du 1er avril et pour la durée de la crise, une intervention régionale majorée de 2 €, soit 16,60 € au lieu de 14,60 € par titre. Cette aide permet, par ailleurs, de garantir un minimum de services pour les personnes les plus dépendantes des activités titres-services, notamment pour effectuer leurs courses ménagères.