La Police à cheval : de la tradition à la modernité

La Police à cheval

L’utilisation des chevaux par la police lors des manifestations du Bois de la Cambre a suscité de nombreuses réactions parmi la population bruxelloise. Une pétition visant à interdire leur utilisation a circulé.

Face à l’émoi de certains, il convient de faire la transparence sur les conditions de détention et d’intervention de la Police à cheval. Le Ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt a souhaité effectuer une visite de la caserne pour mieux comprendre le rôle de la Police à cheval.

Moins nombreux qu’autrefois, ils sont aujourd’hui une centaine

Les chevaux ont de tout temps été utilisés comme moyen de transport et naturellement, la police utilisait des chevaux pour la réalisation de ses missions. Il y a un siècle, la police comptait 3.000 chevaux. A l’heure actuelle, elle en compte une petite centaine. Ce nombre réduit est propice à la recherche pour améliorer et maintenir ses connaissances en matière de bien-être animal. Les matériaux de protection et les procédures impliquant des animaux (notamment) sont donc régulièrement réévaluées.

Pour améliorer constamment les conditions de vie des chevaux de la police à cheval

Tous les chevaux de la police passent 15 jours à 3 semaines en prairie chaque année. La police voudrait que les infrastructures offrent de meilleures conditions de vie aux chevaux et un projet d’amélioration des structures est en cours afin notamment de permettre à tous les chevaux d’avoir un accès vers l’extérieur de leur box, vers des paddock individuels.

Les chevaux ne patrouillent pas tous les jours. Il y a une alternance. Des périodes de repos et d’entrainement sont prévues. Ils sont vus par un vétérinaire tous les jours et un suivi individuel est assuré pour chaque animal.

En général, la Police à cheval a une mission dissuasive. Il est aujourd’hui exceptionnel qu’elle doive intervenir pour la dispersion d’émeutes. Précisons que les 24 chevaux ayant participé au maintien de l’ordre récemment se portent bien et qu’aucun n’a été grièvement blessé.

Vaccination : la Région aide les Bruxellois à s'inscrire sur Bruvax

Pour s'inscrire plus facilement sur Bruvax

Jusqu’au 24 juin, des actions auront lieu dans les communes où le taux de vaccination est le plus faible. L’objectif est d’accompagner les Bruxellois moins habitués à l’utilisation d’Internet pour qu’ils puissent s’inscrire sur Bruvax. La Région bruxelloise veut ainsi garantir une égalité d’accès à la vaccination.

En effet, dès lors que l’inscription doit se faire via la plateforme en ligne Bruvax, se pose la question de l’accessibilité de cet outil numérique pour tous.

« On ne peut pas demander aux Bruxellois de s’inscrire sur Bruvax pour se faire vacciner sans mettre en place une structure capable de les aider pas à pas. Tout le monde ne peut malheureusement pas compter sur un proche pour lui venir en aide. Notre rôle est aussi d’accompagner ces publics » fait remarquer le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt.

Les Bruxellois entre de bonnes mains pour s’inscrire sur Bruvax

Les animateurs multimédia mobilisés pour l’occasion ont l‘avantage de bien connaître les difficultés rencontrées par les personnes pour s'inscrire sur Bruvax, et leurs besoins. Pédagogues, ils accompagneront les Bruxellois les plus éloignés du numérique en leur apportant une aide immédiate. Les participants seront aussi informés sur les possibilités offertes par les Espaces Publics Numériques (EPN) à Bruxelles.

Ces actions se dérouleront dans les communes où le taux de vaccination est le plus faible. C’est le cas de Saint-Josse, Saint-Gilles, la Ville de Bruxelles, Schaerbeek, Molenbeek et Koekelberg où les taux de vaccination des plus de 18 ans oscillent entre 23% et 31%.

Pour les jours à venir, voici les lieux de rendez-vous pour obtenir de l'aide pour s'inscrire sur Bruvax :

  • Jeudi 27/05 : Parvis Saint-Jean-Baptiste/Place Communale (8h-13h) - Molenbeek
  • Vendredi 28/05 : Place Henri Vanhuffel (10h à 17h) - Koekelberg
  • Samedi 29/05 : Place de la Monnaie (10h à 17h) - Bruxelles
  • Dimanche 30/05 : Marché du Midi (8h à 13h) - Saint-Gilles
  • Jeudi 03/06 : Place Saint-Josse/Rue des Deux-Églises (8h à 14h) - Saint-Josse
  • Vendredi 4/06 : Place Henri Vanhuffel (10h à 17h) - Koekelberg
  • Dimanche 6/06 : Marché du Midi (8h à 13h) - Saint-Gilles
  • Jeudi 10/06 : Parvis Saint-Jean-Baptiste/Place Communale (8h-13h) - Molenbeek
  • Jeudi 17/06 : Place Saint-Josse/Rue des Deux-Églises (8h à 14h) - Saint-Josse
  • Jeudi 24/06 : Parvis Saint-Jean-Baptiste/Place Communale (8h-13h) - Molenbeek

Une fracture protéiforme

« Cette nouvelle plateforme digitale peut mettre en difficulté de nombreuses tranches de la population : l’âge, le niveau d’étude, l’origine ethnique, un éventuel handicap sont autant de facteurs conduisant à la fracture numérique. À ces variables s’ajoutent des inégalités liées à l'accès à l'outil informatique et à une connexion internet ou bien liées à la connaissance de l'outil », rappelle Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la transition numérique, insiste le Ministre bruxellois.

Renforcer l’offre de formation professionnelle face à l’évolution des compétences

Les compétences évoluent dans tous les métiers

Une nouvelle édition de l’étude « Révolution des compétences » vient d’être publiée par Manpower Group sur son site web belge. Cette étude confirme le constat de l’accélération de la transformation numérique dans le contexte de la crise du COVID-19 : «cela représente un gain de trois années».

En Belgique, « 36% des employeurs sondés ont accéléré leur digitalisation au cours de la pandémie du Covid-19 ».

Les entreprises qui se digitalisent le plus sont celles qui créent le plus d'emplois

En tant que Ministre de l’Emploi et de la Transition numérique je me réjouis de l’impact positif de la digitalisation sur l’emploi : «91% des employeurs belges qui automatisent leurs processus prévoient d’accroître ou de maintenir leurs effectifs […]».

La formation professionnelle doit répondre à l’évolution des nouvelles exigences de compétences

Il est particulièrement intéressant de constater que le nombre de postes créés dans les entreprises qui ont accéléré leur processus de digitalisation sont plus importants que les fonctions devenues moins utiles suite à cette transformation.

En renforçant l’offre de formation professionnelle dans le numérique notamment, nous préparons les personnes en chômage temporaire à la reprise et tous les chercheurs d’emploi à augmenter leur employabilité sur un marché du travail en pleine transformation.

Parmi les secteurs les plus concernés par cette évolution et donc les plus porteurs en termes d’emploi : la construction, la finance, l’assurance, l’immobilier et les services aux entreprises.

L’étude met en avant la grande disparité des évolutions avec le constat d’un véritable envol de la recherche de nouveaux talents pour les secteurs les plus innovants. « Il s’agit des secteurs en croissance notamment dans les technologies, la communication digitale, la logistique, la santé ou la consultance. De nombreux profils y sont en tension, qu’il s’agisse de project managers, d’ingénieurs, d’analystes de données ou du risque, de spécialistes de la communication digitale ou de professionnels de l’IT ».

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(Graphique ci-dessus : © Manpower Group belgique)

La Région bruxelloise veut une gestion responsable du numérique

Gestion responsable du numérique en Région de Bruxelles-Capitale

Un audit a mis en lumière les bonnes pratiques du Centre Informatique de la Région bruxelloise (CIRB) en matière de gestion responsable du numérique et a émis des recommandations.

Il s’agit maintenant de mettre en œuvre ces recommandations, dont l’accompagnement des autres administrations bruxelloises vers une utilisation plus sobre des technologies du numérique.

« La pollution numérique, ce n’est pas uniquement la consommation électrique. C’est aussi la fabrication des équipements, la durée des vies des composants, le recyclage des déchets électriques, etc. En modifiant nos comportements, nous pouvons avoir un impact majeur sur notre environnement. Je veux soutenir les administrations qui s’engagent dans cette démarche. La mise en place d’un réseau de bonnes pratiques est cruciale pour développer une Région numériquement responsable », indique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique.

Le programme du CIRB pour une gestion responsable du numérique

Près de 30 administrations bruxelloises offrent un service au public grâce aux technologies numériques. Une utilisation plus sobre des technologies permettrait de réduire l’impact sur l’environnement. Le Centre d’informatique de la Région bruxelloise (CIRB) lance donc un vaste programme non seulement pour évaluer mais également pour mettre en place des recommandations afin de développer une gestion responsable du numérique en Région de Bruxelles-Capitale.

Le numérique consomme, au niveau mondial, 10% de la production électrique et rejette 4 à 5% des émissions de gaz à effet de serre. En modifiant certaines pratiques, en développant certains gestes, ou en optant pour certains matériaux, il est possible de diminuer ces chiffres. C’est ce que l’on appelle le numérique responsable.

20 administrations bruxelloises sur les rails d’une gestion plus responsable du numérique

Afin de limiter son empreinte environnementale, le CIRB a réalisé un audit avec l’Institut belge du Numérique Durable, l’ISIT. Cet Institut a développé une méthodologie d’évaluation des pratiques numériques, qui permet de structurer la démarche numérique durable d’une institution.

Afin de démarrer ce service, une vingtaine d’administrations régionales bénéficieront cette année d’un accompagnement afin d’évaluer l’impact de leurs pratiques numériques. Fin 2021, les différentes institutions seront invitées à mettre en place les recommandations.

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Formations pour travailleurs en chômage temporaire

Formations pour travailleurs en chômage temporaire

Pour les travailleurs en chômage temporaire, de nombreuses formations gratuites permettent de se préparer à la reprise avec des atouts supplémentaires.

Tous les Bruxellois en chômage temporaire peuvent suivre une formation en néerlandais auprès du VDAB ou en français chez Bruxelles Formation

Les travailleurs en chômage temporaire peuvent se former dans leur secteur

Beaucoup de secteurs disposent de leur centre de formation. Les nouveaux Pôles Formation Emploi et le Centre de Référence Horeca Be Pro offrent aussi des formations pour travailleurs en chômage temporaire :

Compétences linguistiques

Avec les chèques-langues d'Actiris, vous pouvez prendre des cours de langue gratuitement. Vous pouvez également télécharger l'application Brulingua et progresser grâce à de courts exercices adaptés à votre niveau. 

Le VDAB propose différentes formations pour améliorer vos compétences linguistiques et informatiques. Vous voulez suivre une formation en néerlandais mais vous ne trouvez pas ce que vous cherchez ? Contactez le VDAB au 0800.30.700 afin de vérifier que vous remplissez bien les conditions pour bénéficier d'un remboursement de vos frais d'inscription à une formation.

Compétences numériques

Vous pouvez suivre gratuitement des cours aux grâce aux chèques-TIC d'Actiris. Vous pouvez également vous rendre directement sur PC-Skills.brussels. Vous devez au préalable être inscrit chez Actiris.

La Cité des métiers pour s'orienter

La Cité des Métiers de Bruxelles peut aider les travailleurs en chômage temporaire et répondre à leurs questions concernant l'orientation, la formation et les études, l’emploi, la mobilité et la création d'activité. Le plus simple est de les contacter par Email : info@cdm-bp.brussels, ou via leur page facebook.

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Cyberattaque : réactivité du réseau bruxellois

Le réseau Belnet victime d'une cyberattaque de grande ampleur, le réseau bruxellois réagit dans un temps record.

Une cyberattaque de grande ampleur du réseau national Belnet a paralysé bon nombre de nos institutions. Le Centre informatique bruxellois CIRB et notre réseau IRISnet sont clients de Belnet.

La réactivité de nos techniciens a permis le rétablir rapidement le service internet pour les 122 organismes et institutions bruxelloises. Cette remise en service est intervenue un peu plus de deux heures seulement après le début de l’attaque, alors que celle-ci était encore en cours.

Le Ministre bruxellois de la Transition numérique Bernard Clerfayt félicite les opérateurs du réseau bruxellois de cette performance. "Je tiens aussi à souligner leur proactivité. Ils avaient en effet prévu un fournisseur d’accès de secours qui a pu être activé dans les plus brefs délais. Les techniciens ont travaillé toute la nuit du 4 au 5 mai pour assurer la stabilité de la ligne de secours."

Le fonctionnement d’institutions majeures tels des hôpitaux était en jeu. Bravo au CIRB et à IRISnet pour leur réponse efficace à cette cyberattaque de grande ampleur !

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Enregistrement des animaux sur DogID et CatID : votre accord désormais indispensable pour que les données soient publiques

Il est désormais nécessaire de modifier les paramètres de la puce d'identification du chien ou du chat

A partir du 1er mai, les coordonnées des propriétaires de chiens et de chats ne seront plus publiques, par défaut en tout cas. Les responsables des animaux devront donc autoriser manuellement que les données liées à l'enregistrement des animaux sur DogID et CatID soit rendu visible. Ceci afin de se conformer à la réglementation RGPD (le règlement européen de protection des données personnelles).

DogID et CatID, des données qui doivent rester accessibles en cas de perte de l’animal

Chaque année près de 4.000 chiens sont perdus en Région bruxelloise et se retrouvent dans un refuge. 1 chien sur 5 est confié à un nouveau propriétaire parce que son maître n’a pu être retrouvé.

Un enregistrement correct des données permet d’éviter ce type de situation.

À partir de ce 1er mai les propriétaires doivent donner leur consentement explicite pour rendre leurs données personnelles publiques.

« Grâce aux informations reprises dans les bases de données CatID et DogID, de nombreux animaux perdus retrouvent leurs maîtres. Il est donc important que les propriétaires d’animaux entreprennent les démarches nécessaires pour ne pas perdre leurs animaux de vue », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal.

Comment faire pour que les données restent publiques ?

Surfez sur les plateformes officielles d’enregistrement de ces animaux, DogID (www.dogid.be) pour les chiens et CatID (www.catid.be) pour les chats.

Muni de sa carte d’identité, de son code PIN et du numéro de puce à 15 chiffres du chat ou du chien, présent dans la « section III. Marquage de l’animal » sur le passeport, les propriétaires peuvent modifier les paramètres de la puce et passer d’un mode privé à un mode public.

La démarche est déjà possible sur CatID pour les félins, et dès le 1er mai sur DogID pour les chiens.

Enregistrer son animal est obligatoire

L’identification et l’enregistrement des chiens sont obligatoires en Région bruxelloise depuis le 1er septembre 1998. Ceux des chats, depuis le 1er novembre 2017.

Renolution permettra la création de milliers d'emplois

Renolution : une stratégie de rénovation du bâti et une opportunité pour l'emploi en Région de Bruxelles-Capitale

D’ici 2024, ce sont plus de 350 millions d’euros publics qui seront investis dans la Stratégie Rénovation via des mesures de soutien pour toutes les Bruxelloises et tous les Bruxellois ! Cette stratégie Rénovation nous l’appelons désormais : la RENOLUTION ! Renolution est aussi une opportunité pour la création de milliers d'emplois.

Renolution.brussels, une révolution énergétique du bâti

Pour atteindre ses objectifs climatiques ambitieux, le Gouvernement bruxellois lance une alliance publique et privée pour le climat, pour l’emploi et pour alléger les factures énergétiques des Bruxelloises et des Bruxellois.

Dans le cadre de cette alliance, l’ensemble des acteurs travailleront ensemble pour concevoir, évaluer et faire évoluer les outils pour soutenir la RENOLUTION du bâti et en faire une opportunité environnementale, économique et sociale pour Bruxelles.

La Région bruxelloise s’est engagée, dans son Plan Energie-Climat, à approcher la neutralité carbone en 2050. Or, plus de la moitié des émissions bruxelloises de gaz à effet de serre proviennent de la consommation énergétique des bâtiments.

La Région a donc adopté sous la précédente législature une ambitieuse Stratégie de rénovation du bâti, mobilisant l’ensemble des outils publics, mais aussi privés. Cette RENOLUTION a pour objectif d’atteindre un niveau moyen de performance énergétique de 100kWh/m2/an pour les logements bruxellois et la neutralité énergétique des bâtiments tertiaires en 2050, soit une consommation moyenne divisée par 3 ou 4 par rapport à la situation actuelle. Sa mise en œuvre a démarré et elle va progressivement prendre de l’ampleur.

Renolution, c'est aussi la création de milliers d'emplois

« La stratégie de rénovation du bâti, en exigeant de renforcer les performances énergétiques des bâtiments, va permettre non seulement de maintenir l’emploi mais également d’en créer plusieurs milliers d’autres, tout en induisant des effets positifs sur l’économie bruxelloise. Cette stratégie demandera donc à la fois des professionnels bien formés et plus nombreux. On compte d’ailleurs, au mois de mars dernier, 4.980 chercheurs d’emploi bruxellois à la recherche d’un emploi dans le secteur de la construction. La stratégie de rénovation devrait leur permettre, peut-être moyennant une formation, de réintégrer prochainement le marché de l’emploi. C’est pourquoi, sous cette législature, nous inaugurerons un Pôle Formation-Emploi dédié aux métiers de la construction. Déjà baptisé Construcity.brussels, ce Pôle sera le trait d’union entre les services publics d’emploi et de formation, d’une part, et le secteur de la construction, d’autre part. L’objectif est de former non seulement les chercheurs d’emploi et les jeunes en alternance mais également les professionnels aux dernières techniques, et notamment celles du bâtiment durable. Construcity, ce n’est que du gagnant-gagnant ! » a déclaré Bernard Clerfayt, Ministre de l'Emploi et de la formation.

C’est un défi gigantesque et les pouvoirs publics souhaitent mobiliser toutes les forces vives pour y répondre ambitieusement. C’est aussi une opportunité dont Bruxelles doit récolter les fruits. La Région bruxelloise s’allie donc avec le secteur de la construction, le secteur financier, le secteur associatif et les interlocuteurs sociaux pour mettre en œuvre, tous ensemble, des solutions efficaces. RENOLUTION  exige une collaboration réunissant tous les secteurs privés et publics concernés par la rénovation énergétique du bâti bruxellois. Tous les enjeux de la rénovation y seront abordés : financement et fiscalité, simplification administrative et urbanistique, accompagnement, durabilité et économie circulaire, patrimoine et qualité architecturale, qualification des corps de métier, innovation, transition solidaire. Il est clair que cette dynamique suppose la formation des travailleurs aux nouvelles techniques de construction et à terme ce sont des milliers d'emplois qui sont concernés.

Le Gouvernement continuera donc à investir dans la formation des Bruxelloises et des Bruxellois aux métiers de la rénovation. La collaboration entre le secteur public et le secteur de la construction pour stimuler la formation et l’emploi est l’un des enjeux prioritaires de RENOLUTION. Construcity.Brussels, le Pôle Formation Emploi Construction sera officiellement créé avant l’été.

Une étude menée par Bruxelles Environnement estime d’ailleurs que les budgets prévus par cette RENOLUTION devraient mener à la création d’environ 8.000 emplois non-délocalisable à terme. Il est donc primordial de travailler avec le secteur pour qu’il puisse disposer de cette main d’œuvre à Bruxelles.

La simplification de l'accès aux primes est une étape indispensable

La RENOLUTION prévoit de premières obligations de rénovation à concrétiser dès 2030. Mais la Région ne prendra personne de court et mettra en place, en priorité, toutes les mesures de soutien et d’accompagnement pour que les candidats à la rénovation puissent anticiper. La mise en œuvre de cette mesure sera soigneusement étudiée : une attention toute particulière sera apportée au risque d’augmentation des prix de l’immobilier, un mécanisme de préfinancement sera préservé et renforcé; les revenus et le patrimoine des ménages seront pris en considération tant au regard des primes accordées que des travaux visés, etc. Ainsi la Région œuvre-t-elle à la mise en place d’une réforme globale du système des primes à la rénovation de l’habitat, des primes à l’embellissement des façades et des primes énergie, visant à simplifier davantage l’accès aux primes pour les Bruxelloises et Bruxellois.

Plus de 350 millions d’euros sont prévus d’ici 2024, et un guichet unique pour toutes les démarches

Le Gouvernement souhaite maintenir cette ambition et soutenir l’ensemble des Bruxelloises et des Bruxellois désireux de rénover leur bien. Il renforcera massivement l’accompagnement et les aides financières, en évoluant vers un guichet unique pour toutes les démarches de rénovation. Pour les citoyens, Homegrade fera office de référence. Plus de 350 millions d’euros sont prévus d’ici 2024 au budget pluriannuel du Gouvernement pour les différentes aides financière et outils d’accompagnement. Un budget qui augmentera d’année en année tout au long de la législature. Un geste fort à destination de tous ceux qui rénovent.

Dès le début de 2022, les primes à la rénovation et les primes énergie seront unifiées pour les propriétaires occupants. Ces primes à la rénovation « réformées » seront ensuite, sous certaines conditions, rendues accessibles aux propriétaires bailleurs, qui n’ont aujourd’hui accès qu’aux primes énergie.

Grâce à ces moyens, en 2021, le Gouvernement lancera aussi :

  • Pour les copropriétés – 55 % des logements bruxellois sont concernés : un accompagnement sur mesure, vu les spécificités des copropriétés
  • Pour les pouvoirs publics régionaux et communaux : RénoClick,un programme d’accompagnement et de financement, en collaboration entre Bruxelles Environnement et Sibelga ;
  • Le Renolab, qui permettra de tester des solutions innovantes d’accompagnement, de financement, des techniques de rénovation plus efficaces à Bruxelles, ... Place à l’innovation, indispensable pour atteindre les objectifs.

12 projets d’infrastructures sportives communales financés par la Région bruxelloise

12 projets d’infrastructures sportives communales financés par la Région bruxelloise

« Le sport a toujours été une priorité. Et à l’avenir, nous continuerons à investir dans le sport au bénéficie des citoyens. Parce que le sport est un outil d'intégration privilégié qui porte en lui des valeurs fortes de respect, de tolérance et d'effort. Parce que la pratique du sport, qu’il soit collectif ou individuel, doit devenir un droit pour tous les citoyens », plaide le Ministre bruxellois des Pouvoirs locaux.

70 millions investis dans les infrastructures sportives

Depuis son entrée en fonction, le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a débloqué près de 10 millions d’euros pour entamer et terminer la rénovation des terrains synthétiques.

En juin 2020, il a lancé un appel à projets « Essor démographique » d’un montant de 60 millions d’euros. 71 projets ont été rentrés par les communes. Parmi ceux-ci, on en dénombre 12 qui concernent directement les infrastructures sportives communales : une salle de sport à Neerpede à Anderlecht, une autre à Molenbeek, la rénovation de la piscine Victor Boin à Saint-Gilles ou celle du Neptunium à Schaerbeek, la modernisation des sites sportifs du Terdelt et de Wahis à Schaerbeek, le système de ventilation de la piscine du Sportcity à Woluwe-Saint-Pierre ou encore la rénovation de la piste d’athlétisme du stade Fallon à Woluwe-Saint-Lambert.

Améliorer l’offre des communes en Région bruxelloise

Le sport est un véritable enjeu sociétal. Vecteur de socialisation, de fédéralisation, d'éducation et de développement personnel, il participe à une bonne santé générale, stimule la confiance en soi et inculque un grand nombre de valeurs essentielles à la vie en société.

C’est pourquoi la dotation générale aux communes a été revalorisée et est indexée tous les ans. Mais l’autonomie communale, principe ancré dans la Constitution, permet aux communes d’opérer des choix et de fixer elles-mêmes leurs priorités quant aux chantiers à mener.

« J’en appelle à regrouper les compétences liés au sport à un seul et même niveau de pouvoir »

Reste que le sport est une compétence extrêmement éclatée entre la Fédération Wallonie-Bruxelles, la COCOF, toutes deux compétentes pour les clubs de sport, et la Région bruxelloise, compétente uniquement pour les infrastructures sportive communales. « Améliorer les politiques dans le secteur du sport amènera-t-il à repenser la gestion de cette compétence ? J’en appelle à regrouper les compétences liés au sport à un seul et même niveau de pouvoir. Prenons le contrepied de la dernière réforme de l’État qui s’est bornée à maintenir l’éclatement de cette compétence sur le territoire de la Région bruxelloise », conclut Bernard Clerfayt. A suivre…

Ixelles remporte le label d’Or « Commune Amie des Animaux »

Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal, a remis le label d’Or « Commune Amie des Animaux » à la commune d’Ixelles.

Ce mardi 30 mars Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal, a remis le label d’Or « Commune Amie des Animaux » à la commune d’Ixelles. Ce label récompense la commune bruxelloise qui a le plus œuvré en faveur du bien-être animal, avec le soutien financier de la Région.

La Commune d’Ixelles respecte 9 des 11 critères et a mis sur pied de nombreux projets : prime à l’adoption en refuge, prime pour la stérilisation des chats, carte de nourrissage pour les chats errants ou encore mise en place d’un conseil consultatif du bien-être animal.

Les communes répondent à l’appel « Commune Amie des Animaux »

Au total, 15 communes ont participé à cet appel et ont soumis 35 projets. Parmi les projets les plus innovants, relevons un parcours Agility à Schaerbeek, une charte du bien-être animal à Anderlecht, une brochure d’informations détaillées à Evere, etc.

Les communes avaient également l’occasion de concourir pour remporter le label d’Or. Pour l’obtenir, il faut respecter au moins 6 critères sur une liste de 11 tels que avoir un échevin en charge du bien-être animal, posséder au moins une zone d’espace de liberté pour chiens sur son territoire, mener une politique de gestion respectueuse des chats errants, octroyer une prime de stérilisation des chats domestiques ou encore informer et sensibiliser les citoyens.

Le label « Commune Amie des Animaux » encourage les communes à œuvrer pour le bien-être animal

« Les communes qui mènent des politiques concrètes en matière de bien-être animal, répondent à un souhait grandissant de leurs habitants. En tant qu’acteur de première proximité, elles peuvent avoir un impact direct sur la vie de milliers d'animaux. C’est pourquoi, j’ai décidé de les soutenir dans la mise en œuvre de projets spécifiques. Je relance d’ailleurs une nouvelle édition de cet appel à projet. Les communes qui ont envie de développer des projets ou de poursuivre leurs démarches peuvent introduire leur demande auprès de Bruxelles Environnement avant le 15 mai », détaille Bernard Clerfayt.

Près d’une famille belge sur deux possède un animal de compagnie. En Région bruxelloise, on compte plus de 90.000 chiens et près de 100.000 chats. Et avec la crise sanitaire, le nombre d’adoptions a connu une légère hausse. Les Bruxellois sont donc de plus en plus nombreux à posséder un animal et à s’intéresser au bien-être de leurs compagnons.

Afin de soutenir les communes dans la mise en œuvre de projets visant à améliorer le bien-être animal, la Région bruxelloise a lancé un appel à projets 2020 leur permettant de bénéficier d’un subside d’un montant de 7.000€ et d’obtenir le Label « Commune Amie des Animaux ».