Pas de courses de chevaux dans les rues de Bruxelles

Communiqué de presse

En août dernier, la commune de Saint-Josse-ten-Noode annonçait son souhait d’organiser une course hippique en plein cœur de Bruxelles. Ce mercredi en commission, le Ministre bruxellois du Bien-être animal, Bernard Clerfayt, est revenu sur l’événement qui a suscité la polémique. Ce dernier a rappelé sa volonté d’inscrire l’interdiction des courses de chevaux sur la voie publique dans le nouveau code bruxellois du bien-être animal.

Cet été, ce fût la surprise générale lorsque la commune de Saint-Josse a annoncé la tenue d’une course hippique en plein cœur de Bruxelles. De nombreux citoyens et associations n’ont pas tardé à réagir pour marquer leur désapprobation.

« Ni moi ni mon administration n’étions au courant de l’organisation d’un tel événement. Dès que j’ai vu cette information passer sur les réseaux sociaux, j’ai immédiatement sollicité Bruxelles Environnement pour enquêter sur les conditions dans lesquelles cette course était organisée. Fort heureusement, celle-ci a été annulée quelques jours plus tard face à la colère de la population », explique le Ministre amarante.

À l’heure actuelle, la loi de 1986 autorise les courses de chevaux en rue pour autant qu’elles ne se tiennent pas sur un revêtement en matériaux durs (asphalte, béton, etc.). Autrement dit, si l’organisateur veille à poser une couche de sable suffisante sur le sol, ce type de course peut encore avoir lieu, même en plein cœur de Bruxelles. C’est d’ailleurs le cas en Flandre.

Cet été, Bernard Clerfayt a déposé un nouveau code bruxellois du bien-être animal sur la table du gouvernement bruxellois. Cette réforme ambitieuse dépoussière la loi de 1986 et contient une centaine d’articles qui redéfinissent les fondements de la protection animale en Région bruxelloise. Et le Ministre compte bien ajouter une mesure visant à interdire les courses hippiques sur la voie publique.

« La mobilisation citoyenne autour de l’organisation de cette course de chevaux montre encore une fois que la place de l’animal est devenue un enjeu sociétal de premier ordre. De mon côté, j’ai décidé d’ajouter l’interdiction pure et simple des courses de chevaux sur la voie publique dans notre code », conclut le Ministre.

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Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Le bien-être animal en cause sur les foires

Extrait de presse
Extrait de presse, la DH : "Plainte pour maltraitance animale à la foire de Saint Job : “ce type d’exposition d’animaux est une pratique d’un autre âge."

Extraits de l'article publié par la DH :

Plainte pour maltraitance animale à la foire de Saint-Job

Cordes de quelques centimètres, animaux qui hyperventilent, pas de matière naturelle au sol et des enclos illégaux…

[…]

Contacté, le cabinet de Bernard Clerfayt (Défi), ministre en charge du Bien-Être animal, dit avoir déjà reçu le signalement. “ Il y a eu un cas similaire il y a quelques semaines à Anderlecht, mais là, ça dépasse largement ce qu’on a pu voir.”

Le nouveau code bruxellois du bien-être animal, en cours d’adoption au sein du gouvernement bruxellois, devrait à terme interdire “ ce type d’exposition dans des foires ou des braderies. C’est une pratique d’un autre âge. Toutefois techniquement, la loi est très vague sur ce type d’évènement et parle de 'logement adéquat' pour les animaux et d’attaches leur permettant de se mouvoir”.

[…]

Code du bien-être animal : garde des animaux de compagnie

Extrait de presse
Extrait de presse, la DH : "Une garde alternée pour l’animal de compagnie en cas de divorce"

Extraits de l'article publié par la Dernière Heure:

Lors d’une séparation, se pose toujours la question de qui prendra en charge l’animal du couple. S’il n’y a pas d’accord, le juge pourra se baser sur l’intérêt de l’animal pour en confier la garde. Alternée ou exclusive. Sans en être toutefois obligé : il pourra toujours, selon les cas, privilégier l’intérêt des enfants qui, en Belgique, reste suprême en cas de divorce. “L’application du droit de propriété est particulièrement difficile à admettre lorsqu’un lien d’affection s’est noué entre l’animal et le conjoint qui n’en est pas le propriétaire. Une garde alternée pourrait donc être décidée”, donne-t-on pour exemple au cabinet du ministre.

Code du bien-être animal

Extrait de presse
Extrait de presse, la DH : "Enterrement commun, non-assistance à animal en danger, travail d’intérêt animalier : ce qu’il faut savoir sur le nouveau plan du bien-être animal"

Extraits de l'article paru dans la Dernière Heure :

[…] Le Code constitue la plus grande réforme menée en matière de bien-être animal. Il a pour ambition d’assurer la protection et le bien-être des animaux, en tenant compte de leurs besoins physiologiques et éthologiques”, précise Bernard Clerfayt.

Pour définir au mieux les priorités et les axes d’action du Code, le Ministre bruxellois du Bien-être animal a pu compter sur l’aide des représentants du secteur et des citoyens. En 2021, l’enquête “Donnez-nous votre voix” a permis à 2 135 Bruxellois de participer à l’élaboration de cette nouvelle législation.

Détention, commerce, transport, importation d’animaux… Le futur Code, comportant une centaine d’articles, s’intéresse à l’ensemble de la vie de l’animal : de sa naissance à sa mort, en passant par son adoption.

[…]

Les 10 mesures phares du Code du bien-être animal

Actualité
Le futur Code du bien-être animal s’intéresse à l’ensemble de la vie de l’animal de sa naissance à sa mort, en passant par son adoption.

Le futur Code du bien-être animal, comportant une centaine d’articles, s’intéresse à l’ensemble de la vie de l’animal : de sa naissance à sa mort, en passant par son adoption.

Cette initiative du ministre bruxellois Bernard Clerfayt a été approuvée en première lecture par le gouvernement cet été.

Les 10 mesures phares du futur Code du bien-être animal

1. L’interdiction de détention des amphibiens et des animaux sauvages

L’objectif est d’éviter des prélèvements dans la nature mais aussi les trafics d’animaux. Les amphibiens détenus avant l’entrée en vigueur du Code pourront continuer d’être détenus jusqu’à leur décès.

2. L’interdiction de commercialiser les animaux vivants sur les marchés

Plus question de voir des lapins, poules, canards ou encore des moutons exposés sur des marchés. Cette mesure permet d’éviter les acquisitions impulsives et permet aussi de limiter le stress des ballotages pour les animaux.

3. L’instauration d’un permis de détention

Il ne s’agit pas d’une mesure comparable à celle en vigueur en Wallonie. Pas question de délivrer automatiquement à toute personne un permis de détention sans s’assurer qu’elle dispose des connaissances suffisantes pour acquérir un animal. En Région bruxelloise, nous octroierons un permis pour des espèces aux besoins spécifiques à la suite d’une formation reconnue ou la réussite d’un examen.

4. Tous les animaux pourraient faire l’objet d’une obligation d’identification

Actuellement, seuls les chats et les chiens sont visés par cette obligation. Un élargissement de l’identification permettra d’assurer une meilleure protection de tous les animaux.

5. Le travail d’intérêt animalier

Si tout le monde connaît les travaux d’intérêt généraux, peu sont informés du travail d’intérêt animalier. L’objectif visé est d’éduquer les citoyens en leur donnant une peine de travail en rapport avec l’infraction constatée.

6. La non-assistance à animal en danger

Face à la détresse d’un animal, on ne peut plus se taire. La non-assistance à animal en danger sera donc une infraction condamnable par un juge.

7. Possibilité de recourir à la technique du client mystère

Pas toujours évident d’identifier les auteurs d’une infraction au bien-être animal. Ceci est particulièrement vrai pour les petites annonces sur les réseaux sociaux. Cette mesure permettra à toute personne mandatée de se faire passer pour un client potentiel et de réunir les informations nécessaires afin d’identifier l’auteur de l’infraction. 

8. Cibler l’intérêt de l’animal dans les procédures de divorce

Lors d’une séparation, se pose toujours la question de qui prendra en charge l’animal du couple. Si dans certains cas, la réponse est simple et un accord rapide intervient entre les parties, ce n’est pas toujours le cas. C’est pourquoi cette mesure permettra au juge de se baser sur l’intérêt de l’animal pour en confier la garde. L’application du droit de propriété est particulièrement difficile à admettre lorsqu’un lien d’affection s’est noué entre l’animal et le conjoint qui n’en n’est pas le propriétaire. Une garde alternée pourrait donc être décidée.

9. Instaurer la possibilité pour les animaux de reposer aux côtés de leur maître

Pour de nombreux Bruxellois, leur animal est un membre à part entière de leur famille. Ceux qui en auront formulé le souhait pourront donc reposer avec les restes de leur animal de compagnie.

10. Principe de non-régression

Ce principe implique de ne pas pouvoir réduire le niveau de protection atteint par le législateur. L’objectif que se donne la Région bruxelloise vise donc uniquement le fait de progresser en améliorant systématiquement la politique relative à la protection et au bien-être des animaux.

La plus grande réforme en matière de bien-être animal

« La majorité de ces mesures n’ont jamais été mises en place dans le pays. Ce Code fera donc de Bruxelles une Région pionnière en matière de bien-être animal. C’est le fruit d’un travail de longue haleine basé sur la collaboration et la volonté commune de redéfinir les fondements de la protection animale à Bruxelles », précise Bernard Clerfayt.

Une élaboration concertée et des demandes d’avis en cours

Pour définir au mieux les priorités et les axes d’action du Code, le Ministre bruxellois du Bien-être animal a pu compter sur l’aide des représentants du secteur et des citoyens. En 2021, l’enquête « Donnez-nous votre voix » a permis à 2.135 Bruxellois de participer à l’élaboration de cette nouvelle législation.

Le futur Code bruxellois du bien-être animal est maintenant soumis à l’avis de Brulocalis, de Brupartners et de l’APD.

Les 10 mesures phares du Code bruxellois du bien-être animal

Communiqué de presse

Sur proposition du Ministre bruxellois du bien-être animal, Bernard Clerfayt, le gouvernement a approuvé, cet été, en première lecture, le projet d’ordonnance portant le Code bruxellois du bien-être animal. Nouvelles réglementations en matière de détention, commerce, importation ou encore gestion des animaux errants, c’est toute la législation autour de la protection animale qui est revue. Découvrez les 10 mesures phares du futur Code du bien-être animal.

En Région bruxelloise, on compte plus de 130.000 animaux domestiques et de nombreux animaux sauvages. Ceux-ci sont protégés par une loi datant de 1986. Près de 40 ans plus tard, les connaissances scientifiques ont évolué et les préoccupations des citoyens sur la cause animale également.

« Notre rapport à l’animal a évolué. La place de l’animal est devenue un enjeu sociétal de premier ordre. Il était grand temps de dépoussiérer cette loi de 1986 et de l’adapter à la réalité bruxelloise. Le Code constitue la plus grande réforme menée en matière de bien-être animal. Il a pour ambition d’assurer la protection et le bien-être des animaux, en tenant compte de leurs besoins physiologiques et éthologiques », précise Bernard Clerfayt.

Pour définir au mieux les priorités et les axes d’action du Code, le Ministre bruxellois du Bien-être animal a pu compter sur l’aide des représentants du secteur et des citoyens. En 2021, l’enquête « Donnez-nous votre voix » a permis à 2.135 Bruxellois de participer à l’élaboration de cette nouvelle législation.

Détention, commerce, transport, importation d’animaux... Le futur Code, comportant une centaine d’articles, s’intéresse à l’ensemble de la vie de l’animal : de sa naissance à sa mort, en passant par son adoption.

Focus sur 10 mesures phares du Code

1. L’interdiction de détention des amphibiens et des animaux sauvages

L’objectif est d’éviter des prélèvements dans la nature mais aussi les trafics d’animaux. Les amphibiens détenus avant l’entrée en vigueur du Code pourront continuer d’être détenus jusqu’à leur décès.

2. L’interdiction de commercialiser les animaux vivants sur les marchés

Plus question de voir des lapins, poules, canards ou encore des moutons exposés sur des marchés. Cette mesure permet d’éviter les acquisitions impulsives et permet aussi de limiter le stress des ballotages pour les animaux.

3. L’instauration d’un permis de détention

Il ne s’agit pas d’une mesure comparable à celle en vigueur en Wallonie. Pas question de délivrer automatiquement à toute personne un permis de détention sans s’assurer qu’elle dispose des connaissances suffisantes pour acquérir un animal. En Région bruxelloise, nous octroierons un permis pour des espèces aux besoins spécifiques à la suite d’une formation reconnue ou la réussite d’un examen.

4. Tous les animaux pourraient faire l’objet d’une obligation d’identification

Actuellement, seuls les chats et les chiens sont visés par cette obligation. Un élargissement de l’identification permettra d’assurer une meilleure protection de tous les animaux.

5. Le travail d’intérêt animalier

Si tout le monde connaît les travaux d’intérêt généraux, peu sont informés du travail d’intérêt animalier. L’objectif visé est d’éduquer les citoyens en leur donnant une peine de travail en rapport avec l’infraction constatée.

6. La non-assistance à animal en danger

Face à la détresse d’un animal, on ne peut plus se taire. La non-assistance à animal en danger sera donc une infraction condamnable par un juge.

7. Possibilité de recourir à la technique du client mystère

Pas toujours évident d’identifier les auteurs d’une infraction au bien-être animal. Ceci est particulièrement vrai pour les petites annonces sur les réseaux sociaux. Cette mesure permettra à toute personne mandatée de se faire passer pour un client potentiel et de réunir les informations nécessaires afin d’identifier l’auteur de l’infraction. 

8. Cibler l’intérêt de l’animal dans les procédures de divorce

Lors d’une séparation, se pose toujours la question de qui prendra en charge l’animal du couple. Si dans certains cas, la réponse est simple et un accord rapide intervient entre les parties, ce n’est pas toujours le cas. C’est pourquoi cette mesure permettra au juge de se baser sur l’intérêt de l’animal pour en confier la garde. L’application du droit de propriété est particulièrement difficile à admettre lorsqu’un lien d’affection s’est noué entre l’animal et le conjoint qui n’en n’est pas le propriétaire une garde alternée pourrait donc être décidée.

9. Instaurer la possibilité pour les animaux de reposer aux côtés de leur maître

Pour de nombreux Bruxellois, leur animal est un membre à part entière de leur famille. Ceux qui en auront formulé le souhait pourront donc reposer avec les restes de leur animal de compagnie.

10. Principe de non-régression

Ce principe implique de ne pas pouvoir réduire le niveau de protection atteint par le législateur. L’objectif que se donne la Région bruxelloise vise donc uniquement le fait de progresser en améliorant systématiquement la politique relative à la protection et au bien-être des animaux.

« La majorité de ces mesures n’ont jamais été mises en place dans le pays. Ce Code fera donc de Bruxelles une Région pionnière en matière de bien-être animal. C’est le fruit d’un travail de longue haleine basé sur la collaboration et la volonté commune de redéfinir les fondements de la protection animale à Bruxelles », conclut le Ministre amarante.

Le futur Code bruxellois du bien-être animal est maintenant soumis à l’avis de Brulocalis, de Brupartners et de l’APD.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Les 10 mesures phares du Code bruxellois du bien-être animal

Communiqué de presse

Bruxelles, le 7 septembre 2023 – Sur proposition du Ministre bruxellois du Bien-être animal, Bernard Clerfayt, le gouvernement a approuvé, cet été, en première lecture, le projet d’ordonnance portant le Code bruxellois du bien-être animal. Nouvelles réglementations en matière de détention, commerce, importation ou encore gestion des animaux errants, c’est toute la législation autour de la protection animale qui est revue. Découvrez les 10 mesures phares du futur Code du bien-être animal.

En Région bruxelloise, on compte plus de 130.000 animaux domestiques et de nombreux animaux sauvages. Ceux-ci sont protégés par une loi datant de 1986. Près de 40 ans plus tard, les connaissances scientifiques ont évolué et les préoccupations des citoyens sur la cause animale également.

« Notre rapport à l’animal a évolué. La place de l’animal est devenue un enjeu sociétal de premier ordre. Il était grand temps de dépoussiérer cette loi de 1986 et de l’adapter à la réalité bruxelloise. Le Code constitue la plus grande réforme menée en matière de bien-être animal. Il a pour ambition d’assurer la protection et le bien-être des animaux, en tenant compte de leurs besoins physiologiques et éthologiques », précise Bernard Clerfayt.

Pour définir au mieux les priorités et les axes d’action du Code, le Ministre bruxellois du Bien-être animal a pu compter sur l’aide des représentants du secteur et des citoyens. En 2021, l’enquête « Donnez-nous votre voix » a permis à 2.135 Bruxellois de participer à l’élaboration de cette nouvelle législation.

Détention, commerce, transport, importation d’animaux... Le futur Code, comportant une centaine d’articles, s’intéresse à l’ensemble de la vie de l’animal : de sa naissance à sa mort, en passant par son adoption. 

 

Focus sur 10 mesures phares du Code

  1. L’interdiction de détention des amphibiens et des animaux sauvages

L’objectif est d’éviter des prélèvements dans la nature mais aussi les trafics d’animaux. Les amphibiens détenus avant l’entrée en vigueur du Code pourront continuer d’être détenus jusqu’à leur décès.

  1. L’interdiction de commercialiser les animaux vivants sur les marchés

Plus question de voir des lapins, poules, canards ou encore des moutons exposés sur des marchés. Cette mesure permet d’éviter les acquisitions impulsives et permet aussi de limiter le stress des ballotages pour les animaux.

  1. L’instauration d’un permis de détention

Il ne s’agit pas d’une mesure comparable à celle en vigueur en Wallonie. Pas question de délivrer automatiquement à toute personne un permis de détention sans s’assurer qu’elle dispose des connaissances suffisantes pour acquérir un animal. En Région bruxelloise, nous octroierons un permis pour des espèces aux besoins spécifiques à la suite d’une formation reconnue ou la réussite d’un examen.

  1. Tous les animaux pourraient faire l’objet d’une obligation d’identification

Actuellement, seuls les chats et les chiens sont visés par cette obligation. Un élargissement de l’identification permettra d’assurer une meilleure protection de tous les animaux.

  1. Le travail d’intérêt animalier

Si tout le monde connaît les travaux d’intérêt généraux, peu sont informés du travail d’intérêt animalier. L’objectif visé est d’éduquer les citoyens en leur donnant une peine de travail en rapport avec l’infraction constatée.

  1. La non-assistance à animal en danger

Face à la détresse d’un animal, on ne peut plus se taire. La non-assistance à animal en danger sera donc une infraction condamnable par un juge.

  1. Possibilité de recourir à la technique du client mystère

Pas toujours évident d’identifier les auteurs d’une infraction au bien-être animal. Ceci est particulièrement vrai pour les petites annonces sur les réseaux sociaux. Cette mesure permettra à toute personne mandatée de se faire passer pour un client potentiel et de réunir les informations nécessaires afin d’identifier l’auteur de l’infraction. 

  1. Cibler l’intérêt de l’animal dans les procédures de divorce

Lors d’une séparation, se pose toujours la question de qui prendra en charge l’animal du couple. Si dans certains cas, la réponse est simple et un accord rapide intervient entre les parties, ce n’est pas toujours le cas. C’est pourquoi cette mesure permettra au juge de se baser sur l’intérêt de l’animal pour en confier la garde. L’application du droit de propriété est particulièrement difficile à admettre lorsqu’un lien d’affection s’est noué entre l’animal et le conjoint qui n’en n’est pas le propriétaire une garde alternée pourrait donc être décidée.

  1. Instaurer la possibilité pour les animaux de reposer aux côtés de leur maître

Pour de nombreux Bruxellois, leur animal est un membre à part entière de leur famille. Ceux qui en auront formulé le souhait pourront donc reposer avec les restes de leur animal de compagnie.

  1. Principe de non-régression

Ce principe implique de ne pas pouvoir réduire le niveau de protection atteint par le législateur. L’objectif que se donne la Région bruxelloise vise donc uniquement le fait de progresser en améliorant systématiquement la politique relative à la protection et au bien-être des animaux.

« La majorité de ces mesures n’ont jamais été mises en place dans le pays. Ce Code fera donc de Bruxelles une Région pionnière en matière de bien-être animal. C’est le fruit d’un travail de longue haleine basé sur la collaboration et la volonté commune de redéfinir les fondements de la protection animale à Bruxelles », conclut le Ministre amarante.

Le futur Code bruxellois du bien-être animal est maintenant soumis à l’avis de Brulocalis, de Brupartners et de l’APD.

 

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