Première édition des Rencontres du numérique

Actualité
Madame Anna Piperal et Monsieur Gilles Babinet, orateurs invités de la première édition des Rencontres du numérique

Ce 7 octobre, à la Bibliothèque Solvay, Le Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale Bernard Clerfayt présentait la première édition des « Rencontres du numérique – Quelles solutions numériques dans un monde à réinventer ? ».

Pour lutter contre les effets de la pandémie de Covid-19, et aujourd’hui pour mettre en place les solutions indispensables en réponse à la crise, les technologies du numérique sont essentielles. Le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt veut instiller une dynamique de dialogues et d’échanges à l’occasion des Rencontres du numérique. Identifier les défis et les solutions apportées par le numérique en même temps que de faire place à une nouvelle gouvernance informatique en Région bruxelloise, plus cohérente, plus intégrée et plus transparente, voilà l’ambition des Rencontres du numérique.

Les Rencontres du numérique produiront une matière première qui alimentera le travail de construction de la nouvelle gouvernance des technologies numériques et de l’informatique qui se met en place en Région bruxelloise.

« La révolution numérique doit être un objet de dialogue. »

Le Ministre a accueilli les Directeurs Généraux de dix institutions régionales disposant des budgets IT les plus importants. Il s’est aussi félicité de l’implication d’autres directions d’administrations et de la présence d’invités « externes », issus du monde académique et du secteur privé.

L’ouverture, est une caractéristique de la démarche initiée par le Ministre, pour dépasser les limites organisationnelles et favoriser les rencontres. Car « le premier point de vigilance est d’éviter l’élitisme ». Ces technologies s’appliquent en effet dans toutes nos nouvelles pratiques comme le télétravail, le coworking, les projets collaboratifs. Elles transforment nos relations de travail, et nos relations humaines aussi. Dans ces évolutions en cours, il est important d’identifier les ruptures et d’y remédier. C’est pourquoi « La révolution numérique doit être un objet de dialogue. » a précisé Bernard Clerfayt. Le partage d’information, l’effacement des frontières dans les échanges horizontaux de savoir-faire ouvrent en effet de nouvelles perspectives pour l’organisation de la gouvernance.

Les orateurs invités à la première Rencontre du numérique

Bernard Clerfayt a accueilli et présenté l’oratrice et l’orateur de cette première soirée. Madame Anna Piperal exposa la politique de transformation numérique de son pays, l’Estonie. Directrice de l'e-Estonia Briefing Centre, le Centre exécutif et d'innovation situé à Tallinn. L’Estonie est championne de l’egouvernement. Pour Anna Piperal, digitalisation rime avec transparence, efficacité et économies. Fervente ambassadrice du "tout numérique", elle a, entre autres, soutenu l'introduction de la blockchain estonienne dans l'UE et dirigé le projet de construction de VR-Estonia, une plateforme de réalité virtuelle permettant à quiconque de plonger dans la réalité numérique estonienne

Monsieur Gilles Babinet fut le deuxième orateur invité. Il est le fondateur de nombreuses sociétés dans des domaines aussi divers que le conseil, le bâtiment, la musique mobile, la co-création (eYeka), les outils décisionnels. Il est aussi  membre de l’Institut Montaigne, enseignant à Sciences Po Paris. Il est actuellement co-Président du Conseil national du numérique, une commission consultative créée par décret du président de la République française et, depuis 10 ans, Digital Champion auprès de la Commission Européenne, il y représente la France, et ce afin de promouvoir les avantages d'une société numérique ouverte à tous.

Les dix institutions régionales disposant des budgets IT les plus importants, présentes aux Rencontres du numérique :

Actiris, Bruxelles Environnement, Bruxelles Fiscalité, Bruxelles Formation, Bruxelles Propreté, CIRB, parking.brussels, le Service Public Régional de Bruxelles (SPRB), la Commission Communautaire française (COCOF), et la STIB.