83 plaintes pour maltraitance animale en 2021 en Région bruxelloise

Actualité
Chat victime de maltraitance

Bruxelles Environnement a enregistré 83 plaintes pour maltraitance animale en 2021, toutes ont été jugées recevables. Par ailleurs, 28 saisies pour un total de 45 animaux ont été effectuées l’année dernière en Région bruxelloise.

Il existe différents cas pour lesquels un animal peut être saisi : manque d’hygiène, sous-alimentation, maladies non-soignées, etc. En 2021, on dénombre 28 saisies pour un total de 45 animaux. Parmi ceux-ci, on trouve 35 chiens, 5 chats mais aussi un iguane, 3 grenouilles et un boa. 

Le Service Bien-être animal de Bruxelles Environnement reçoit les plaintes pour maltraitance animale

Une fois saisis, ces animaux sont généralement confiés temporairement à un refuge dans l’attente de la décision de destination. Cette décision est prise par Bruxelles Environnement et doit intervenir dans les deux mois de la saisie. Souvent, ces saisies font suite à des plaintes introduites par des citoyens auprès du service Bien-être animal de Bruxelles Environnement. En 2021, 83 plaintes ont été introduites.

«Les amendes en cas de maltraitance animale peuvent atteindre 100.000 euros»

« Dénoncer des faits de maltraitance animale est un acte important. Les plaintes permettent d’identifier des situations problématiques pour les animaux et parfois aussi pour le maître. Les inspecteurs de Bruxelles Environnement ne ménagent pas leurs efforts pour remédier à ces situations en ayant recours à des avertissements, des procès-verbaux et, en cas de nécessité, à des saisies. Notre rapport au vivant et aux animaux a énormément évolué ces dernières années et les attentes des citoyens ne cessent de croitre. C’est pourquoi, les amendes en cas de maltraitance animale peuvent atteindre 100.000 euros et le juge peut même ordonner un emprisonnement ainsi qu’une interdiction de détention. Le futur code bruxellois du bien-être animal veillera à développer les outils existants en vue de prévenir et sanctionner encore plus efficacement les atteintes. », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être Animal.

RE-Place : promouvoir les méthodes alternatives pour contribuer à limiter l'expérimentation animale

Communiqué de presse

Les Régions bruxelloise et flamande lancent une nouvelle version optimisée de la plateforme RE-Place. Cette plateforme rassemble toutes les connaissances existantes sur les méthodes alternatives à l'expérimentation animale et permet de donner une image réaliste de ce qui est possible avec ces méthodes aujourd'hui.

Il y a quelques années, les Régions bruxelloise et flamande ont uni leurs forces pour créer RE-Place, une plateforme destinée aux scientifiques et recensant les méthodes alternatives à l'expérimentation animaleRE-Place vise à promouvoir l'utilisation de méthodes de tests sans animaux en encourageant le partage des connaissances et en réunissant des experts de différentes institutions et de différents domaines de recherche. En outre, RE-Place fait office de point d'information central où trouver des informations actualisées sur les alternatives. À long terme, ce projet devrait contribuer à une réduction systématique du nombre d'expériences sur les animaux.

« Je souhaite autant que possible éviter la souffrance aux animaux d’expérience. Cela peut se faire en développant, en stimulant mais également en soutenant le recours à des méthodes alternatives. Si aujourd’hui, on connaît avec exactitude le nombre d’animaux utilisés pour la recherche scientifique, il me semble essentiel d’agir pour réduire ce nombre », déclare Bernard Clerfayt.

En Belgique, environ un demi-million d'animaux de laboratoire sont utilisés chaque année à des fins scientifiques. Ils sont le plus souvent utilisés dans la recherche biomédicale de nouvelles thérapies pour des maladies comme le cancer. En outre, l'utilisation d'animaux de laboratoire est parfois exigée par la loi, par exemple pour assurer la sécurité des médicaments et des vaccins. L'utilisation d'animaux de laboratoire est strictement contrôlée par des comités d'éthique et les administrations en charge du bien-être animal. 

Les Régions bruxelloise et flamande encouragent l'utilisation d'alternatives à l'expérimentation animale depuis plusieurs années. Et de nombreux progrès ont été réalisés au niveau européen dans le développement de méthodes d'expérimentation non-animales. Les chercheurs utilisent, entre autres, des matériaux du corps humain dans des cultures de cellules et de tissus (in vitro), ou des modèles informatiques (in silico). Ces nouvelles techniques innovantes jouent un rôle très utile et complémentaire pour répondre à des questions réglementaires et (de recherche) biomédicales.

Les coordinateurs du projet RE-Place, Sciensano et la Vrije Universiteit Brussel, ont développé un outil en ligne qui a déjà rassemblé 170 méthodes provenant de différents domaines de recherche et institutions. Le lancement de cette nouvelle version améliorée de la plateforme RE-Placefacilite encore plus la collecte de l'expertise. Il est désormais possible de le relier à des groupes de recherche ou à des organisations spécifiques. Les Régions bruxelloise et flamande appellent donc les scientifiques à partager au maximum leur expertise via la plateforme RE-Place!

Pour plus d'informations sur le projet, veuillez consulter le site www.RE-Place.be ou info@RE-Place.be.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

 

83 plaintes pour maltraitance animale en 2021 en Région bruxelloise

Communiqué de presse

Bruxelles Environnement a enregistré 83 plaintes pour maltraitance animale en 2021, toutes ont été jugées recevables. Par ailleurs, 28 saisies pour un total de 45 animaux ont été effectuées l’année dernière en Région bruxelloise.

Il existe différents cas pour lesquels un animal peut être saisi : manque d’hygiène, sous-alimentation, maladies non-soignées, etc. En 2021, on dénombre 28 saisies pour un total de 45 animaux. Parmi ceux-ci, on trouve 35 chiens, 5 chats mais aussi un iguane, 3 grenouilles et un boa. 

Une fois saisis, ces animaux sont généralement confiés temporairement à un refuge dans l’attente de la décision de destination. Cette décision est prise par Bruxelles Environnement et doit intervenir dans les deux mois de la saisie.

Souvent, ces saisies font suite à des plaintes introduites par des citoyens auprès du service Bien-être animal de Bruxelles Environnement. En 2021, 83 plaintes ont été introduites.

« Dénoncer des faits de maltraitance animale est un acte important. Les plaintes permettent d’identifier des situations problématiques pour les animaux et parfois aussi pour le maître. Les inspecteurs de Bruxelles Environnement ne ménagent pas leurs efforts pour remédier à ces situations en ayant recours à des avertissements, des procès-verbaux et, en cas de nécessité, à des saisies. . Notre rapport au vivant et aux animaux a énormément évolué ces dernières années et les attentes des citoyens ne cessent de croitre. C’est pourquoi, les amendes en cas de maltraitance animale peuvent atteindre 100.000 euros et le juge peut même ordonner un emprisonnement ainsi qu’une interdiction de détention. Le futur code bruxellois du bien-être animal veillera à développer les outils existants en vue de prévenir et sanctionner encore plus efficacement les atteintes. », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être Animal.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt - 0485 89 47 45

Les feux d'artifice et leurs conséquences néfastes pour les animaux

Extrait de presse
Gare aux feux d'artifice illégaux à l'approche du Nouvel An

Extraits de l'article de la Dernière Heure

“Le feu d’artifice produit deux détonations très fortes : le bruit du lancement et le bruit de l’explosion. Le volume de bruit sonore de ces détonations peut atteindre 170 décibels. Les fortes explosions et les étincelles causent beaucoup de stress, de peur ou des nuisances sonores chez les animaux. Certains d’entre eux fuient ou se blessent en voulant se mettre à l’abri ”, détaille le secrétaire d’État en charge du Bien-être animal Bernard Clerfayt (Défi). “ Le reste de l’année, le Règlement général de police interdit l’utilisation de pétards et feux d’artifice sauf autorisation communale spécifique. Compte tenu des conséquences néfastes pour les animaux, privilégiez les feux d’artifice à bruit contenu.”

Proposition d'ordonnance abattage sans étourdissement

Extrait de presse
DéFI, Groen et Open VLD veulent déposer un texte

Extraits de l'article publié par Le Soir

Défi, Groen et l’Open VLD comptent déposer pour la fin de la semaine, au plus tard début janvier, une proposition d’ordonnance au parlement bruxellois relative à l’abattage. […]

[…] Suite à cet arrêt, un projet d’ordonnance visant à interdire, sur le sol bruxellois, l’abattage rituel sans étourdissement, avait été déposé par Bernard Clerfayt (Défi), compétent pour le bien-être animal. Un texte qui s’inspirait des décrets wallon et flamand, qui ont été confirmés par la Cour de justice de l’Union européenne et la Cour constitutionnelle, insistait-on chez Défi. Le point, bloqué par le PS et Ecolo qui rappelaient au passage que le sujet ne figure pas dans l’accord de gouvernement, avait ensuite été renvoyé au parlement.

Feux d’artifice interdits et prudence avec les décorations de fin d’année

Actualité
Les animaux de compagnie peuvent être effrayés par le bruit des feux d'artifice, ici, un chien se cache.

Décorations, certaines plantes de saison ou feux d’artifice peuvent être dangereux pour les jeunes enfants comme pour les animaux de compagnie.

La rose de Noël – ou hellébore – contient des glucosides cardio toxiques dans les fleurs, les feuilles et les tiges. Elle peut provoquer des vomissements, des diarrhées, des troubles nerveux, des paralysies, …

L’Étoile de Noël – ou poinsettia – attire souvent les plus jeunes avec son rouge chatoyant. Mais sa sève toxique peut provoquer des irritations de la bouche/cutanée, des nausées, de la fièvre, … Sa toxicité est accrue pour les animaux.

Méfiez-vous aussi du rouge des baies du houx : elles entrainent des troubles digestifs. Enfin, gare aux baisers empoisonnés sous le gui ! Ses baies, feuilles et branches sont toxiques pour le cœur et le système nerveux, avec un risque mortel pour les plus fragiles à très haute dose. 

Feux d’artifice interdits

Le feu d’artifice produit deux détonations très fortes : le bruit du lancement et le bruit de l’explosion. Le volume de bruit sonore de ces détonations peut atteindre 170 décibels. Les fortes explosions et les étincelles causent beaucoup de stress, de peur ou des nuisances sonores chez les animaux. Certains d’entre eux fuient ou se blessent en voulant se mettre à l’abri. 

Conformément à l’Arrêté ministériel du 17 décembre 2021, sont interdits, dans l'espace public de tout le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale, la possession, le transport, l'exposition, l’utilisation et tout acte préparatoire à l'allumage du matériel suivant :

  • les artifices de divertissement de catégorie F2, F3 et F4 visés à l'article 5 de l'arrêté royal du 20 octobre 2015 concernant la mise à disposition sur le marché d'articles pyrotechniques ;
  • les articles pyrotechniques destinés au théâtre des catégories T1 et T2 visés dans l'arrêté royal précité ;
  • les autres articles pyrotechniques des catégories P1 et P2 visés dans l'arrêté royal précité.

Cet arrêté est d’application jusqu’au 9 janvier 2022. Le reste de l’année le Règlement général de police interdit l’utilisation de pétards et feux d’artifice sauf autorisation communale spécifique. Compte tenu des conséquences néfastes pour les animaux, privilégiez les feux d’artifice à bruit contenu.

En pratique

  • En cas d’intoxication – ou même de soupçon – contactez immédiatement le Centre antipoison au 070 245 245. Pour vos animaux, contactez sans trainer votre vétérinaire traitant.
  • Pour les feux d’artifice, il y a lieu de respecter l’interdiction et de ne pas en tirer, ou d’utiliser les alternatives comme les spectacles de son et lumière.
  • Pour votre sapin, vérifiez la toxicité éventuelle de la décoration et veillez à bien le stabiliser. Évitez les décorations de type cheveux d’anges et celles qui risquent de se briser.
  • Votre chien ou chat appréciera une pièce refuge à la maison pour leur éviter le remue-ménage.
  • Pour rappel, ces aliments sont toxiques pour les animaux de compagnie : chocolat, arrêtes de poissons, noix, champignons etc…

 

Soutien à la recherche d'alternatives aux expérimentations animales

Extrait de presse
110.000 euros pour les alternatives - extrait de presse - La Capitale

Extraits de l'article publié par La Capitale

La Région bruxelloise octroie 110.000 euros à la VUB pour la soutenir dans ses recherches de méthodes alternatives à l’expérimentation animale, indique dimanche le cabinet du ministre du Bien-être animal, Bernard Clerfayt (DéFI).
[…] il faut promouvoir ce cadastre, le faire connaître et enseigner les alternatives à l’expérimentation animale. C’est pourquoi nous débloquons 50.000 euros à cet effet», indique
[…] La Région octroie une autre enveloppe de 60.000 euros à la VUB dans le cadre de ses recherches pour un nouveau médicament contre la fibrose du foie. Dans ce projet, l’université souhaite développer un nouveau modèle in vitro, n’impliquant pas d’animaux d’expérience.