Réformer la procédure de contrôle des chômeurs

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Echo : "Bruxelles veut augmenter le contrôle des chômeurs".

Extraits de l'article publié par L'Écho :

À peine un demandeur d'emploi sur cinq est contrôlé à Bruxelles. Le ministre de l'Emploi Bernard Clerfayt (DéFI) veut réformer la procédure pour la rendre plus efficace.

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Le bureau de consultance Idea a remis ses recommandations l'été dernier.

Il pointe notamment des lacunes dans l'information délivrée aux demandeurs d'emploi, notamment les jeunes: peu consignent les preuves de leur recherche d'emploi, parce qu'ils ne sont pas au courant qu'il est dans leur intérêt de le faire.

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Enfin, l'audit remet en question une particularité bruxelloise: le système de contrôle en trois étapes, tandis qu'en Flandre et en Wallonie, deux avis négatifs mènent à la sanction. 

[…]

Pour le ministre bruxellois de l'Emploi Bernard Clerfayt (DéFI), il est plus que temps de se saisir des recommandations de l'audit. Il compte déposer prochainement sur la table du gouvernement bruxellois ses pistes de réformes. "Nos procédures doivent rapidement se rapprocher de celles de la Flandre et de la Wallonie", estime-t-il.

Mot d'ordre: accélérer la procédure et améliorer l'information au sein d'Actiris et à destination des demandeurs d'emploi.

D'une part informer plus tôt et mieux les demandeurs d'emploi, notamment les jeunes, de leurs droits et de leurs devoirs. Mais aussi standardiser et mieux contrôler la manière dont les différents opérateurs évaluent la disponibilité des chômeurs. Dans le même temps, allonger le délai pour introduire un recours contre une sanction de 15 à 30 jours.

Enfin, et c'est sans doute le point principal, passer à un système de contrôle en deux étapes. […] On arriverait à 84%, selon Bernard Clerfayt, contre 21% actuellement.

[…]

Bernard Clerfayt se veut rassurant: "La sanction n'est pas l'objectif, car c'est un échec. La volonté est de donner une chance à tous d'être bien accompagné dans sa recherche d'emploi." Il ambitionne une mise en œuvre dès janvier 2025.

Un bilan de compétences pour tous les chômeurs bruxellois

Actualité
Photo d’une salle de formation équipée d’ordinateurs.

Depuis le 1er septembre 2023, tous les jeunes qui viennent s’inscrire chez Actiris peuvent bénéficier d’un bilan de compétences linguistiques et numériques. Dès ce 1er mars, il sera étendu et proposé à tous les chercheurs d’emploi bénéficiant d’allocations de chômage.

Pour renforcer et améliorer l’accompagnement des chercheurs d’emploi bruxellois, Actiris dispose depuis ce 1er septembre d’un nouvel outil : le bilan de compétences. En pratique, depuis la rentrée dernière, tous les jeunes de moins de 30 ans qui s’inscrivent chez Actiris pour la première fois, peuvent bénéficier d’un bilan de compétences linguistiques et numériques. Le but : objectiver leur niveau en langues et en informatique de base afin de leur proposer un parcours de formation adapté.

« Se former, c’est évoluer »

« Aujourd’hui, les langues et le numérique sont des compétences transversales, recherchées dans de très nombreux secteurs. Si on veut atteindre l’objectif de mettre plus de Bruxellois à l’emploi, il faut faire monter en gamme leur niveau de compétences. On ne peut plus tolérer qu’un chercheur d’emploi qui ne trouve pas de travail ne s’inscrive pas dans un parcours de formation. Se former, c’est évoluer », insiste le Ministre Bernard Clerfayt.

1400 tests langues et 1600 tests numériques effectués

Et dès ce 1er mars, le bilan de compétences sera étendu et proposé à tous les chercheurs d’emploi bénéficiant d’allocations de chômage. Plus de 50.000 chercheurs d’emploi bruxellois pourraient donc bénéficier de ce bilan de compétences linguistiques et numériques. Actuellement, près de 1400 tests langues et 1600 tests numériques ont déjà été effectués. 

« Avec le bilan de compétences, l’enjeu est de passer des compétences déclarées aux compétences vérifiées. Pour qu’Actiris acquiert plus de crédibilité aux yeux des employeurs, il doit plus et mieux connaître son public afin d’être en mesure de leur proposer des candidats adéquats », rappelle Bernard Clerfayt.

Rapport OCDE sur l’emploi à Bruxelles : le plan d’action présenté aux parlementaires

Communiqué de presse

Bruxelles – En octobre dernier, l’OCDE publiait son rapport intitulé « Promouvoir les talents à Bruxelles ». Celui-ci fournit des pistes pour augmenter le nombre de Bruxellois à l’emploi. Mais qu’en-est-il du suivi ? Le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, a partagé aux parlementaires son plan d’action pour la mise en œuvre des recommandations. 

Le taux d’emploi en Région bruxelloise ne cesse de progresser. Et atteint son niveau le plus élevé depuis la création de la Région bruxelloise : 68,2 %. Il s'agit d'une augmentation de 6,5% depuis 2019. Et les perspectives économiques sont plutôt bonnes. Selon l’Ibsa, le taux d’emploi augmenterait plus rapidement à Bruxelles qu’en Flandre ou en Wallonie.

Pour continuer à rapprocher les Bruxellois de l’emploi, le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, a commandé une analyse à l’OCDE du marché de l’emploi bruxellois. 

« Je voulais qu’un œil extérieur puisse porter un regard critique sur les forces et faiblesses des politiques d’emploi et formation et nous fasse part de recommandations permettant d’améliorer plus encore le taux d’emploi bruxellois », explique Bernard Clerfayt. 

Mais où en est-on au niveau du suivi des recommandations ? Le Ministre a partagé son plan d’action aux parlementaires et aux partenaires sociaux. 

  1. Mieux activer les chercheurs d’emploi 

Plus de la moitié des chercheurs d’emploi sont inscrits chez Actiris depuis plus d’un an. L’OCDE recommande d’accélérer le contrôle de disponibilité et de mieux activer les chercheurs d’emploi. 

« Je suis d’accord, c’est indispensable ! J’ai apporté une réponse concrète à cet enjeu: le bilan de compétences. Pour les disponibilités d’emploi, il faut mieux accompagner et davantage activer. Je suis en train de mener cette réflexion et elle sera très prochainement portée au gouvernement », précise le Ministre. 

2. Soutenir la mobilité géographique

En 2021, la Région bruxelloise a signé un accord de coopération avec la Flandre pour permettre à plus de Bruxellois de travailler en périphérie. Aujourd’hui, 56.000 Bruxellois travaillent en Flandre.

« Nous voulons aller encore plus loin et visons à augmenter ce chiffre de 2.000 unités chaque année », déclare Bernard Clerfayt.

3. Accroître l’attention portée à la qualité du travail

En novembre 2023, le gouvernement bruxellois a réalisé avec View.brussels le premier baromètre sur la qualité de l’emploi bruxellois. Une seconde édition est en préparation avec les partenaires sociaux. 

4. Inclusion des populations migrantes

Parmi les migrants nés en dehors de l’Union européenne, 17% déclarent posséder une connaissance de niveau débutant ou n’avoir aucune connaissance de la langue, français ou néerlandais. 

« L’apprentissage de la langue est un enjeu essentiel, c’est pourquoi le bilan de compétences objective le niveau de compétences, notamment linguistiques, des chercheurs pour les guider ensuite vers la formation linguistique adaptée », conclut Bernard Clerfayt. 

Lien vers le rapport : www.oecd.org

Contact ? Marine Deschouwer - 0498 14 84 48

 

 

 

 

 

 

 

 

Un bilan de compétences pour tous les chômeurs bruxellois dès ce 1er mars

Communiqué de presse

Depuis le 1er septembre 2023, tous les jeunes qui viennent s’inscrire chez Actiris peuvent bénéficier d’un bilan de compétences linguistiques et numériques. Dès ce 1er mars, il sera étendu et proposé à tous les chercheurs d’emploi bénéficiant d’allocations de chômage.

Pour renforcer et améliorer l’accompagnement des chercheurs d’emploi bruxellois, Actiris dispose depuis ce 1er septembre d’un nouvel outil : le bilan de compétences. En pratique, depuis la rentrée dernière, tous les jeunes de moins de 30 ans qui s’inscrivent chez Actiris pour la première fois, peuvent bénéficier d’un bilan de compétences linguistiques et numériques. Le but : objectiver leur niveau en langues et en informatique de base afin de leur proposer un parcours de formation adapté.

« Aujourd’hui, les langues et le numérique sont des compétences transversales, recherchées dans de très nombreux secteurs. Si on veut atteindre l’objectif de mettre plus de Bruxellois à l’emploi, il faut faire monter en gamme leur niveau de compétences. On ne peut plus tolérer qu’un chercheur d’emploi qui ne trouve pas de travail ne s’inscrive pas dans un parcours de formation. Se former, c’est évoluer », insiste le Ministre Bernard Clerfayt.

Et dès ce 1er mars, le bilan de compétences sera étendu et proposé à tous les chercheurs d’emploi bénéficiant d’allocations de chômage. Plus de 50.000 chercheurs d’emploi bruxellois pourraient donc bénéficier de ce bilan de compétences linguistiques et numériques. Actuellement, près de 1400 tests langues et 1600 tests numériques ont déjà été effectués. 

« Avec le bilan de compétences, l’enjeu est de passer des compétences déclarées aux compétences vérifiées. Pour qu’Actiris acquiert plus de crédibilité aux yeux des employeurs, il doit plus et mieux connaître son public afin d’être en mesure de leur proposer des candidats adéquats », rappelle Bernard Clerfayt.

« L’élargissement progressif du dispositif de bilan de compétences linguistiques et numériques s’inscrit dans la continuité de notre contrat de gestion 2023-2027. Ce dispositif continuera d’être élargi au cours des prochains mois afin, à terme, d’être accessible à tous les chercheurs d’emploi bruxellois », déclare Cristina Amboldi, directrice générale d’Actiris. 

Avec le bilan de compétences, l’objectif est donc triple : 

  • Améliorer l’accompagnement des chercheurs d’emploi
  • Faire monter en gamme le niveau de compétences des chercheurs d’emploi
  • Augmenter le nombre d’entreprises qui fait appel aux services d‘Actiris

Contact ? Marine Deschouwer – 0498 14 84 48

Protection des aide-ménagères : « Bruxelles a pris ses responsabilités »

Communiqué de presse

 

Les syndicats du secteur des titres-services multiplient les actions. Leurs revendications ? Une revalorisation salariale et une amélioration des conditions de travail des aide-ménagères. De son côté, le Ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt, a activé tous les leviers disponibles, selon la répartition des compétences, avec une réforme du secteur et une réglementation jamais égalée en matière de protection des travailleuses. 

Le système des titres-services a vu le jour il y a plus de 20 ans. En plus d’offrir la possibilité aux citoyens de bénéficier d’une aide-ménagère à un prix raisonnable, l’objectif premier du dispositif était de sortir les aide-ménagères du travail au noir en leur assurant un accès à la sécurité sociale. Un pari gagné, puisque depuis le système prospère et permet à des milliers de femmes de bénéficier d’un travail déclaré.

En Région bruxelloise, 28.137 aide-ménagères travaillent dans le secteur des titres-services. Chaque jour, elles effectuent des tâches ménagères auprès de 116.162 utilisateurs. Des tâches parfois pénibles et difficiles qui provoquent des maladies musculosquelettiques touchant les articulations, les muscles et les tendons, et pour lesquelles, elles n’ont pas nécessairement été formées. 

« Ce sont des femmes qui nettoient, repassent, font la lessive... Elles donnent de leur personne pour le bien-être de nos foyers. Il convenait d’assurer une meilleure protection de ces travailleuses, de leur permettre de développer leurs compétences et surtout de leur offrir un cadre de travail de qualité en vue de limiter les risques sur leur santé et d’alléger leur charge de travail à partir de 50 ans ! », déclare Bernard Clerfayt.

Aujourd’hui, le gouvernement bruxellois a adopté en 3lecture le projet de réforme des titres-services porté par le Ministre Bernard Clerfayt. La Région s’engage ainsi dans une amélioration qualitative importante des conditions de travail des aides ménagères. 

Dorénavant, les dispositions suivantes seront d’application : un parcours de formation obligatoire pour les nouvelles aide-ménagères, un volume de formation de 16h par an (contre 9h en Wallonie), une visite préalable obligatoire avant toute nouvelle prestation (facultative en Wallonie) ou encore une exclusion pour les utilisateurs au comportement abusif de 3 ans pouvant être portée à 5 ans en cas de récidive (en Wallonie la durée de l’exclusion est d’une année). 

« Bruxelles va plus loin et frappe fort pour protéger les aide-ménagères. Une chose est sûre, nous avons pris nos responsabilités ! La balle est maintenant dans le camp du fédéral, seule instance compétente en matière de bien-être au travail et de revalorisation salariale », conclut le Ministre amarante. 

La nouvelle réglementation bruxelloise en matière de protection des aide-ménagères sera d’application dès janvier 2025. 

 

Contact ? Marine Deschouwer – 0498 14 84 48

 

Les travailleurs étrangers actifs via le processus migration économique ne représentent que 0,5 % du total de travailleurs

Extrait de presse
Extrait de presse, La Libre : «La migration économique en forte hausse : “Les travailleurs étrangers ne volent pas nos emplois”»..

Extraits de l'article publié par La Libre :

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“Il faut arrêter avec l’idée que ces travailleurs étrangers voleraient nos emplois, a souligné le ministre Défi. Cela ne concerne que près de 0,5 % du total de travailleurs, ce qui n’est pas de nature à perturber le marché bruxellois.” Le gouvernement de Rudi Vervoort (PS) s’est par ailleurs déclaré, comme la Région wallonne, prêt à régulariser les travailleurs sans-papiers dans les secteurs en pénurie.

Migration économique : clarification des règles

Extrait de presse
Extrait de presse, La Capitale : "Clarification des règles pour recourir à la main d’œuvre étrangère".

Extraits de l'article publié par La Capitale :

Le parlement bruxellois a donné son feu vert, vendredi, à un projet d’ordonnance relatif aux modalités de recours à de la main d’œuvre provenant de l’étranger lorsqu’un entrepreneur ne trouve pas de candidats sur le marché de l’emploi.  

Le texte déposé par le ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI), remet au goût du jour, une législation fédérale en partie transférée aux Régions via la dernière réforme de l’État. Selon le ministre, il vise à préserver l’intérêt économique de la Région, en s’assurant de la valeur ajoutée du développement de nouvelles activités économiques par des travailleurs étrangers.

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