Accès au marché de l’emploi flamand

Extrait de presse
Plus d'opportunités d'emplois pour les Bruxellois

Extrait de l'article publié par Métro

La commission des Affaires économiques du parlement bruxellois a donné son feu vert, hier, à un projet d’ordonnance destiné à offrir plus d’opportunités aux Bruxellois de trouver du travail en Flandre.

[…] Le projet a été déposé par le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt […] En adoptant un nouvel accord de coopération entre la Flandre et Bruxelles, repris dans la future ordonnance, davantage de Bruxellois auront accès au marché de l’emploi flamand, qui offre de nombreuses opportunités notamment dans la périphérie bruxelloise.

Faire de l’alphabétisation une passerelle vers l’emploi

Selon les chiffres de janvier 2020, près d’un demandeur d’emploi sur cinq inscrit chez Actiris ne connait pas, ou aurait une connaissance rudimentaire de la langue déclarée lors de l’inscription. Loin de l’emploi, ces personnes accèdent tout aussi difficilement à une formation. Dans le même temps, des moyens importants sont consacrés à l’alphabétisation. L’enjeu est donc : comment mieux connecter alphabétisation et emploi ?

Les actions pour rapprocher alphabétisation et emploi

Pour renforcer l’efficacité des moyens engagés, le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt, a approuvé avec les autres responsables politiques de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Cocof et de la Région Wallonne, le plan d’actions 2021-2024 pour le développement de politiques concertées en matière d’alphabétisation des adultes. Voici les principales lignes de force pour rapprocher alphabétisation et emploi. Elles ont été confirmées dans le cadre de la Conférence Interministérielle sur l’alphabétisation du 3 juin 2021.

Pour Bernard Clerfayt, l’objectif est très clair : « Dès l’entame du parcours d’alphabétisation comme à la suite de celui-ci, il faut faciliter l’accès aux formations qualifiantes qui mènent le plus directement à l’emploi. L’alphabétisation n’est pas la condition suffisante pour accéder à l’emploi, il faut engager les apprenants dans les formations professionnelles, quitte à aménager les tests d’entrée pour dépasser l’obstacle de la langue. C’est envisageable pour les métiers où la moindre connaissance de la ou des langues n’est pas un empêchement absolu. »

Le renforcement des parcours d’alphabétisation en même temps que les passerelles vers les formations qualifiantes sont des priorités. L’objectif est de donner accès à des examens d’admission à une formation qualifiante et de permettre de suivre cette formation en parallèle des parcours d’alphabétisation.

Il a été décidé également de mieux cerner et de quantifier les besoins des diverses populations cibles concernées par l’analphabétisme. Et ce autant pour les natifs francophones que pour les publics dont la langue maternelle n’est pas le français. Ces deux groupes nécessitent des approches d’apprentissage différentes. Il s’agira d’assurer une meilleure concordance entre les besoins identifiés et l’offre existante, et de développer l’offre de formation complémentaire qui s’avérerait nécessaire.

Une offre pour l’alphabétisation renforcée dès 2021

Dans la droite ligne des engagements pris dans la déclaration de politique générale (DPR) de la Région bruxelloise et de la Commission communautaire française (Cocof), l’offre de places d’alphabétisation a été renforcée. Le nombre de places pour stagiaires en alphabétisation est passé de 941 places en 2020 à 1131 places en 2021, soit une augmentation relative de 20%. Les formations « Français langue étrangère » accueilleront jusqu’à 1621 personnes au cours de cette année 2021.

L’action d’Actiris

Les personnes analphabètes sont aussi accompagnées dans le cadre de projets plus larges soutenus par Actiris, s’adressant à des chercheurs d’emploi qui rencontrent des problèmes spécifiques qui entravent leur accès à l’emploi.

Deux asbl sont concernées : « Maks » pour les Néerlandophones et « Lire et écrire » pour les Francophones. 225 personnes sont suivies annuellement dans ce cadre par Actiris.

Quelques liens

Rapprocher alphabétisation et emploi

Trouver un emploi en Flandre, une opportunité désormais facilitée

Actualité
Coopération renforcée entre Actiris et le VDAB pour que trouver un emploi en Flandre soit plus aisé pour les Bruxellois

Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, a déposé une proposition d’ordonnance devant la Commission des Affaires Économiques du parlement bruxellois pour que trouver un emploi Flandre soit une opportunité pour plus de chercheurs d’emploi bruxellois. Le Ministre veut faciliter cette démarche pour tous les Bruxellois à la recherche d’un emploi.

« L’emploi doit être la priorité absolue de cette rentrée. La reprise se fait sentir et le nombre d’offres d’emploi augmente.  Ces opportunités, il faut que les Bruxellois en profitent. Ce nouvel accord de coopération entre nos deux Régions, c’est donc du gagnant-gagnant », se réjouit Bernard Clerfayt.

Toutes les offres du VDAB accessibles et un accompagnement sur mesure

Concrètement, le VDAB et Actiris échangeront automatiquement toutes les offres d’emploi. Auparavant, seules 1.500 offres du VDAB étaient transmises à Actiris chaque année, et uniquement pour des emplois infraqualifiés. 

Un parcours de formation sur mesure pour tous ceux qui souhaitent trouver un emploi en Flandre, sera mis en place par le VDAB. Il s’agit de les accompagner pour qu’ils puissent répondre aux besoins du marché de l’emploi en Flandre. Et pour cerner au mieux ces attentes et garantir les formations adéquates, une analyse conjointe du marché de l’emploi sera réalisée.

Un service de recrutement conjoint Actiris/VDAB répondra quant à lui aux besoins des employeurs. L’objectif est double : lutter contre les pénuries de main d’œuvre en Flandre et offrir plus d’opportunités aux chercheurs d’emploi bruxellois.

Trouver un emploi en Flandre, une tendance amorcée et un énorme potentiel

En 2019, 57.000 Bruxellois traversaient chaque matin les frontières bruxelloises pour travailler en Flandre. Un chiffre qui n’a jamais été aussi élevé puisqu’en 2010, ils étaient 43.000, soit 30% de plus en 10 ans. Néanmoins, ce nombre peut encore augmenter.

Le marché de l’emploi bruxellois et flamand sont confrontés à des besoins complémentaires. La Flandre fait face à un important besoin de main d’œuvre – 66% des postes vacants se situent en Flandre. Et Bruxelles dispose d’un vivier important de travailleurs – on compte en Région bruxelloise près de 90.000 chercheurs d’emploi.

En adoptant un nouvel accord de coopération entre la Flandre et Bruxelles, plus de Bruxellois pourront trouver un emploi en Flandre, les opportunités d’emploi y sont nombreuses, notamment dans la périphérie bruxelloise. « Les bassins industriels ont quitté Bruxelles pour aller s’installer sur des territoires moins densément peuplés, autour de la capitale mais sont toujours à la recherche de main d’œuvre, parfois peu qualifiée », analyse le Ministre bruxellois.

Un accord gagnant-gagnant pour plus de travailleurs bruxellois en Flandre

Communiqué de presse

Offrir plus d’opportunités aux Bruxellois de trouver du travail en Flandre, tel est l’objectif de la proposition d’ordonnance déposée ce matin par Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et votée par la Commission des Affaires Economiques du parlement bruxellois.

En 2019, 57.000 Bruxellois traversaient chaque matin les frontières bruxelloises pour travailler en Flandre. Un chiffre qui n’a jamais été aussi élevé puisqu’en 2010, ils étaient 43.000, soit 30% de plus en 10 ans. Néanmoins, ce nombre peut encore augmenter.

Le marché de l’emploi bruxellois et flamand sont confrontés à des besoins complémentaires. La Flandre fait face à un important besoin de main d’œuvre – 66% des postes vacants se situent en Flandre. Et Bruxelles dispose d’un vivier important de travailleurs – on compte en Région bruxelloise près de 90.000 chercheurs d’emploi.

En adoptant un nouvel accord de coopération entre la Flandre et Bruxelles, plus de Bruxellois auront accès au marché de l’emploi flamand qui offre de nombreuses opportunités d’emploi, notamment dans la périphérie bruxelloise. « Les bassins industriels ont quitté Bruxelles pour aller s’installer sur des territoires moins densément peuplés, autour de la capitale mais sont toujours à la recherche de main d’œuvre, parfois peu qualifiée », analyse le Ministre bruxellois.

Concrètement, ce nouvel accord de coopération améliorera l’échange automatique de toutes les offres d’emploi entre Actiris et le VDAB. Auparavant, seules 1.500 offres du VDAB étaient transmises à Actiris chaque année, et uniquement pour des emplois infraqualifiés. 

Un parcours de formation sur mesure pour les chercheurs d’emploi bruxellois sera mis en place par le VDAB afin de répondre aux besoins du marché de l’emploi flamand. Et pour cerner au mieux ces attentes et garantir les formations adéquates, une analyse conjointe du marché de l’emploi sera réalisée.

Enfin, pour répondre aux besoin des employeurs, un service de recrutement conjoint Actiris/VDAB sera instauré, afin de lutter contre les pénuries de main d’œuvre en Flandre et d’offrir plus d’opportunités aux chercheurs d’emploi bruxellois.

« L’emploi doit être la priorité absolue de cette rentrée. La reprise se fait sentir et le nombre d’offres d’emploi augmente.  Ces opportunités, il faut que les Bruxellois en profitent. Ce nouvel accord de coopération entre nos deux Régions, c’est donc du gagnant-gagnant », se réjouit Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.


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Lutte contre la discrimination

Extrait de presse
Actiris suspend l'offre d'emploi portant la mention "port du voile interdit"

Extrait de l'article paru dans La Capitale

Actiris a suspendu lundi matin une offre d’emploi émanant de la communauté éducative Sainte-Geneviève d’Etterbeek qui précisait que le « port du voile » est interdit dans l’établissement scolaire

[…] Actiris a suspendu l’annonce le temps de réaliser une analyse juridique et va prendre contact avec le pouvoir organisateur de l’école afin que l’offre soit reformulée. « Notre ministre de tutelle Bernard Clerfayt (ministre bruxellois de l’Emploi) vient de tweeter pour donner sa position, qui sera la même de notre côté, à savoir que la formulation est discriminante dans le sens où elle vise essentiellement le port du foulard. Par contre, l’école reste libre d’adopter une politique de neutralité en fonction de son règlement d’ordre intérieur ».

Aides financières aux intermittents de la culture

Extrait de presse
7 millions d'euros pour la culture

Extraits de l'article publié par La Capitale

Le Gouvernement bruxellois a approuvé l’octroi d’une troisième phase d’aides financières aux travailleurs et
aux structures du secteur de la culture. Au total, 7 millions d’euros sont débloqués pour soutenir un secteur aux
abois.

[…] « Pôle culturel par excellence où travaillent de nombreux Bruxellois, la Région a été la première, en plein confinement, à soutenir la culture. En 2020, 2.554 travailleurs du secteur ont d’ailleurs bénéficié d’une prime. Un an plus tard, les perspectives de réouverture ont été retardées et la reprise commence seulement timidement. Là encore, Bruxelles n’attend pas et renforce même le montant des aides octroyées aux travailleurs intermittents en débloquant 5 millions d’euros », détaille Bernard Clerfayt (DéFI), ministre de l’Emploi.

[…] La demande de prime se fait sur le site d’Actiris du 20 septembre au 17 octobre 2021 au plus tard. Le montant sera versé au 30 novembre 2021.

Aides aux intermittents de la culture renforcées

Actualité
Aides aux intermittents de la culture

« Les perspectives de réouverture ont été retardées et la reprise commence, timidement. Bruxelles n’attend pas et renforce même le montant des aides octroyées aux travailleurs intermittents en débloquant 5 millions d’euros », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Voici les nouvelles aides aux travailleurs intermittents de la culture 

  • 3.000 euros dans le cas où le travailleur a bénéficié entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021 de revenus s'élevant à maximum 4.500 euros nets.
  • 2.250 euros dans le cas où il a bénéficié entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021 de revenus s'élevant à maximum de 6.000 euros nets
  • 1.500 euros dans le cas où le travailleur a bénéficié entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021  de revenus s'élevant à maximum de 8.000 euros nets.

La demande de prime se fait en ligne sur le site d’Actiris entre le 20 septembre et le 17 octobre 2021 au plus tard. Le montant sera versé au 30 novembre 2021.

Cette troisième salve concrétise la volonté du gouvernement bruxellois

Le troisième renouvellement de ces primes, s’inscrit dans une politique de soutien au secteur culturel. Cette politique volontaire vise à maintenir notre ville-région parmi les capitales européennes attractives. C’est un choix stratégique pour le maintien de l’emploi dans le secteur culturel. Un effet d’entraînement vers d’autres secteurs pourvoyeurs d’emplois comme l’Horeca, les services, le commerce de luxe, etc., est aussi visé.

La Région bruxelloise, première sur la balle

Au total, 7 millions d’euros sont débloqués pour soutenir un secteur aux abois et les intermittents de la culture. La Région bruxelloise a été l’une des premières à se mobiliser pour soutenir le secteur de la culture, tant ses travailleurs que ses structures.

En juillet dernier, la Région bruxelloise lançait, à destination des intermittents de la culture, une prime allant de 1.500 à 500 euros. Suite à la prolongation de la crise sanitaire, le Gouvernement avait relancé en octobre 2020, l’octroi de cette prime aux intermittents de la culture en augmentant les montants, ceux-ci variaient de 2.000 à 1.000 euros.