Métiers en pénurie : Région et partenaires sociaux s’engagent

Cinq secteurs sont particulièrement confrontés au phénomène des métiers en pénurie : l’Horeca, le numérique, le transport et la logistique, la construction et les métiers de l’industrie technologique. Ceux-ci se sont réunis avec les services publics de l’emploi et de la formation ainsi que les interlocuteurs sociaux. Ensemble, ils ont identifié 34 actions à mettre en œuvre pour lutter contre les vacances d’emploi dans leurs secteurs. Ces actions pour lutter contre les métiers en pénurie s’organisent en 4 axes :
- Orienter : améliorer l’image des métiers
- Inciter : encourager financièrement à se former et à former
- Former : augmenter la capacité d’accueil en formation
- Rapprocher : développer des dispositifs pour rapprocher le chercheur d’emploi du monde de l’entreprise
3 millions pour lutter contre les métiers en pénurie
Grâce à un budget de 3 millions d’euros, 2.000 chercheurs d’emploi seront « screenés » en vue d’une entrée en formation ou d’une mise à l’emploi. 450 chercheurs d’emploi seront formés à l’un des métiers en pénurie avec un objectif de mise à l’emploi de 80% minium. 300 élèves seront formés sur des structures de pointe. Et 1.000 jeunes réaliseront une activité de découverte-métier.
108 métiers concernés en Région de Bruxelles-Capitale
On dénombre 108 métiers qui recrutent en Région bruxelloise et près de 25.000 emplois vacants. Un phénomène qui n’est ni nouveau, ni spécifique à Bruxelles.
Pour certaines fonctions, la pénurie peut s’expliquer en raison des conditions salariales ou de travail (46 métiers sur 108).
Rapprocher chercheurs d’emploi et entreprises
« Le bilan de compétences qui sera mis en œuvre dès septembre prochain devra permettre de mieux détecter les besoins en formation des chercheurs d’emploi et donc de mieux les orienter, y compris vers les métiers en pénurie. A Bruxelles, nous n’avons pas toutes les clés en main mais je suis persuadé qu’en travaillant main dans la main avec les secteurs, nous parviendrons à mettre plus de Bruxellois à l’emploi. Car former sur mesure aux besoins de l’entreprise, c’est l’emploi assuré », conclut Bernard Clerfayt.
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