Fusionner les organismes de formatio

Extrait de presse, L'Echho : "Vers un grand pôle de la formation en Wallonie?"

Extraits de l'article publié par L'Echo:

La volonté existe au niveau wallon de rassembler l’ensemble des opérateurs de formation dans un seul ensemble. Efficacité, lisibilité: les arguments semblent imparables. Est-ce le cas? L’exemple bruxellois peut en faire douter.

[…] À Bruxelles justement, le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI) a pris lors de cette législature des mesures pour rapprocher le travail d’Actiris, qui dépend de la Région, et de Bruxelles Formation, qui dépend de la communauté. Si ça ne tenait qu’à lui (lire ci-contre), il fusionnerait les deux entités. Question d’efficacité... Bernard Clerfayt (DéFI): «C’est une très mauvaise idée» «C’est une très mauvaise idée ce que veut faire la Wallonie. Elle a plutôt intérêt à tout réunir .» Bernard Clerfayt (DéFI) parle en connaissance de cause. À Bruxelles, la mise à l’emploi et la formation sont du ressort de deux organismes différents. Actiris, d’une part, et Bruxelles Formation (BF), de l’autre. Et le ministre amarante le dit sans détour: c’est une mauvaise formule. «Ce modèle n’existe dans aucun autre pays européen!» La Flandre, souvent prise en exemple en matière d’emploi au niveau belge, a quant à elle tout rassemblé au sein du VDAB. « L’objectif de la formation, c’est... la mise à l’emploi. C’est un travail commun. Il faut un seul dossier par demandeur d’emploi, sans quoi on doit déployer des efforts pour communiquer les informations. C’est ce qui se passe avec le modèle actuel à Bruxelles : on a des conseils d’administration différents, des budgets différents, des systèmes informatiques différents...» Et possiblement, des ministres de tutelles différents, de partis différents. À Bruxelles, il a fallu attendre 2014 et Didier Gosuin (DéFI aussi) pour qu’un seul ministre gère conjointement les compétences emploi et formation. Lui-même en charge des deux dossiers depuis 2019, Bernard Clerfayt a tenté de faire converger un maximum les politiques d’Actiris et de BF : contrats de gestion calés dans le même calendrier, comportant un chapitre commun sur leur collaboration...

Le statut bicommunautaire de Bruxelles rend toutefois une telle fusion plus compliquée . Mais Bernard Clerfayt veut croire que c’est possible. Il le souhaite en tout cas. «Cette situation nous a été imposée par les réformes institutionnelles. Mais ce n’est pas un bon modèle. Pour moi, il faut tout intégrer au maximum , voire fusionner Bruxelles Formation et Actiris.» Quitte à assumer une asymétrie institutionnelle entre bruxellois flamands et francophones? Bernard Clerfayt prend l’exemple de Wallonie Bruxelles International (WBI) , qui gère des compétences régionales et communautaires, pour attester de la possibilité d’un tel scénario. On n’en est pas encore là. .

Gouvernance des pouvoirs locaux

Extrait de presse, Le Soir : "Revalorisation de 7 % pour les élus locaux bruxellois".

Extraits de l'article publié par Le Soir:

Le gouvernement bruxellois a approuvé cet été un arrêté qui prévoit une hausse de 7 % du traitement annuel brut des échevins et bourgmestres à la prochaine législature. Cette augmentation fait partie de la réforme de la gouvernance locale qui obligera à choisir entre un mandat exécutif local et un siège parlementaire.

[…] La revalorisation des élus locaux dans la capitale ne constitue aucunement une surprise. La mesure figure dans la déclaration de politique générale de l'équipe de Rudi Vervoort (PS). Elle s'inscrit par ailleurs dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale. Portée par le ministre des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt (Défi), celle-ci instaure le décumul intégral entre le mandat de bourgmestre ou d'échevin avec celui du parlementaire. Une telle législation va plus loin qu'en Wallonie, qui autorise un certain nombre d'élus à cumuler en fonction de leur taux de pénétration aux élections législatives. La réforme bruxelloise prévoit aussi la suppression d'un échevin par localité et la revalorisation des jetons de présence des conseillers communaux. Ils oscilleront entre 100 et 200 euros brut.

[…] « Cette mesure ne coûtera rien aux communes. Elle permettra même d'économiser jusqu'à 600.000 euros car elle est couplée à la diminution du nombre d'échevins. C'est une réforme qui a été pensée pour réduire le coût de la fonction publique. Il ne s'agit pas d'augmenter la taille de la tarte, mais de la découper différemment », indique Bernard Clerfayt. Le cabinet de l'amarante précise que la revalorisation des élus locaux s'inscrit dans d'une dynamique plus large cette législature : « Il y a d'abord eu celle des agents communaux pour 75 millions d'euros, ensuite celle des grades légaux de secrétaires et receveurs communaux. »

Lire cet article sur le site du Soir (payant)

De plus en plus de Bruxellois trouvent un emploi en Flandre

Extrait de presse, L'Echo : "La Flandre attire toujours plus de travailleurs bruxellois".

Extraits de l'article publié par L'Echo

Ces chiffres sont au-delà de l'objectif visé par les gouvernements flamand et bruxellois. L'accord de coopération qu'ils ont signé en 2021 ambitionnait en effet d' augmenter chaque année de plus de 2.000 le nombre de Bruxellois travaillant en Flandre . On serait donc au-delà. Un bon chiffre qui s'explique notamment par la reprise économique post-covid. Il s'agira donc de voir s'ils se confirment.

[…]  "Ces bons résultats ne sont pas le fruit du hasard. Bruxelles est précurseur de ce type d'accord et nous travaillons avec la Flandre depuis de nombreuses années afin d'améliorer la mise à l'emploi des Bruxellois en périphérie", se félicite le ministre bruxellois de l'Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI), en référence aux différents accords de coopération liant les deux Régions et portant sur l'accompagnement, la formation et l'échange d'offres d'emploi.

Une relation win-win, sachant que Bruxelles compte de nombreux demandeurs d'emploi (un peu moins de 90.000), tandis que la Flandre connaît quasiment le plein-emploi et compte 130.000 postes vacants. Un tel accord liant la Wallonie et la Flandre est toujours en gestation.

[…]

Le bien-être animal en cause sur les foires

Extrait de presse, la DH : "Plainte pour maltraitance animale à la foire de Saint Job : “ce type d’exposition d’animaux est une pratique d’un autre âge."

Extraits de l'article publié par la DH :

Plainte pour maltraitance animale à la foire de Saint-Job

Cordes de quelques centimètres, animaux qui hyperventilent, pas de matière naturelle au sol et des enclos illégaux…

[…]

Contacté, le cabinet de Bernard Clerfayt (Défi), ministre en charge du Bien-Être animal, dit avoir déjà reçu le signalement. “ Il y a eu un cas similaire il y a quelques semaines à Anderlecht, mais là, ça dépasse largement ce qu’on a pu voir.”

Le nouveau code bruxellois du bien-être animal, en cours d’adoption au sein du gouvernement bruxellois, devrait à terme interdire “ ce type d’exposition dans des foires ou des braderies. C’est une pratique d’un autre âge. Toutefois techniquement, la loi est très vague sur ce type d’évènement et parle de 'logement adéquat' pour les animaux et d’attaches leur permettant de se mouvoir”.

[…]

Diversité dans les administrations bruxelloises

Extrait de presse, Sudinfo ; "La Région bruxelloise adapte sa législation pour plus de diversité dans ses administrations locales".

Extraits de l'article publié par Sudinfo

La Région bruxelloise adapte sa législation pour plus de diversité dans ses administrations locales.

[…] Le subside tel que prévu résume uniquement la politique de diversité à l'aspect recrutement. […]

Face à ce constat, le ministre amarante propose d'établir un lien direct entre le subside et la mise en place d'une politique de diversité. Dorénavant, le subside sera octroyé à condition que l'administration locale s'engage à élaborer un plan diversité. Ce soutien permettra de financer les missions d'un agent de la commune, un « manager diversité », chargé du développement et la mise en œuvre du plan.

Un comité d'évaluation sera mis en place, afin de s'assurer de l'effectivité du plan diversité. En cas d'évaluation négative, la commune sera inéligible au subside pendant un an. […]

Vote des non-belges aux élections communales

Extrait de presse, la DH : "Le ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, Bernard Clerfayt (DéFI), a annoncé lundi le lancement d'un appel à projets à destination des associations pour développer des actions concrètes visant à inciter les non-Belges à prendre part au vote lors des élections communales du 13 octobre 2024."

Extraits de l'article publié par la DH

Le ministre bruxellois des Pouvoirs locaux, Bernard Clerfayt (DéFI) souhaite inciter les non-Belges à prendre part au vote lors des élections communales du 13 octobre 2024. Il lance un appel à projets destiné aux associations.

[…] La Région bruxelloise compte plus de 1.220.000 habitants, dont 36,9% sont non-Belges. En comparaison, la part de non-Belges se situe autour de 11% en Région flamande et en Région wallonne.

Pour Bernard Clerfayt, inclure tous les Bruxellois, y compris les non-Belges dans le processus électoral, représente un enjeu démocratique . Seuls 15% d'entre eux, ont participé aux élections communales en 2018, a-t-il fait observer. […]

Décision annulée par la tutelle régionale

Extrait de presse, La DH : "Les vignes uccloises de l’avenue de la Princesse Paola, “c’est du clientélisme” : selon la tutelle régionale, “la commune viole ses obligations”.

Extraits de l'article publié par La Dernière Heure

La tutelle régionale annule une décision de la commune d’Uccle qui a concédé un terrain sans faire d’appel à candidatures.

[…] Le ministre en charge des Pouvoir locaux, Bernard Clerfayt (Défi) vient de faire annuler la décision du conseil communal qui permettait la concession du terrain. Motif : “une concession domaniale (concession d’un terrain public par un pouvoir public à un autre acteur qui l’utilise à des fins privées) doit nécessairement être accordée dans le respect des principes généraux de l’égalité de traitement, de la non-discrimination et de la transparence.” Or, Uccle n’a pas passé d’appel à candidatures pour cette concession. Aucun autre acteur n’a donc pu se positionner pour proposer un projet de reprise du site. La conclusion de la tutelle est limpide : “la commune viole ses obligations.”

Priorité à la formation

Extrait de presse, Trends : «Former est le meilleur moyen de rapprocher les Bruxellois de l’emploi»

Extrait de l'article publié par Trends

[…] Bernard Clerfayt s’est fixé un cap dès l’entame de son mandat : mettre plus de Bruxellois à l’emploi. Quatre ans plus tard, le nombre de Bruxellois à l’emploi n’aura jamais été aussi élevé ! 509.000 Bruxellois ont un travail. Ils étaient 466.064 en 2019.

[…] «Nous devons accompagner les chercheurs d’emploi et cela passe par la formation. C’est le meilleur moyen de les rapprocher de l’emploi. C’est pourquoi, j’investis, depuis le début de mon mandat, dans le développement des compétences des Bruxellois. Notre dernière grande mesure en la matière est la mise en place d’un bilan de compétences ».

[…] « En proposant des candidats formés, nous améliorons l’offre de service d’Actiris aux employeurs. Ensuite, c’est un cercle vertueux : plus l’employeur est satisfait, plus il travaillera avec Actiris, plus nous mettrons de Bruxellois à l’emploi », insiste le Ministre amarante.

Lire l'article sur le site de Trends

Bernard Clerfayt au micro de «Bonjour Bruxelles» ce 13 septembre

Interview de Bernard Clerfayt au micro de  « Bonjour Bruxelles » ce 13 septembre

Bernard Clerfayt, ministre de la Région de Bruxelles-capitale était ce mercredi 13 septembre au micro de Bruxelles Matin sur BX1+ Ci-dessous un bref compte-rendu:

Augmenter les titres-services de 5 euros ? Bruxelles dit non. Le montant remboursé aux entreprises est indexé. Leur marges bénéficiaires sont donc inchangées.

Aide-ménagères, le métier est pénible. La réforme que je mène va au maximum de mes compétences pour améliorer les conditions de travail. Cela veut dire formation à l’ergonomie, contrat avec l’utilisateur, vérification des tâches demandées, 16 h de formation par an, tutorats, sanctions des abus, etc.

Sécurité des stations : Les polices locales sont sur le terrain dans les gares, mais pas la police fédérale. L’État fédéral démissionne de ses missions régaliennes aux mains des ministres flamands : justice, police, migration et asile. La Flandre met les moyens là où cela l’arrange.

Migration et asile : tout est concentré sur Bruxelles. La secrétaire d’État demande une répartition en Europe mais est incapable de faire cette répartition dans notre propre pays.

En matière de sécurité le danger est de mélanger tout, et de rendre alors impossible le travail des autorités Bruxelloises. C’est pourquoi Bernard Clerfayt trouve important de rappeler les responsabilités, selon les faits et les personnes concernées.

Budget : on ne peut pas laisser filer la dette. Il faut un budget responsable pour assurer la pérennité des politiques sociales et de relance. Il faut se rappeler que la dette budgétaire on la paye systématiquement.

Formation des jeunes chercheurs d'emploi

Extrait de presse, Le Soir : "Intégration Quel chemin de formation pour mener les jeunes Bruxellois à l’emploi ?"

Extraits de l'article publié par Le Soir:

En Région bruxelloise, un jeune sur cinq (21,7 % des 15-24 ans au premier trimestre 2023) se présentant sur le marché de l’emploi est au chômage. Un chiffre moins élevé que dans d’autres grandes villes comme Charleroi ou Liège et meilleur que la moyenne wallonne (23,3 % au T1 2023).

Il n’empêche, tant pour Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, que pour Ibrahim Ouassari, fondateur et CEO de Molengeek (qui veut rendre le secteur des technologies accessible à tous, notamment via des programmes de formation), cela reste un problème majeur.

[…] « On vient d’un tiers il y a une dizaine d’années », précise-t-il sur le taux de chômage des jeunes bruxellois. « On est à un cinquième. Mais c’est toujours un cinquième de trop. »

[…] « Bruxelles a le marché le plus exigeant en termes de compétences. Donc pour accéder à la masse des emplois, il vaut mieux être formé. »

[À propos des indemnités de formation]

[…] Sur les deux euros de prime, le ministre tient aussi à préciser qu’à son arrivée, les formations n’étaient payées qu’un euro de l’heure. « La décision politique est prise pour passer à trois euros pour les formations dans les métiers en pénurie. Le budget est débloqué, mais je n’arrive pas à les dépenser parce que je n’ai pas obtenu d’accord du pouvoir fédéral qui me garantit que cette prime n’est pas fiscalisée. »