Bilan de compétences et formations pour les chercheurs d'emploi

Extrait de presse
Extrait de presse, L'Écho : "Encourager le retour aux études des chercheurs d’emploi bruxellois"

Extraits de l'article publié par L'Echo

Le ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéFI) vise toujours septembre pour l’imposition du bilan de compétences et du plan d’action individuel pour les demandeurs d’emploi. Progressive, la mise en œuvre de cette mesure concernera d’abord les jeunes. La modification d’ordonnance qui ajoute cette mission à Actiris a été adoptée par l’exécutif bruxellois jeudi dernier. Après un feu vert des partenaires sociaux, le texte a été envoyé pour avis au Conseil d’État.

«Environ quatre chercheurs d’emploi sur cinq ont un diplôme de secondaire ou de l’étranger dont on ne connait pas la valeur tandis que 70% des offres d’emploi concernent des profils qualifiés», souligne le ministre amarante.

[…] le screening systématique devra encourager davantage de chercheurs d’emploi à se former dans un métier en pénurie […]

Fatalement, cela augmentera le nombre de sanctions […]. «Ce n’est pas un but en soi! Le rôle d’Actiris est de les convaincre que trouver un boulot passe par l’acquisition de compétences. Le contrôle joue un rôle d’activation, mais en arriver aux sanctions reste un échec», estime le ministre qui précise que le mécanisme de sanctions a été réactivé après une pause durant la crise sanitaire.

 

Se former en travaillant à la Défense

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Se former en travaillant à la Défense

Les chercheurs d’emploi âgés de 18 à 30 ans motivés par une carrière au service du pays peuvent être intéressés par cette proposition de formation en alternance. Ils ont jusqu’au 24 mars pour inscrire leur candidature. Les épreuves de sélection se dérouleront entre mars et mai pour un programme qui débutera fin juin de cette année.

Deux formations programmées

L’organisme de formation en alternance de la Région bruxelloise, efp-sfpme, propose deux premières formations pour cette année 2023-2024 :

  • Logistique : chef magasinier et gestionnaire des approvisionnements ;
  • Alimentation : cuisinier de collectivité.

Les modalités pratiques

Les candidats auront l’opportunité d’apprendre un métier auprès de professionnels du secteur, mais également de découvrir l’armée belge tout en étant rémunéré à hauteur de 2448,8€ Brut/mois maximum pour 20 jours de prestation. De plus, au terme de la formation et du stage, ils pourront postuler pour un emploi de militaire de carrière et intégrer la Défense à temps plein.

Agenda

  • Réception des candidatures jusqu’au 24 mars 2023
  • Épreuves de sélection de la Défense entre mars et mai 2023
  • Incorporation le 29 juin 2023
  • Phase d’initiation militaire (PIM) du 3 au 14 juillet 2023
  • Début des cours à l’efp ou à l’ifapme en septembre 2023

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Accès à l’emploi des Ukrainiens : d’abord l’apprentissage de la langue

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Accès à l’emploi des Ukrainiens : d’abord l’apprentissage de la langue

En un an, 2600 chercheurs d’emploi ukrainiens se sont inscrits chez Actiris. Ce chiffre n’est pas représentatif de l’ensemble de la population ukrainienne en Région de Bruxelles-Capitale, l’inscription n’étant pas obligatoire.

Formations linguistiques d’abord

Faciliter la communication grâce à des accompagnateurs ou à des conseillers à l’emploi parlant la langue ukrainienne a été une première priorité. « Dès leur arrivée, nous avons mis en place une stratégie d’accompagnement afin de rendre notre service de l’emploi accessible en ukrainien et faciliter ainsi leur accès à l’emploi. L’amélioration de leurs compétences en langue reste la première des priorités » rappelle le Ministre de l’Emploi et de la Formation Bernard Clerfayt.

96% des formations suivies par les Ukrainiens sont des formations linguistiques, dont 82% de formation à la langue française.

L'emploi des Ukrainiens en hausse

Actuellement 13,8% des Ukrainiens inscrits chez Actiris ont trouvé un emploi. Ce taux d'emploi des Ukrainiens est en constante augmentation depuis mai 2022, il était alors de 5,3%. Les 3 secteurs dans lesquels ces personnes ont le plus trouvé un emploi sont l'interim, l'Horeca et le commerce de gros et de détail.

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Défi des Talents 2023

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L'événement Défi des Talents aura lieu ces 16 et 17 févirer

Ces 16 et 17 février, 14 écoles bruxelloises et leurs élèves de 2e et 3e secondaires vont participer à cette 4e édition du Défi Des Talents pour découvrir des métiers par la pratique de manière ludique. L'événement concerne les écoles participantes, les enseignants, guides ou partenaires,

Cette exploration des métiers a pour objectif d’aider chaque jeune à s'informer et à s'orienter, mais également de lui ouvrir les perspectives de formations et de carrières. Grâce aux différentes activités, les élèves auront aussi l’opportunité d’améliorer leur connaissance et estime de soi.

Expérimenter les métiers avec les professionnels

14 défis de 15 minutes vont être proposés tout au long de ces deux journées. Du boulanger à l’agent de voyage, en passant par les métiers de la construction et de nombreux autres secteurs, les élèves auront l’opportunité d’expérimenter des métiers de différents domaines en compagnie de professionnels.

Soutiens et autres initiatives

Pour cette 4e édition, le Défi Des Talents peut compter sur le soutien de plusieurs structures d’accompagnement. Inforjeunes Bruxelles AMO, AMO Rythmes, Promojeunes AMO et Dynamo AMO Forest vont avoir pour mission de guider et d'accompagner les jeunes tout au long du parcours pour faire de cet évènement un succès.

Ce projet, qui émane d’une initiative canadienne, continue de se développer en Belgique et s’organise également à Charleroi, Liège et Villers-le-Bouillet au printemps 2023.

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Congé éducation

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Vif : "Région bruxelloise: du changement en vue pour booster la formation continue".

Extraits de l'article publié par Le Vif

Pour augmenter le taux de formation continue, la Région bruxelloise se prépare à modifier les règles de congé-éducation, a annoncé mardi le ministre bruxellois de l’Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI).

[…] Toujours selon le ministre Clerfayt, le dispositif actuel fonctionne correctement mais souffre de quelques écueils que la réforme entend corriger. On constate notamment que les femmes sont sous-représentées (38%), les personnes porteuses d’un handicap ne disposent pas toujours d’un environnement de formation adapté ou encore les travailleurs à temps partiels sont exclus du dispositif.

[…]

Lire cet article sur le site levif.be (payant)

Le congé-éducation en Région de Bruxelles-Capitale

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Extrait de presse, L'Écho :"À Bruxelles, les temps partiels auront accès au congé-éducation".

Extraits de l'article publié par l'Écho

[…] Suite à la 6 e réforme de l’État, les Régions sont devenues compétentes en matière de congé-éducation. Ce dispositif permet à un travailleur de se mettre en congé de son employeur pour suivre une formation, tout en continuant à toucher son salaire, que les pouvoirs publics remboursent ensuite à l’entreprise. […]

[…] La réforme, qui a obtenu l’aval du gouvernement bruxellois en première lecture, entend donc donner accès à la formation aux temps partiels. Elle permettra aussi la formation à distance et sur son lieu de travail. Les femmes seules avec enfants devraient ainsi plus facilement pouvoir se former. La réforme vise aussi les personnes porteuses d’un handicap.

Réforme du congé-éducation

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Réformer le congé-éducation pour en faicliter l'accès à plus de travailleurs

Le congé-éducation payé est un mécanisme permettant aux travailleurs de se former tout en conservant leur salaire. Le coût de la formation est ensuite remboursé à l’entreprise par les pouvoirs publics.

Les écueils à améliorer

Transféré aux Régions dans le cadre de la sixième réforme de l’État, le dispositif actuel de congé-éducation fonctionne correctement mais souffre de quelques écueils.

On constate notamment que les femmes sont sous-représentées (38%), les personnes porteuses d’un handicap ne disposent pas toujours d’un environnement de formation adapté ou encore les travailleurs à temps partiel sont exclus du dispositif.

Par ailleurs, toujours dans le cadre du congé-éducation payé, les entreprises n’ont actuellement pas de plafond budgétaire. Ainsi deux entreprises, certes importantes, consomment à elles seules plus de 30% des 14,5 millions consacrés au congé-éducation payé.

Un taux de participation à la formation continue trop bas

En Belgique le taux de participation des travailleurs à la formation continue ne dépasse pas 44%. Pour les personnes faiblement éduquées, il est encore plus faible et atteint péniblement les 24%. À titre de comparaison, ce taux est de 64% en Allemagne.

Pourtant, augmenter ce taux de 44% est indispensable au regard des mutations à l’œuvre sur le marché de l’emploi et s’inscrit dans le cadre de l’apprentissage tout au long de la vie.

« Former continuellement ses travailleurs, c’est bon pour tout le monde ! Les entreprises ont besoin de collaborateurs possédant les dernières compétences, le marché de l’emploi doit pouvoir proposer des travailleurs compétents et les citoyens doivent bénéficier d’une formation adéquate pour réussir dans la vie. Il faut mobiliser tous les leviers permettant aux travailleurs de se former et se réorienter au gré de leur carrière ! », analyse Bernard Clerfayt.

Garantir le droit à se former

C’est pourquoi, pour augmenter ce taux de formation continue, Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a décidé de modifier le dispositif. Sur sa proposition, le gouvernement a marqué son accord en première lecture sur la réforme du dispositif congé-éducation payé. Objectif : garantir le droit à se former pour tous les travailleurs.

Comment améliorer l'accès au congé-éducation ?

Il sera possible de suivre des formations en distanciel et sur son lieu de travail. Ces nouvelles mesures permettront notamment aux femmes (cheffes de ménage monoparental) et aux personnes souffrant d’un handicap d’accéder plus facilement aux formations qu’ils souhaitent suivre. Le congé-éducation payé sera étendu aux travailleurs à temps partiels. Là aussi, les femmes, car ce sont elles qui travaillent majoritairement à temps partiel, pourront voir leur accès à la formation continue facilité.

Enfin, un plafond par entreprise de 700.000€ sera mis en place pour éviter certains effets d’aubaine.

« Se former tout au long de sa vie, c’est vital. Pour son développement personnel d’abord mais aussi pour progresser dans son métier, se reconvertir et s’adapter aux évolutions qu’elles soient numériques ou environnementales. C’est aussi vital pour le marché de l’emploi. Si le travailleur possède les bonnes compétences, il est assuré de rester attractif et de se créer de nouvelles opportunités de carrière. C’est ce que je plaide en tant que Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle : miser sur la formation ! », conclut Bernard Clerfayt.

Quelques autres infos à propos de la formation professionnelle :