La Région bruxelloise met fin à la cacophonie de ses adresses

La Région bruxelloise clarifie et authentifie ses adresses

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la Transition numérique et de la Simplification administrative, la Commission Affaires Economiques du Parlement bruxellois a donné son feu vert à un projet d’ordonnance visant mettre de l’ordre dans les adresses des Bruxellois, baptisé « Best Address ».

C’est un projet de longue haleine qui a atterri ce mercredi sur les bancs de la Commission affaires économiques du Parlement bruxellois. En effet, le projet, appelé « Best Address », est l’aboutissement de plusieurs années de travail au sein de différents niveaux de pouvoirs. L’objectif : unifier le référencement des adresses de l’ensemble de la Belgique.

« Cela fait des décennies que les administrations travaillent à établir une liste claire et complète de l’ensemble des adresses en Belgique. En plus de faciliter le travail des services publics, elle permettra de s’attaquer durablement aux marchands de sommeil, un fléau qui sévit depuis longtemps en Région bruxelloise. En liant chaque ménage à une adresse et un numéro de boîte unique, les services d’inspection seront mieux armés pour contrôler les logements », se réjouit Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois.

Ce travail permettra d’établir une liste exhaustive et fiable de toutes les adresses du territoire belge afin de constituer une source authentique et de pouvoir s’y référer.

Concrètement, cette liste permettra de sauver des vies lorsque les services de secours doivent se rendre à une adresse sans risque de se tromper. Elle permettra aussi de réduire considérablement les retours courriers, notamment lors de l’envoi des convocations électorales. Enfin, les données pourront communiquer entre elles ce qui permettra notamment d’éviter qu’une société établisse son siège social à une adresse qui n’existe pas.

En Région bruxelloise, la base de données Brussels Urbis, qui fait référence tant auprès des administrations que des acteurs académiques ou toute institution requérant une information certifiée, est orchestrée par le CIRB, le Centre Informatique de la Région bruxelloise, qui la diffuse en ligne gratuitement. Celle-ci devra toutefois encore être complétée des numéros de boîte et tenue à jour par les communes pour pérenniser le projet grâce à Urbis Adress, l’outil développé par le CIRB.

Après avoir obtenu le feu vert de la Commission des affaires économique, l'ordonnance « Best Address » sera soumis au vote du parlement en séance plénière dans les prochaines semaines.

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Soutien au secteur culturel

Soutien au secteur culturel : le gouvernement bruxellois renouvelle ses aides

Hier lundi 12 octobre, le gouvernement bruxellois a renouvelé son soutien au secteur culturel. Une nouvelle prime de 2.000€ sera accordée aux 246 structures culturelles bénéficiaires de la première aide. Pour celles qui n’en auraient pas bénéficié, une demande peut être introduite auprès de Bruxelles Économie et Emploi. Elles percevront une prime de 4.000€.

« La culture, c’est tout ce qui fait que Bruxelles est Bruxelles. Il est important d’en soutenir les principaux acteurs, les structures mais aussi les travailleurs. J’espère que la prolongation de ces aides pourra être une nouvelle bouffée d’air frais leur permettant de développer leur créativité au profit de la culture bruxelloise », déclare Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Le deuxième soutien au secteur culturel, lui aussi renouvelé

L’aide financière aux intermittents est aussi reconduite et les forfaits augmentés. Les montants sont établis selon leur situation. Les intéressés devront renouveler leur demande sur le site actiris.brussels. Voici les conditions d’octroi :

  • 2.000 € maximum pour les travailleurs ayant bénéficié entre le 1er juin et le 30 septembre 2020 de revenus s’élevant à maximum 3.000€ nets
  • 1.500€ maximum pour les travailleurs ayant bénéficié entre le 1er juin et le 30 septembre 2020 de revenus s’élevant à  maximum 4.000€ nets
  • 1.000€ maximum pour les travailleurs ayant bénéficié entre le 1er juin et le 30 septembre 2020 de revenus s’élevant à maximum 5.000€ nets

Dans le secteur culturel comme ailleurs, le travail à temps partiel et temporaire a des conséquences dramatiques dès lors qu’un ralentissement ou un arrêt de l’activité survient. Ces aides sont indispensables pour les intermittents du secteur culturel qui risquent de basculer dans la précarité.

Des aides vitales pour un secteur durement touché par la crise

Le secteur de la culture a été très fortement touché par la crise du coronavirus et en subit encore les conséquences aujourd’hui. Afin d’aider non seulement les structures du secteur mais également leurs travailleurs, le gouvernement bruxellois avait instauré, cet été, deux aides exceptionnelles.

Lors de la première mesure de soutien au secteur culturel, 1.572 décisions d’octroi ont été validées au bénéfice des intermittents, pour un montant total de 1.538.000€.

Quant aux 246 structures, elles ont pu bénéficier de la prime de 2.000€ pour un montant total de 492.000€.

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Alternative à l'expérimentation animale

Le Ministre du Bien-être animal Bernard Clerfayt soutient les alternatives à l'expérimentation animale

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois du Bien-être animal, le gouvernement bruxellois a approuvé l’octroi d’un montant de 60.000€ à la VUB afin de développer et tester une méthode alternative à l'expérimentation animale

Une solution in vitro pour remplacer l’expérimentation animale

Depuis plusieurs années, la VUB recherche des méthodes alternatives à l’expérimentation animale. Dans ce projet, elle souhaite développer un nouveau modèle in vitro, n’impliquant pas d’animaux d’expérience, et qui soit efficace pour l’homme et qui puisse aider à soigner la fibrose du foie. Cette maladie concerne environ un quart de la population mondiale. Il s’agit de la maladie du foie la plus courante et pour laquelle il n’existe à ce jour aucun traitement.

Normalement, dans ce type de recherches, on utilise exclusivement des animaux d’expérience, surtout des souris. En plus de la souffrance animale, pertinence de cette pratique est discutable en raison des grandes différences qui existent entre la souris et l’être humain. Résultat : malgré plusieurs années de recherche, il n’existe toujours pas de traitement efficace. 

« La science a évolué et a fait naître des alternatives n’impliquant pas d’animaux de laboratoire, basées sur des cellules humaines et qui donnent des résultats plus pertinents pour l’homme. Il est donc crucial de permettre le développement de ce type de méthode et de maintenir l’objectif visant à supprimer toute expérimentation animale », s’enthousiasme Bernard Clerfayt.

Travailler directement sur des cellules humaines, un espoir de voir disparaître l’expérimentation animale

Les chercheurs ont ainsi développé un modèle expérimental sur base de cultures cellulaires. Cela présente l’avantage de ne plus devoir utiliser d’animaux de laboratoire et d’être plus proche du modèle humain car il provient directement de cellules humaines. L’abandon de l’expérimentation une alternative à l'expérimentation animale existe fait l’unanimité.

Le contrôle des asbl communales effectif ce 1/12/2020

Les asbl communales contrôlées dès le 1er décembre

On se souvient du scandale du SAMU social. La commission d’enquête parlementaire avait mis en lumière l’importance du contrôle à exercer sur les asbl communales.

Ces asbl communales gèrent des activités très utiles pour les Bruxellois comme les centres sportifs, piscines, services de prévention, etc.

Sur proposition du gouvernement précédent, le parlement bruxellois avait voté une ordonnance visant à rendre plus transparentes ces près de 130 asbl communales, et à exercer un contrôle efficient sur leur gestion.

Ce vendredi 2 octobre, le parlement a voté une ordonnance préparée par le Ministre des Pouvoirs locaux Bernard Clerfayt, modifiant l’article 100.

Pourquoi cette modification ?

Un certain nombre d’obligations imposées aux communes exigent la mise en conformité des statuts de toutes ces asbl communales. L’ordonnance arrêtait initialement l’échéance du 1 septembre 2020.

Il est évident qu’avec les obligations auxquelles les communes ont dû faire face depuis la crise sanitaire et l’impossibilité durant la période de confinement de réunir les conseils d’administration des asbl communales, les procédures de mise en conformité des statuts ne pouvaient être finalisées pour cette date.

Les statuts doivent intégrer l’obligation d’accueillir un membre de l’opposition communale, de respecter la parité de genre, d’élaborer un plan de gestion adopté en Conseil communal mais aussi de lui transmettre toutes les décisions des organes des asbl : PV des conseils d’administration, marché public, etc.

Il n’était pas question pour le Ministre de Pouvoirs locaux de laisser le moindre flou quant à la nécessité de répondre aux nouvelles obligations, c’est pourquoi il a estimé important de fixer par ordonnance un nouveau délai au 1er décembre 2020.

« Une demande légitime au regard de la gestion de la crise sanitaire durant laquelle les communes ont dû faire face à une charge de travail importante », justifie Bernard Clerfayt Ministre bruxellois des Pouvoirs Locaux.

Le contrôle sur les asbl communales sera effectif dès le 1er décembre.

Vu la quantité de données à traiter, et dans le but de rendre le contrôle effectif le plus rapidement possible, l’obligation de transmettre les documents in extenso a été suspendue durant une période transitoire de 24 mois. Les listings des actes seront cependant transmis à l’administration régionale via les communes.

« Les actes de gestion des organes des asbl devront être transmis aux administrations communales et resteront accessibles de manière transparente à tous les conseillers communaux. Pendant deux ans, la tutelle ne recevra pas automatiquement ces actes, mais elle pourra toujours y avoir accès et les vérifier. Les asbl communales seront donc contrôlables et contrôlées », conclut le Ministre bruxellois.

Les mesures pour l’emploi à Bruxelles

Mesures pour l'emploi à Bruxelles

Comment réagir face à cette crise économique inédite, pour soutenir l’emploi ? Presque une gageure diront certains.

L’enjeu est pourtant essentiel pour l’emploi des Bruxellois touchés par la crise du Covid-19. C’est le moment de l’action, voilà le leitmotiv du Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt.

Pour les nouveaux chercheurs d’emploi, le facteur temps est en effet déterminant. Il faut leur permettre de rebondir le plus rapidement possible. Sans pour autant oublier tous les chercheurs d’emplois qui doivent continuer à bénéficier des accompagnements et des formations en cours. Mettre l’accent là où c’est nécessaire, sans hypothéquer les processus d’accompagnement en cours. Ce double objectif justifie l’échelonnement des mesures pour l’emploi à Bruxelles.

L’ensemble des mesures pour l’emploi à Bruxelles représente un effort important pour la Région. Le Ministre bruxellois veut cependant concerner tous les décideurs politiques : « nous mettons en place des solutions, mais sans un plan de relance fédéral à la hauteur de ceux des pays voisins et coordonné avec le plan européen, ces mesures ne peuvent porter tous les effets escomptés ». Pour chiffrer ces attentes, rappelons que l’Allemagne a un plan de relance à 135 milliards, la France à 100 milliards. Nous devrions avoir un plan de relance proportionnellement équivalent, soit d’un montant entre 17 et 18 milliards.

Le « Fonds Rebond » pour l’emploi à Bruxelles

Tout travailleur licencié dans le cadre d’une faillite bénéficiera d’un accompagnement en adéquation avec ses compétences. Objectif : orienter les travailleurs vers les secteurs les plus porteurs d’emploi, le domaine d’activité initial du travailleur ne devant pas être un frein. L’important travail de concertation avec les partenaires sociaux autour de la modélisation de ce dispositif devrait aboutir prochainement. Le « Fonds Rebond » sera rétroactif au 1/9/2020. Le budget de cette mesure est de 875.000 € en 2020. 3,5 millions € en 2021

Activa-19, la nouvelle aide à l’emploi pour les Bruxellois

Activa-19 sera opérationnelle dès le 1er janvier prochain. Ciblée et limitée dans le temps, elle est accessible pour tous les Bruxellois qui ont perdu leur emploi depuis le début de la crise, entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021. Les jeunes sortis des études et inscrits comme chercheurs d'emploi, peuvent aussi activer la prime Activa-19.

Objectif : donner un avantage supplémentaire aux chercheurs d’emploi bruxellois. Voici les modalités d’octroi :

  • Les diplômés du secondaire ou en-deçà de cette certification activeront une prime d’embauche mensuelle de 800 € durant 6 mois, valable aussi pour les nouveaux inscrits sortant des études.
  • Les diplômés du supérieur activeront une prime d’embauche mensuelle de 500 €, également durant 6 mois.

Un budget de 30 millions est prévu en 2021 et de 15 millions en 2022.

Renforcer l’offre de formation

L’acquisition et le renforcement des compétences qu’elles soient linguistiques, numériques ou liés à un métier doit devenir un passage obligé pour les chercheurs d’emploi. Les chercheurs d’emploi seront invités à mettre à niveau leur compétences. Ils seront accompagnés pour cibler leur formation en fonction des besoins du marché du travail bruxellois. Voici les grands axes prioritaires :

  • Renforcer quantitativement et qualitativement l’offre de formation en présentiel et à distance (e-learning) en ciblant à la fois les chercheurs d’emplois et les travailleurs en chômage économique
  • Proposer des formations courtes liées directement à un métier en demande
  • Développer les outils techniques et pédagogiques liés à la formation à distance : contenus à forte valeur ajoutée, coaching et accompagnement
  • Assurer la gratuité des formations à distance pour les travailleurs en chômage économique

Le budget prévu pour cette mesure est de 900.000€ en 2020 et de 3.600.000€ en 2021.

Accompagnement renforcé

Les chercheurs d’emploi plus nombreux devront être accompagner. En parallèle, il faut continuer à digitaliser une partie des services d’Actiris tout en veillant à ne pas accentuer la fracture numérique. Pour faire face à cette évolution, 330.000 € sont alloués en 2020, 7.9 millions en 2021 et 8 millions en 2022

Remettre les indépendants qui ont dû renoncer à poursuivre leur activité sur les rails

Un indépendant bruxellois victime de faillite doit pouvoir réagir rapidement. Dès lors, entamer une nouvelle trajectoire professionnelle via le dispositif «Article 60» présente des avantages : accès au droit aux allocations de chômage, acquérir une nouvelle expérience professionnelle, bénéficier de formations spécifiques et adaptées au développement de ses compétences, bénéficier d’un accompagnement professionnel et social. 19 accompagnateurs référents seront financés et 300 postes d’emploi d’insertion seront financés. Le budget alloué à cette mesure est de 300.000 en 2020. 2,95 millions en 2021

Soutien au secteur social et de la santé

100 nouveaux postes ACS seront attribués aux secteurs socio-sanitaires pour une durée d'un an. Au-delà de ce terme, les ministres compétents pourront continuer à soutenir les structures concernées. Ces postes seront octroyées via un appel à projets. Le budget annuel alloué est de 4.550.000€.

Aides à l’autocréation d’emploi et aux coopératives d’activité

La Région bruxelloise dispose de deux mécanismes efficaces : la prime indépendant et les coopératives d’activités. La prime va être boostée et les montants augmentés dès le début 2021 avec effet rétroactif au 1/09/2020  :

  • 1250 € le premier mois
  • 1.000 € le second,
  • 750 € le troisième
  • 500 € les 3 derniers mois (au lieu de 250 les mois 5 et 6)

Les coopératives d’activités seront mobilisées pour accompagner les entrepreneurs ou indépendants victimes de faillite ou en mauvaise santé économique à la suite de la crise du Covid-19. Un accompagnement spécifique et sur mesure pourra être mis en place pour cibler leurs besoins en vue de développer une activité économique porteuse.

Pour accompagner les entrepreneurs en quasi faillite, la première coopérative de « repreneuriat » en Belgique sera mise en place. Cette structure vise à éviter la mise au chômage des entrepreneurs (et de leur personnel) à la suite d’une fin d’activité résultant de la crise Covid-19. La coopérative offrira du portage entrepreneurial aux entrepreneurs en difficulté importante, au stade de quasi faillite ou ayant dû cesser leur activité, dans le but de la relancer.  Ils pourront redémarrer leur activité dans cette entreprise mutualisée et ils bénéficieront de services divers tels que : comptabilité, communication, relance clients et contentieux, groupe de soutien inter-entrepreneurs, accompagnement personnel et au développement du projet, etc.

Le budget prévu pour cette mesure est de 140.000 € en 2020 et de 850.000 € en 2021.

Autres actualités emploi :

Actiris partenaire de Google pour faciliter la recherche d’emploi

Actiris partenaire de Google pour faciliter les recherches d’emploi

Actiris s’engage, avec plusieurs opérateurs belges, dans un partenariat avec Google pour offrir aux chercheurs d’emploi des résultats de recherche plus pertinents et plus affinés.

D’ici quelques semaines, il sera plus facile de trouver les offres d’emploi qui correspondent mieux à la requête formulée dans le moteur de recherche Google. « Grâce au partenariat avec Google, non seulement Actiris renforce sa stratégie de transformation digitale mais renforce également le référencement de ses offres d’emplois et augmente ainsi leur visibilité auprès des chercheurs d’emploi. De quoi convaincre les employeurs, encore trop méfiants, de travailler avec Actiris pour leurs recrutements » précise le Ministre bruxellois de l’Emploi.

Comment ça marche ?

Toute personne à la recherche d’un poste vacant via Google Search trouvera d’ici quelques semaines un premier aperçu des offres d’emploi publiées sur les sites web des partenaires, dont Actiris, dans les résultats de la recherche. 

En cliquant sur l'un des résultats de la recherche, l'utilisateur reçoit des informations plus précises comme une description de l'entreprise et du poste

Les personnes qui souhaitent postuler seront ensuite redirigées vers le site web d’Actiris ou d’un autre partenaire et pourront y poser leur candidature. 

La nouvelle fonction de recherche d'emploi permet aux utilisateurs de faire des recherches en fonction du lieu, du secteur d'activité et du temps plein/temps partiel.

Pour rester informés des nouveaux postes vacants, les utilisateurs peuvent créer une notification par mail et enregistrer la recherche, y compris les paramètres de filtrage.

Visibilité accrue des offres d’Actiris sur Google

En optimisant le référencement de ses offres d’emploi d’Actiris sur Google, Actiris améliore leur visibilité. Simultanément, l’Office bruxellois de l’emploi améliore l’accès à ses propres services en ligne. Voilà deux effets favorables de ce partenariat avec Google, au bénéfice de tous les chercheurs d’emploi bruxellois. Alors que le nombre de chercheurs d'emplois est en hausse, il est important de faciliter la recherche sur Google pour que ceux-ci trouvent plus rapidement les employeurs qui recherchent des profils leur correspondant mieux.

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«Il y a urgence de formation au numérique»

Bernard Clerfayt officialise l'implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral

Le Ministre de la Transition numérique Bernard Clerfayt a officialisé ce mercredi 16 septembre l’implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral.

Pour les chercheurs d’emploi et les entrepreneurs bruxellois, ce nouvel attelage est un atout pour l’efficacité de la formation au numérique, à tous les niveaux de compétence.

Faire toujours mieux pour permettre aux Bruxellois de décrocher un emploi

Former plus de Bruxellois chercheurs d’emploi au numérique, un objectif à atteindre de toute urgence. Car la crise que nous connaissons a accéléré le processus de digitalisation au sein des entreprises, dans tous les secteurs d’activité.

Il était donc crucial que le service public de formation se rapproche davantage des entreprises et notamment de celles actives dans le secteur du numérique. L’implantation des formations au numérique de Bruxelles Formation chez BeCentral répond à cet objectif. Be-central regroupe une cinquantaine d’organisations privées (des start-ups et des écoles) et forme quotidiennement environ 500 personnes. Dès lors, rien de plus naturel pour Bruxelles Formation que d’y emménager son centre dédié à la formation en ligne et à l’inclusion numérique en vue d’y créer des partenariats avec les entreprises privées !

« Oui, il y a urgence de formation. Et oui, il y a urgence de formation au numérique. »

Bernard Clerfayt s’explique et donne toute la mesure du phénomène : « Aujourd’hui, le digital est partout et nous pousse à nous adapter et développer de nouvelles compétences. C’est d’autant plus vrai pour les chercheurs d’emploi.

On ne cesse de le répéter, la digitalisation de notre économie va entrainer de nombreux bouleversements. Ce constat met tout le monde sous pression. Les acteurs économiques d’abord. Mais également les travailleurs et les futurs travailleurs.

Sur le marché belge du travail, la digitalisation impactera 4,5 millions de travailleurs qui devront remettre leurs compétences à niveau, dont 656.000 à Bruxelles.

Pourtant, beaucoup de chercheurs d’emploi bruxellois n’ont pas les bases de cet apprentissage et restent dans ce qu’on appelle communément “ la fracture numérique ” ». Et de rappeler pour conclure que « chaque formation est une corde supplémentaire à l’arc des chercheurs d’emploi ».

Bernard Clerfayt, Ministre de la Transition numérique, officalise l'implantation de Bruxelles Formation chez BeCentral, pour ce qui concerne les formations au numérique en Région Bruxelloise. Ici avec les responsables des deux organisations.

24 heures climat : dénicher les pépites bruxelloises

24 heures climat : Bernard Clerfayt invite les proteurs de projets à s'inscrire.

Le plan d’action défini par le Conseil européen en octobre 2014 est plus que jamais d’actualité. Il fixe à 40% au moins la réduction des émissions de gaz à effet de serre et vise à augmenter la part des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de 32 %.

Pour montrer comment ces priorités prennent forme, le studio bruxellois de la World Press Club Alliance for Climate permet aux porteurs de projets bruxellois qui s'inscrivent dans la lutte contre le réchauffement climatique, de valoriser leurs actions lors des 24 heures climat qui auront lieu ce vendredi le 23 octobre. L'événement bénéficiera d'une diffusion mondiale.

Inscrivez votre projet avant le 30 septembre pour les 24 heures climat

En vous inscrivant vous permettrez peut-être à votre activité ou projet de gagner en visibilité. Donnez une chance supplémentaire à votre entreprise, association ou administration communale ou régionale qui développe ou projette une ou des actions s’inscrivant dans la lutte contre le réchauffement climatique. Pour participer, complétez ce formulaire avant le 30 septembre. Votre proposition sera soumise au Comité de sélection spécifiquement organisé pour élire les projets bruxellois. A la clé, pour les projets retenus, des capsules vidéo seront réalisées par des professionnels.

Lutter contre le changement climatique grâce au numérique, et créer de l’emploi

Toutes les initiatives de terrain sont importantes pour atteindre les objectifs climat 2030. Qu’elles soient publiques ou privées, ou encore portées par des citoyens ou associations.

Pour le Ministre bruxellois Bernard Clerfayt, « il y va de la sauvegarde de conditions de vies durables pour tous. De plus, bon nombre de ces projets intègrent les technologies du numérique pour optimiser la production industrielle ou la consommation énergétique des bâtiments par exemple. Et la plupart d’entre eux génèrent des emplois durables et locaux ».

La Région bruxelloise doit valoriser ses nombreux atouts

Mobilité, économie circulaire, gestion des déchets, finance durable, qualité de l’air, gestion de l’eau, biodiversité, énergies ou construction basse énergie, législation environnementale, etc., les secteurs d’activité éligibles sont étendus. Bon nombre de secteurs sont concernés et Bruxelles regorge d’initiatives qui s’y développent.

S'agissant d'un événement bénéficiant d'une couverture médiatique mondiale, 24 heures climat est une belle opportunité pour la Région bruxelloise pour valoriser les savoir-faire et les initiatives qui émergent et grandissent sur son territoire. Pendant 24 heures, chaque fuseau horaire l’un après l’autre en donnera le live à différents clubs de presse.

Une initiative pour promouvoir la production créative et culturelle

National Artist Supermarket

En 2019, l’événement bruxellois « National Artist Supermarket » avait réuni 10.000 passionnés d’art, nationaux et internationaux. Arts plastiques, mode, design, cinéma, gastronomie, édition, musique, arts numériques et performance, autant de disciplines représentées qui avaient permis aux exposants d’accroitre leur visibilité. Un bénéfice pour le secteur de la production créative

À voir en ligne et au cœur de la ville

L’asbl «Nationa(a)l» souhaite renouveler l’expérience cette année en développant une plateforme E-market, afin de compenser la limitation à 200 personnes présentes simultanément. Cette édition 2020 aura lieu du 10 au 20 décembre 2020, dans la nouvelle White Box d’exposition du FULL CIRCLE HOUSE, situé Chaussée de Vleurgat, 89 à 1050 Ixelles.

Un secteur créatif et créateur

L’importance de cet événement est évidente et renforcée en cette période de crise. Au-delà des avantages pour les créateurs exposants, soulignons que l’activité culturelle et créatrice en Région bruxelloise génère 11,5% de l’emploi. Les organisateurs font aussi remarquer la forte valeur ajoutée de la production artistique et culturelle qui en fait un secteur stimulant pour l’ensemble de l’économie régionale.

Pareil événement contribue également à l’image de Bruxelles, en faisant la promotion des savoir-faire et de la créativité́ artistique. En véhiculant un sentiment d’excellence à l’égard nos industries créatives, on favorise l’attractivité pour un tourisme qualitatif et on favorise la collaboration internationale.

Appel à contributions

«Nationa(a)l» veut aussi favoriser les habitudes de consommation locale en ouvrant ce supermarché artistique au cœur de Bruxelles. Les initiateurs estiment qu’en cette période de crise, la découverte de nouveaux créateurs nourrit nos imaginaires « pour amener la société à repenser le monde de demain ».

Les initiateurs font largement appel à tous les acteurs à prendre part à cette démarche. Le gouvernement bruxellois examine leur demande. Le secteur privé et pourquoi pas les particuliers sensibles aux difficultés que rencontrent aujourd’hui plus que jamais les artistes sont invités à participer pour que cet événement soit une réussite.

Plus d’informations sur le site des organisateurs : https://www.nationalstore.be

Le bilinguisme doit-il être renforcé à Bruxelles?

Débat sur le bilinguisme à Bruxelles dans le carde de l'émission Versus sur BX1

Le bilinguisme à Bruxelles était à l'ordre du jour du débat lancé par l’émission Versus, diffusée ce mercredi 9 septembre par la chaîne bruxelloise BX1.

Voici rapporté l’essentiel des propos du Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt. Il rappelle d’abord le principe de base en la matière. Vous pouvez aussi visionner le débat de l'émission Versus sur le site de BX1.

« Que les langues officielles à Bruxelles restent le français et le néerlandais et que le service public aux Bruxellois doive être garanti dans ces deux langues reste une évidence. Même s’il est vrai que bien d’autres langues soient parlées en Région bruxelloise. »

Des exigences qui privent les Bruxellois d’emplois

En ce qui concerne l’usage des langues dans les administrations, la loi date des années 60 ! Celle-ci établit la proportion minimale d’un quart de fonctionnaires néerlandophones dans les communes, alors que la proportion d’habitants néerlandophones dans la plupart des communes bruxelloises oscille entre 5 et 15%. Cette disproportion prive les francophones d’emploi. Et dans les administrations régionales, cette proportion minimale imposée par la loi représente jusqu’à 30%, souligne le Ministre de l’Emploi.

Brulingua, un service mis en place par Actiris

Mais quoiqu’il en soit, le Ministre a tenu à rappeler que beaucoup de solutions sont mises en place en Région bruxelloise pour l’apprentissage des langues. Chez Actiris dont il est le Ministre de tutelle, le service Brulingua a été instauré par Didier Gosuin lors de la mandature précédente. Aujourd’hui, le service est accessible à tous les Bruxellois.

« La réalité est ce qu’elle est »

En ce qui concerne le bilinguisme, « la réalité est ce qu’elle est, on ne trouve pas sur le marché de l’emploi autant de bilingues que nécessaire pour tous les postes administratifs ». Abordant la question spécifique de la police, Bernard Clerfayt précise que si seuls 30 à 40% des agents n’ont pas réussi l’examen de l’autre langue, cela ne signifie pas pour autant qu’ils ne puissent pas s’exprimer dans cette deuxième langue ni interagir avec les citoyens.

Les niveaux d’exigence sont-ils adaptés ?

Revenant sur l’enjeu essentiel de la question du bilinguisme à Bruxelles, le Ministre bruxellois évoque la question cruciale des niveaux d’exigence : « La vraie question du bilinguisme, des exigences linguistiques et des lois linguistiques, est de savoir si tous les niveaux d’exigence, pour tous les postes où ils sont d’application, sont légitimes ou pas. Avec l’exigence de 30% de néerlandophones, on ne trouve pas assez de Bruxellois néerlandophones. C’est un système qui prive les Bruxellois d’emplois.

Une Cité des langues pour concerter tous les acteurs

Répondant à la question de savoir quelle proposition pourrait permettre l’amélioration de l’emploi des langues et du bilinguisme à Bruxelles, Bernard Clerfayt présente un projet du Gouvernement bruxellois : « C’est inscrit dans l’accord de majorité, nous travaillons au projet de développer une cité des langues. Le but est de mettre ensemble les différents opérateurs pour permettre aux Bruxellois d’évaluer objectivement leur niveau de connaissance. Cette structure donnera alors des conseils d’orientation vers les formations les plus adaptées ».