«Cette crise révèle nos forces et nos faiblesses»

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Le Ministre Bernard Clerfayt est l'invité de LN24

(Article compte-rendu de l’interview donnée par Bernard Clerfayt sur LN24 ce vendredi 10/04/20)

À propos de la gestion de l’urgence sanitaire

Comme je le rappelais, on a besoin de masques, je peux comprendre que les chaînes d’approvisionnement soient perturbées, que c’est compliqué. Mais on voit tout de même que dans certains pays on distribue des masques devant des magasins ouverts. Il faudrait au moins le minimum, des masques pour les personnes en première ligne. Aujourd’hui on doit rester solidaires, aller jusqu’au bout. Après, il faudra un sérieux débriefing sur notre mode d’organisation.

Cette crise révèle nos forces et nos faiblesses. Nos forces : solidarité et résilience. Mais il y a des faiblesses, il faudra faire le bilan après.

Le secteur des titres-services

Les mesures prises par les pouvoirs publics visent à assurer les liquidités aux secteurs touchés pour éviter le plus possible les faillites et garantir des revenus aux ménages pour éviter les situations sociales dramatiques.

À mon niveau, pour les entreprises de titres-services, j’ai prévu une prime unique de 4000 euros. Pour les aide-ménagères en chômage temporaire la Région ajoute une prime complémentaire pour qu’elle conservent environ 95% de leur salaire.

La plupart de ces entreprises sont en arrêt d’activité. Le secteur, c’est 239 entreprises sur le territoire de la Région et plus de 20.000 aide-ménagères. Mais il reste un peu d’activité pour assurer des services à des personnes âgées ou dépendantes. Il y a aussi par exemple des couples de soignants qui ont besoin d’une aide pour leur ménage. Nous souhaitons le maintien de ces activités parce qu’elles sont essentielles.

En Région bruxelloise

Plus globalement, à Bruxelles, 180.000 travailleurs ont introduit une demande de chômage temporaire sur un total de 720.000. Tant que c’est du chômage temporaire, cela veut dire que les entreprises souhaitent maintenir le lien avec leurs travailleurs. Nous espérons qu’il s’agit d’une parenthèse.

En Région bruxelloise nous avons mis en place la prime de 4000 euros pour les entreprises forcées de fermer. Nous réfléchissons à un deuxième train de mesures pour tous les secteurs qui n’ont pas été visés, pour les entreprises qui ont une perte partielle de leur revenus. Il est clair cependant que nous n’allons pas pouvoir nous pouvoirs publics recréer toute la valeur qui a été perdue

Malheureusement on peut craindre une réduction d’activité dans certains secteurs. 8% de perte du PIB, cela risque de produire un chômage plus durable dans les mois qui viennent. C’est une mauvaise nouvelle mais ces chômeurs qui vont sortir du travail ont leurs compétences et l’objectif sera de soutenir une reprise la plus rapide possible. On a un grand besoin de coordination, l’Europe a débloqué des moyens.

Le rôle stabilisateur des pouvoirs publics

C’est une situation de crise comme il n’en arrive pas souvent. Il faut éviter qu’elle ne s’aggrave. Il faut donc dépenser de l’argent public pour éviter cela. Les dépenses qui sont faites maintenant en plus des budgets courants permettent d’amortir la crise et de préparer les conditions de relance. Les pouvoirs publics ont à jouer ce rôle de stabilisateur.

Ces sont des montants qui vont être empruntés sur les marchés. Ce mécanisme permet de prévenir des situations beaucoup plus graves. Que ferait-on si l’indemnisation du chômage temporaire n’était pas assurée ? Cela coûtera beaucoup, c’est de l’emprunt. Pour limiter l’impact de cette dette il faut miser sur une croissance économique forte après la crise.

3 mesures pour soutenir les aide-ménagères et les entreprises de titres-services

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mesures pour soutenir les aide-ménagères et les entreprises de titres-services

Pour soutenir les aide-ménagères et les entreprises de titres-services, augmenter l’intervention de la Région, des mesures fortes sont prises à l’initiative du Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt, en cette période de pandémie.

«Nous devions envoyer un signal fort au secteur des titres-services et aux aide-ménagères. Leur salaire de base est très faible. Vivre ou survivre avec le chômage temporaire s’avère dès lors compliqué voire impossible.», avait déjà fait remarquer le Ministre interviewé sur BXI. Les mesures annoncées sont effectives, les voici :

Soutien aux aide-ménagères

Les salaires sont bas dans le secteur des titres-services, avec un nombre très important de travailleuses et travailleurs à temps partiel (82%).

Le chômage temporaire signifie donc pour bon nombre d’entre elles un revenu mensuel inférieur à 1.000 €, sans aucun autre avantage comme, par exemple, les  chèques-repas.

C’est pourquoi, les aide-ménagères des entreprises ayant leur siège social en Région bruxelloise et qui travaillent sur le territoire de la Région, percevront une indemnité supplémentaire de 2,5 € brut/heure.

Un forfait pour chaque entreprise de titres-services

Une aide forfaitaire de 4.000 € est octroyée aux entreprises de titres-services ayant leur siège social en Région bruxelloise. Cette aide est automatique et sera versée via la société émettrice, Sodexo.

L’intervention de la Région augmentée

Afin de permettre aux entreprises encore actives d’acheter le matériel complémentaire nécessaire pour protéger tant leurs aide-ménagères que leurs clients, celles-ci bénéficieront, à partir du 1er avril et pour la durée de la crise, une intervention régionale majorée de 2 €, soit 16,60 € au lieu de 14,60 € par titre. Cette aide permet, par ailleurs, de garantir un minimum de services pour les personnes les plus dépendantes des activités titres-services, notamment pour effectuer leurs courses ménagères.

Titres-services : Les aide-ménagères pourront toucher jusqu’à 95% de leur salaire

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, le gouvernement bruxellois a adopté trois mesures permettant de soutenir le secteur des titres-services, la première dédiée aux entreprises, les deux autres à ses travailleuses et travailleurs.

On l’a déjà dit, le secteur des titres-services est lui-aussi fortement impacté par la crise du coronavirus, mettant les entreprises et les travailleurs du secteur dans des situations tendues.

Si une première piste avait été envisagée, celle-ci nécessitait l’accord du fédéral pour exonérer les entreprises du paiement des cotisations sociales. A ce jour, nous n’avons toujours pas obtenu de réponse à nos sollicitations.

Le gouvernement bruxellois a donc décidé de trois nouvelles mesures limitées à la crise du coronavirus, pour maintenir à flot le secteur des titres-services.

1. Aide forfaitaire aux entreprises

Une aide forfaitaire de 4.000 € est octroyée aux entreprises de titres-services ayant leur siège social en Région bruxelloise. Cette aide est automatique et sera versée par la société émettrice, Sodexo.

2. Mesure de soutien aux aide-ménagères

Le secteur des titres-services se caractérise notamment par des bas salaires. Le salaire moyen est de 11,65 € brut/heure, avec un minimum de 11,07 € brut/heure. On y compte aussi un nombre très important de travailleuses et travailleurs à temps partiel. 18% des travailleurs ont un temps plein, 71% sont entre un temps plein et un mi-temps et 11% occupent moins d’un mi-temps.

Le chômage temporaire permet aux aide-ménagères d’être soutenues mais vu leur situation, la très grande majorité de celles-ci vont se retrouver avec un revenu mensuel inférieur à 1.000 €, sans aucun autre avantage comme, par exemple, les  chèques-repas.

C’est pourquoi, les aide-ménagères des entreprises ayant leur siège social en Région bruxelloises et qui travaillent sur le territoire de la Région, percevront une indemnité de 2,5 € brut/heure de chômage temporaire. Cette aide sera versée par Sodexo aux entreprises qui devront ensuite verser celle-ci à leurs aide-ménagères.

3. Augmentation de l’intervention régionale

Afin de permettre aux entreprises encore actives d’acheter le matériel complémentaire nécessaire pour protéger tant leurs aide-ménagères que leurs clients, celles-ci bénéficieront, à partir du 1er avril et pour la durée de la crise, une intervention régionale majorée de 2 €, soit 16,60 € au lieu de 14,60 € par titre. Cette aide permet, par ailleurs, de garantir un minimum de services pour les personnes les plus dépendantes des activités titres-services, notamment pour effectuer leurs courses ménagères.

« Nous devions envoyer un signal fort au secteur des titres-services et aux aide-ménagères. Leur salaire de base est très faible. Vivre ou survivre avec le chômage temporaire s’avère dès lors compliqué voire impossible. Grâce au complément au chômage temporaire versé par la Région, les aide-ménagères  pourront bénéficier d’un montant allant jusqu’à 95% de leur salaire », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45

«Confiné mais connecté ! Suivez une formation en ligne»

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Formation en ligne

«Confiné mais connecté ! Suivez une formation en ligne», c’est l’accroche de la nouvelle campagne lancée à l’initiative du Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour promouvoir toutes les offres de formations à distance des opérateurs publics après des chercheurs d’emploi bruxellois. Voici dès à présent les liens qui donnent accès aux plateformes de formations.

L’objectif ? Être prêts pour la relance ! Plus les chercheurs d’emploi seront formés, plus ils augmenteront leurs chances de décrocher un emploi.

Les mesures de sécurité décidées par le fédéral ont déjà des conséquences : les offres d’emploi pour certains secteurs se raréfient. Dans le contexte qui s’annonce, augmenter son employabilité en continuant à se qualifier doit être un objectif pour les chercheurs d’emploi.

« En mettant à profit cette période de confinement en suivant une ou plusieurs formations, les chercheurs d’emploi vont améliorer leurs compétences et leurs connaissances. Plus les chercheurs d’emploi seront formés, plus ils augmenteront leurs chances de décrocher un emploi », ambitionne Bernard Clerfayt.

Cours de langues, bureautique, marketing digital, comptabilité… les formations sont gratuites et disponibles pour tous les chercheurs d’emploi bruxellois.

Confiné mais connecté ! - Les chercheurs d’emploi bruxellois invités à suivre une formation en ligne

Communiqué de presse

A la demande de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Actiris et Bruxelles Formation invitent les chercheurs d’emploi bruxellois à se former en ligne durant la crise du coronavirus. Une mesure supplémentaire qui permet aux chercheurs d’emploi d’améliorer leurs compétences pendant la période de confinement, alors 2/3 des chercheurs d’emploi bruxellois ont un niveau de qualification faible ou un diplôme qui n’est pas reconnu en Belgique.

Les mesures de sécurité décidées par le fédéral entrainent de nombreuses conséquences. Les citoyens doivent rester chez eux. Les offres d’emploi pour certains secteurs spécifiques se raréfient. Actiris et Bruxelles Formation ont basculé vers le 100% digital. C’est aussi l’occasion pour les chercheurs d’emploi d’améliorer leurs compétences et de se former à distance.

« Nous devons être prêts pour la relance. En mettant à profit cette période de confinement en suivant une ou plusieurs formations, les chercheurs d’emploi vont améliorer leurs compétences et leurs connaissances. Plus les chercheurs d’emploi seront formés, plus ils augmenteront leurs chances de décrocher un emploi »,ambitionne Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Cours de langues, bureautique, marketing digital, comptabilité… L’offre de formations en ligne des opérateurs publiques s’est largement étoffée ces dernières années et propose des alternatives de choix aux formations en présentielles. Elles sont gratuites et accessibles à tous les chercheurs d’emploi bruxellois. Les cours de langues en français, néerlandais, anglais et allemand dispensés sur la plateforme Brulingua, sont eux disponibles gratuitement pour tous les Bruxellois âgés de plus de 18 ans.

Afin de faire connaître leur offre de formation en ligne et d’inciter les chercheurs d’emploi bruxellois à se former, Bernard Clerfayt a demandé aux administrations de sensibiliser ses usagers et de lancer une campagne de communication on-line intitulée « Confiné mais connecté ! Suivez une formation en ligne ». Celle-ci renvoie directement vers l’offre de formation des opérateurs publics.

Déjà, le nombre d’utilisateurs de PC-Skills, plateforme permettant d’améliorer ses connaissances en bureautique, a quadruplé, passant de 45 visiteurs par jour à 172. Pour Brulingua, on compte trois fois plus d’utilisateurs. En temps normal, 465 visiteurs en moyenne se connectent chaque jour sur la plateforme d’apprentissage des langues. Depuis le début du confinement, on est à une moyenne journalière de 1300 utilisateurs.

« Pour 2020, Bruxelles Formation avait un objectif de 2000 places de formation en ligne : vu les circonstances, nous prévoyons d’aller au-delà de cet objectif ! Nous le pouvons, nous sommes opérationnels pour accueillir des nouveaux chercheurs d’emplois grâce à notre catalogue de formation en ligne qui couvre 30 domaines pour un total de plus de 50.000 modules de cours distincts ! Se former c’est tout au long de la vie mais aussi en tous lieux, un réflexe à garder aussi après le confinement », affirme Olivia P’tito, directrice générale de Bruxelles Formation.

« En tant que fournisseur de solutions, Actiris encourage les chercheurs d’emploi bruxellois à mettre à profit cette période de confinement, pour étoffer leurs connaissances et leurs compétences professionnelles, en particulier linguistiques et digitales.  Il y a Brulingua et PC-Skills notamment : 2 formidables outils. Cette période est difficile pour chacun et chacune mais notre message est le suivant:  La collectivité vous propose de nombreux cours à distance gratuits. Ce confinement peut donc être une magnifique opportunité d’aller au bout d’une nouvelle formation. D’autant qu’à Bruxelles, 1 offre d’emploi sur 2 exige la connaissance de l’autre langue et que près de 3 sur 4 requièrent des connaissances bureautiques »,  explique Grégor Chapelle, directeur général d’Actiris.

En ce qui concerne la continuité de certaines formations auparavant assurées de manière présentielle et dorénavant données en ligne, 700 stagiaires de Bruxelles Formation et ses partenaires sont ou seront formés à distance dans des domaines allant de la comptabilité à la construction en passant par le digital. 

Aux côtés d’Actiris et de Bruxelles Formation, le VDAB Brussel participe également à la campagne de communication.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45
Pascale Hourman – Actiris – 0478 60 21 74
Selin Salun – Bruxelles Formation – 0499 58 83 41

Le Ministre Clerfayt étend les aides régionales aux entreprises de l'économie sociale

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Les aides de la Région bruxelloise pour l'économie sociale aussi

Les entreprises d’économie sociale occupent une place à part entière dans l’économie bruxelloise : productions locales, petite restauration, recyclage, réparation, logistique, services, etc.

Le Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt a voulu les aider à faire face à la crise sanitaire : «Il n’était pas normal, qu’en raison de leur statut, elles ne puissent avoir accès aux mesures de soutien mises en place en Région bruxelloise».

Le Gouvernement bruxellois vient donc d’adopter, sur sa proposition, une mesure leur accordant une prime unique de 4000 euros par unité d’établissement. 49 entreprises sont concernées en Région de Bruxelles-Capitale.

Cette aide au secteur est d’autant plus importante que, comme le rappelle le Ministre, «elles emploient des salariés particulièrement fragilisés ou bénéficiant de mesures d’insertion».

Cette prime fait partie d'un ensemble plus large de mesures destinées à soutenir les acteurs de l’économie sociale d’insertion en ces temps difficiles.

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Photo : épicerie-boulangerie de La ferme nos Pilifs

Covid-19 : 400.000€ pour aider les entreprises d’économie sociale d’insertion

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, les entreprises sociales d’insertion affectées par les mesures d’urgence pour limiter la propagation du Covid-19 pourront bénéficier d’une prime unique de 4.000€ par unité d’établissement. La prime fait partie d'un ensemble plus large de mesures destinées à soutenir les acteurs de l’économie sociale d’insertion en ces temps difficiles.

Les mesures de sécurité, décidées par l’Etat fédéral pour endiguer la propagation du COVID-19, impliquent notamment que les entreprises de l’horeca et certains commerces doivent partiellement ou entièrement fermer. Parmi elles, plusieurs entreprises sociales d’insertion.

Normalement exclues, en raison de leur statut, de toutes les aides économiques, le gouvernement bruxellois a décidé que toutes les mesures de soutien devront être accessibles aux entreprises sociales d’insertion agrées. Elles pourront ainsi bénéficier de la prime unique de 4.000€ par unité d’établissement, avec un maximum de 5 unités d’établissements.  L’objectif est de maintenir leurs activités d’insertion de chercheurs d’emploi particulièrement éloignés du marché du travail.   

Au total, on dénombre 49 bénéficiaires potentiels (46 ASBL et 3 sociétés coopératives) et 96 unités d’établissement. Pour un budget total de 384.000€

« Les entreprises sociales d’insertion sont elles aussi touchées de plein fouet par la crise sanitaire. Il n’était pas normal, qu’en raison de leur statut, elles ne puissent avoir accès aux mesures de soutien mises en place en Région bruxelloise. Cela est d’autant plus vrai que la nature de leurs activités a pour but de mettre à l’emploi des publics particulièrement fragilisés et dont le sort est particulièrement incertain en ces temps troubles. Nous devions leur envoyer un signal fort », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Un formulaire en ligne sera disponible prochainement sur le site de Bruxelles Economie Emploi