Budget des pouvoirs locaux en Région de Bruxelles-Capitale

Extrait de presse - Article de L'Écho - Le soutien régional aux communes bruxelloises maintenu malgré la crise

Extraits de l'article publié par L'Écho

[…] «Il était important, au vu du contexte de la pandémie et des dépenses qu’elle a engendrées pour les pouvoirs locaux que la solidarité de la région avec ses pouvoirs locaux perdure, voire se renforce», assure Bernard Clerfayt (DéFI) qui présentera ce mardi aux parlementaires le budget destiné aux pouvoirs locaux en 2022. Celui-ci atteint 767 millions en 2022 contre 709 à l’ajusté 2021, et ce malgré les difficultés financières de la Région bruxelloise.

(NDLR - Concernant la revalorisation salariale de agents)

[…]  «En 2024, le package pour les communes et les CPAS s’élèvera à 75 millions dont 56,6 millions, soit les trois quarts de la somme, seront pris en charge par la Région. Lors des précédentes revalorisations menées par Charles Picqué, la part régionale n’a jamais dépassé les deux tiers.»

(NDLR - Le Ministre évoquant la structure supra-communale pour les piscines communales)

[…]  «Le coût important empêche de déployer certains services. Par exemple d’ouvrir plus tard le soir faute de personnel, ce qu’on peut régler avec une mutualisation des ressources humaines et une coordination des horaires à l’échelle de la Région. L’idée est d’exploiter au maximum les piscines existantes avant de planifier d’éventuelles constructions supplémentaires.

(NDLR - Concernant les services numériques)

[…] la Région entend améliorer les logiciels utilisés par les 19 communes dans quatre domaines: gestion du personnel, facturation et budget, dossier social dans les CPAS et les interfaces destinées aux citoyens (comme un site web permettant de s’inscrire dans un club de sport ou de réserver des services de garderie.)

 

La garantie solution employeurs

Actiris: à Bruxelles, il faut ériger Actiris en compagnon de choix pour les entreprises

Extrait de l'article publié par Le Soir+

[…] A Bruxelles, l'un des chantiers en cours en matière de formation et d'emploi concerne les services d'Actiris . Son nom ? La « garantie solution employeurs ». Cette dernière part d'un constat : si les demandeurs d'emploi bruxellois doivent s'inscrire auprès de l'opérateur bruxellois de l'emploi, il n'en est rien pour les employeurs. Résultat : certaines offres d'emploi échappent au radar d'Actiris.
« En 2019, Actiris a reçu 35.063 offres d'emploi. Or, on sait qu'environ 100.000 contrats sont signés chaque année en région bruxelloise », précise Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l'Emploi. « Cela signifie qu'Actiris ne traite pas toutes les offres d'emploi existantes et qu'un travail doit être effectué à ce niveau. L'accent a été mis avec succès sur les demandeurs d'emploi pendant des années, maintenant il doit l'être sur les employeurs ».
La situation actuelle du marché de l'emploi constitue en ce sens une occasion à saisir. Les pénuries de main-d'œuvre sont importantes et représentent pour l'organisme bruxellois de l'emploi l'opportunité de s'ériger en compagnon de choix pour les entreprises en recherche de talents. « L'idée est qu'Actiris renforce sa relation avec les entreprises. Il nous revient souvent sur le terrain que ses services ne correspondent pas toujours aux attentes des employeurs », confie Bernard Clerfayt. « Il est indispensable de travailler main dans la main avec eux pour améliorer le matching . Si Actiris ne possède pas l'oiseau rare parmi ses demandeurs d'emploi, il peut négocier une mise à niveau des compétences, établir un chemin avec l'employeur grâce auquel un profil pourrait, endéans un délai raisonnable, répondre à ses besoins. »
Une formule qui a fait ses preuves
Cette « garantie solution employeurs » n'en est pour l'heure qu'à ses débuts, mais une grande enquête a été lancée par Actiris auprès de l'ensemble des secteurs professionnels bruxellois pour recueillir leurs attentes concrètes.
Cette initiative fait suite à l'opération « garantie solution jeune », instaurée en 2014 par le gouvernement bruxellois. Pour rappel, celle-ci offrait la possibilité aux moins de 25 ans de bénéficier d'un bilan de compétences auprès d'Actiris et de se voir aiguiller vers une solution : un emploi, un stage, une reprise d'études, une formation ou une validation de compétences. Cette garantie avait rencontré un franc succès.
« Les chiffres parlent d'eux-mêmes », insiste Bernard Clerfayt. « Entre 2013 et 2017, Bruxelles avait enregistré la plus forte diminution du taux de chômage des jeunes en passant de 33,6 % à 24,4 %. A titre de comparaison, Anvers était passé de 27,9 % à 26,3 %, Gand de 25,5 % à 23,6 %, Charleroi de 48 % à 40,5 % et Liège de 45,5 %à 41,8 %. »
Fort de cette réussite encourageante, l'opération avait été élargie par la suite à l'ensemble des demandeurs d'emploi primo-inscrits. Elle s'adressera désormais, d'ici quelques mois, aux employeurs, avec l'espoir d'une issue aussi positive. […]

Semaine de l'emploi organisée par Références

Emploi et formation en ligne

Extrait d'un article publié par Métro

Le média emploi du groupe Rossel Références organise, du 22 au 26 novembre, une semaine de l’emploi et de la formation à Bruxelles, a-t-il annoncé hier. L’événement est soutenu par les ministres bruxellois Bernard Clerfayt et wallonne Christie Morreale. […]

Postes vaccants au Job Day

Le Job Day a attiré 500 demandeurs d'emploi

Extrait de l'article publié par La Capitale

Le Job Day de a attiré 500 demandeurs d’emploi !

Au fil des éditions, cet événement initié par l’échevin de l’Emploi Eric Bott, et auquel a également assisté le Ministre Bernard Clerfayt, s’est érigé comme un passage incontournable pour les demandeurs d’emploi.

Vingt-deux employeurs, qui présentaient un panel de quasiment 200 postes vacants, ont ainsi pu rencontrer les visiteurs.

Emploi : coopération entre Bruxelles et la Flandre

Bientôt un cadre renforcé pour la mobilité de l'emploi entre Bruxelles et la Frandre

Extraits de l'article publié par Trends

Le parlement bruxellois a donné mercredi son feu vert, à l'unanimité, à l'accord de coopération entre la Région-capitale, les institutions flamandes et la Communauté germanophone destiné à promouvoir la mobilité des demandeurs d'emploi.

[…] Selon le ministre bruxellois de l'Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI), en 2019, 57.000 Bruxellois traversaient chaque matin les frontières bruxelloises pour travailler en Flandre. Un chiffre qui n'a jamais été aussi élevé puisqu'en 2010, ils étaient 43.000, soit 30% de plus en 10 ans. Néanmoins, ce nombre peut encore augmenter.

Or, le marché de l'emploi bruxellois et flamand sont confrontés à des besoins complémentaires: 66% des postes vacants se situent en Flandre et "Bruxelles dispose d'un vivier important de travailleurs - on compte en Région bruxelloise près de 90.000 chercheurs d'emploi", a souligné M. Clerfayt en marge du débat au parlement régional.

Lire cet article sur le site de Tends Tendances

Les offres d'emploi du secteur de la construction

Actiris et le Forem doivent séduire les patrons de la construction

Extraits de l'article paru dans L'Écho

Le secteur de la construction manque cruellement de bras. Les entrepreneurs se tournent trop rarement vers les organismes de placement, qui tentent de se rapprocher du secteur.

[…] Pourquoi alors si peu d’offres arrivent-elles dans les organismes de placement? Le ministre de tutelle bruxellois, Bernard Clerfayt, avait déjà pointé le problème du doigt dans nos colonnes, regrettant que malgré les besoins, peu d’offres arrivent jusque sur la table des agents d’Actiris. Pourtant, les candidats ne manquent pas. Chez Actiris, en octobre, 4.711 demandeurs d’emploi inoccupés étaient inscrits dans le listing «construction». Le Forem signale de son côté que 1.400 demandeurs d’emploi correspondaient aux profils demandés pour les huit «super-jobsdays» dédiés à la construction réalisés début octobre.

Formation tout au long de la carrière

Extrait de presse - Le Soir - On veut travailler plus ensemble, mais avoir plus d'autonomie

Extraits de l'article paru dans la quotidien Le Soir

Malgré des marchés du travail bien différents, les trois ministres régionaux de l’Emploi, présents au Danemark avec le Roi, convergent sur plus d’un point. Notamment sur cette priorité : la formation des travailleurs tout au long de la carrière.

[…] Bernard Clerfayt regrette aussi « le taux beaucoup plus faible de formation chez nous que dans les pays voisins» et « le manque de responsabilité des entreprises à cet égard. Résultat : quand elles se séparent de travailleurs, ceux-ci n’ont pas les compétences pour retrouver du boulot rapidement. » Un sujet d’autant plus sensible pour lui que, « sur Bruxelles, l’enjeu de la formation est encore plus grand étant donné l’écart entre le niveau de formation et le niveau de qualification requis. C’est la zone d’emploi qui réclame le plus haut niveau de qualification, qui verse les salaires les plus élevés, mais c’est là qu’on a la réserve de main d‘oeuvre le plus en décalage en termes de formation. »

[…] « Il faut redonner le goût d’un métier à quelqu’un qui n’a pas de qualification », acquiesce Morreale. « Permettre à un chômeur de longue durée d’apprendre, pour qu’il soit à nouveau en adéquation avec le marché de l’emploi », abonde Clerfayt.

[…] Le mouvement est d’ailleurs lancé : Régions bruxelloise et flamande ont revu leur accord de coopération afin d’automatiser par exemple les échanges d’offres d’emploi. « Et Actiris pourra mandater le VDAB pour former des chômeurs bruxellois quand une entreprise flamande a besoin de tel ou tel profil », explique Bernard Clerfayt. « Et l’on adaptera nos offres de formation aux demandes d’emploi dans les zones flamandes autour de Bruxelles, afin d’augmenter le nombre de Bruxellois qui travaillent en Flandre. Il y a dix ans, ils étaient 35.000, maintenant ils sont 53.000, 54.000. » Hilde Crevits parle de renforcer de la même manière l’accord de coopération avec la Wallonie.

[…] Reste ce problème, exposé ainsi par Bernard Clerfayt : « Les métiers en pénurie sont grosso modo les même dans les trois régions, et d’ailleurs aussi en Hollande, en France, en Allemagne : ingénieur, médecin, infirmier, maçon, chauffeur de poids lourds, informaticien… »

[…] (Bernard Clerfayt) « Il y a des stéréotypes : de l’employeur flamand qui veut directement des travailleurs parlant le néerlandais, mais aussi des chômeurs bruxellois qui disent que la Flandre c’est loin, alors que la zone de l’aéroport par exemple offre des emplois peu qualifiés. Or, avec quelques cours rapides, on peut avoir les mots de base de son métier pour travailler en équipe. Puis apprendre le flamand en travaillant. »

Des technologies de pointe pour former les salariés

Novo Nordisk forme des salariés grâce à la réalité virtuelle

Extrait de l'article de l'Écho

[…] Chez Novo Nordisk, les formations sont entrées de plain-pied dans l’ère du high-tech. Les opérateurs appelés à travailler dans les environnements stériles sont formés sur le tas avec les outils digitaux les plus à la pointe.

[…] À Bruxelles, Bernard Clerfayt estime aussi que ce modèle doit nous inspirer. Et pour lui, l’évaluation des efforts de formation devrait se compter en heures par travailleur, et non en budget de formation. «Car il faut voir qui est formé. Chez nous, ce sont souvent les cadres et les travailleurs très qualifiés, pas les autres.» […]

L'emploi au centre de la visite royale

Coupure de presse - La Libre - L'emploi au cœur de la visite du roi Philippe au Danemark

Extraits de l'article de La Libre

[…] Le roi Philippe, habitué à parcourir l’Europe et le monde, a atterri au Danemark, lundi en fin d’après-midi, à bord du tout nouvel Airbus A330 MRTT de la Défense belge, pour une visite de travail de trois jours sur le thème de l’emploi.
Avec lui, les quatre ministres belges de l’Emploi : Pierre-Yves Dermagne (PS) pour le fédéral, Bernard Clerfayt (Défi) pour la Région bruxelloise, Christie Morreale (PS) pour la Wallonie et Hilde Crevits (CD&V) pour la Flandre.

[…] La visite doit permettre à la délégation de “s’enquérir des politiques danoises en matière d’emploi et de formation”, précise le Palais dans un communiqué. “Le modèle danois présente la particularité de combiner un marché du travail flexible, des politiques proactives d’accès à l’emploi et une forte protection sociale. L’accent est mis sur la formation tout au long de la vie professionnelle. Ces réformes ont donné des résultats encourageants sur le taux d’emploi, notamment pour les plus âgés et les femmes.” […]

Plan de lutte contre les métiers en pénurie

Coupure de presse du quotidien "L'Écho" - interview de Bernard Clerfayt - "La construction dit charcher des milliers de bras, mais ne transmet pas des milliers d'offres"

Extraits de l'article paru dans "L'Écho"

Le ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation Bernard Clerfayt (DéFI) lancera en 2022 un plan de lutte contre les métiers en pénurie dans quatre secteurs.

[…] Quatre secteurs en pénurie ciblés

[…] En quoi consistera le plan de lutte contre les métiers en pénurie, annoncé quelques heures plus tôt par le ministre-président? On retient de son exposé sur cette problématique qu’il y aura tout d’abord des tables rondes dans quatre secteurs: la construction, la logistique, la santé et le numérique. «La grande difficulté, c’est que des secteurs qui se plaignent de ne pas trouver de main-d’œuvre n’adressent pas leurs demandes à l’office de l’emploi. C’est typiquement le cas de celui de la construction qui déclare chercher des milliers de bras, mais qui ne transmet pas des milliers de demandes. Tout le monde devra se mettre autour de la table où l’on se dira vraiment les choses les yeux dans les yeux. Il faut préciser les profils recherchés, vérifier si les formations existantes sont bonnes, les adapter si nécessaire, voire en créer sur mesure, ce que l’on fait déjà !»

[…] Et à choisir, est-il favorable à des mesures incitatives façon Dermagne ou plutôt du punitif version Georges-Louis Bouchez? «Je pense qu’on doit mettre toutes ces mesures autour de la table. Je n’ai pas envie d’un combat idéologique, mais plutôt d’un débat pragmatique. Des gens veulent travailler, des entreprises veulent engager. Comment se fait-il qu’ils ne se rencontrent pas? Est-ce qu’il y a un manque de confiance? Certains employeurs disent qu’on leur envoie des gens qui n’ont pas le niveau. Travaillons sur la formation à donner. Si quelqu’un est venu, c’est qu’il a envie de travailler.» Hausse du revenu de formation

[…]  «Le budget 2022 permettra de porter le revenu de formation – qui est passé de 1 à 2 euros l’an dernier pour toutes les formations – à 3 euros de l’heure pour les métiers en pénurie. C’est une mesure incitative, mais ce n’est pas la panacée non plus. C’est un signal positif pour dire qu’il y aura moyen de gagner sa vie dans ces secteurs-là», justifie-t-il tout en appelant surtout les parents à encourager leurs enfants à aller au bout de leurs études. «À Bruxelles, les opportunités d’emploi sont dans des secteurs avec un niveau d’exigence plus élevé qu’ailleurs. Continuer à avoir trop de jeunes qui sortent de l’école sans diplôme, c’est remettre la charge sur les services de l’emploi et de la formation.»

(Titres services)

[…] «La volonté est de prévoir un mécanisme d’indexation automatique et sans doute de faire un rattrapage d’inflation partiel sur lequel je ne peux rien dire maintenant, car cela sera d’abord soumis aux partenaires sociaux. C’est une activité qui abîme les gens et il faut penser à aménager les fins de carrière à partir de 50 ou 55 ans, je ne sais pas encore. Une partie du budget permettra d’améliorer les conditions de travail des femmes et de généraliser l’exigence de formation au sein de ce secteur»

(Une dynamique de renouveau)

[…] «Je suis très satisfait de voir comme Bruxelles vibre bien. On observe une dynamique de renouveau dans toute une série de quartiers, des commerces de proximité qui ouvrent leurs portes. Bruxelles retrouve sa capacité de ville qui draine, qui met des gens en contact, et de là découlent la créativité et la productivité. La ville attire aussi les gens qui ont plus de difficultés. Dans son livre «Triumph of the City», le professeur d’Harvard Edward Glaeser dit que le succès des villes se mesure à la pauvreté qu’elles attirent. La densité de population, d’activités économiques et sociales crée des opportunités qu’il n’y a nulle part ailleurs. Voilà pourquoi les personnes précaires viennent en ville. Il ne faut pas s’en réjouir, mais c’est un phénomène naturel des villes. Il faut arrêter de considérer que Bruxelles ferait tout mal, que tout irait mal, parce qu’elle attire la pauvreté.»