Accès à l'emploi : bilan de compétences systématique et formations

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Soir : "chercheurs d'emploi bruxellois : bilan de compétences et formation au menu".

Extraits de l'article publié par Le Soir

Le gouvernement bruxellois s'est accordé sur la mise en place d'un bilan de compétences systématique pour tous les chercheurs d'emploi, assorti d'un plan d'actions misant sur la formation ou l'expérience professionnelle.

Sur proposition de Bernard Clerfayt, ministre bruxellois de l'Emploi et de la Formation professionnelle, le gouvernement régional a marqué son accord sur la mise en place d'un bilan de compétences systématique pour tous les chercheurs d'emploi bruxellois, assorti d'un plan d'actions misant sur la formation ou l'expérience professionnelle. Objectif : leur permettre de se rapprocher du marché de l'emploi.

[…] « Le marché de l'emploi bruxellois est un marché exigeant, où le niveau de qualification recherché est élevé », analyse Bernard Clerfayt. « Or, parmi les chercheurs d'emploi bruxellois, on compte 61 % de chercheurs d'emploi de longue durée et 71,4 % ont au maximum leur diplôme du secondaire. »

[…] « Mais, pour autant, pas question d'imposer l'orientation de la formation. Il appartiendra au chercheur d'emploi de choisir son chemin vers l'emploi, car il n'est pas question de forcer qui que ce soit à envisager une carrière dans un secteur qui ne l'intéresse pas. Cela ne bénéficierait ni au chercheur d'emploi forcé ni aux employeurs. Ce ne serait rien d'autre que du gaspillage d'argent public. »

Les mesures et formations pour favoriser l'entrepreneuriat

Extrait de presse
Extrait de presse, Power of Brussels : "L'entrepreneuriat nécessite une solide formation et des aides publiques."

Extraits de l'article de "Power of Brussels", suppl. à Trends Tendances

[…] Bernard Clerfayt confirme que Bruxelles dispose d’excellentes écoles formant des entrepreneurs et des cadres d’entreprise. Il met aussi le doigt sur cet accès aisé à du financement­ : «­ En tant que ministre de l’Emploi, je cherche notamment à accompagner tous les chercheurs d’emploi désireux de s’installer comme indépendants ou entrepreneurs. Afin de les aider à se lancer, l’un de nos programmes leur accorde une prime mensuelle pouvant atteindre 4.000­euros durant les six­ premiers mois de leur activité. Cet incitant financier est complété par un accompagnement de hub.brussels en matière de plan financier, de compatibilité de leur projet avec le marché, etc.­»

[…] Un autre facteur d’explication du succès de l’entrepreneuriat bruxellois est le mécanisme
de la coopérative d’activité. «­Via cette structure, les porteurs de projets bénéficient de toutes les caractéristiques d’une entreprise - dont un numéro de TVA -, d’un coaching pour le développement de leur projet et d’un accompagnement au niveau comptable et marketing­ », détaille le ministre.

[…] Mentionnons aussi le récent programme Reload Yourself. Il consiste en une coopérative qui permet de reprendre une entreprise, par exemple en difficulté ou dont le patron part à la pension. Le candidat-repreneur bénéficie d’un coaching et d’un accompagnement de deux ans dans divers domaines. Ce programme original évite aussi de devoir racheter tout de suite un fonds de commerce.

[…] Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’oeuvre, Bernard Clerfayt assure que «­nos organismes de formation professionnelle sont mobilisés sur cette question. Nous travaillons entre autres sur le choix des filières dans les études secondaires, supérieures et universitaires, ainsi que sur les reconversions professionnelles.­»

[…] «­L’an dernier, plus de 20.000­ personnes ont ainsi été formées. Outre les formations qualifiantes, on en a aussi pour des publics plus spécifiques­: en langue pour les personnes venant de l’étranger ; de remise à niveau pour des mères de famille revenant sur le marché du travail après une longue période­; etc. À côté de ça, il existe aussi la formation professionnelle individuelle
sur mesure en entreprise de 6 à 12 ­mois, durant laquelle la personne est payée.­» Cette dernière formule concerne environ 1.000 ­personnes par an et aboutit à un taux impressionnant de 80­% de mise à l’emploi.

 

L'emploi des réfugiés ukrainiens en Région de Bruxelles-Capitale

Extrait de presse
Extrait de presse, La Capitale : "14.2 % des réfugiés ukrainiens inscrits chez Actiris ont un emploi".

Extraits de l'article paru dans La Capitale

L’emploi des réfugiés ukrainiens à Bruxelles est un enjeu débattu au parlement de la Région bruxelloise. Les derniers chiffres d’Actiris concernant le sujet ont été présentés par le ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt (DéfI)

[…] 77.5 % des chercheurs d’emploi ukrainiens sont des femmes, contre 22.5 % d’hommes. 69.5 % de ces chercheurs d’emploi inscrits chez Actiris ont entre 25 et 49 ans. 12.2 % ont moins de 25 ans et 18.2 % ont plus de 50 ans. « La plupart des chercheurs d’emploi de nationalité ukrainienne sont titulaires d’un diplôme étranger sans équivalence (97.6 %). Parmi eux, 59.9 % sont hautement qualifiés, 27.8 % moyennement qualifiés et 10 % peu qualifiés », explique le ministre bruxellois.

[…] Depuis le début de la crise, 423 chercheurs d’emploi ukrainiens inscrits chez Actiris ont trouvé un emploi. Cela représente 14.2 % du nombre d’Ukrainiens inscrits auprès d’Actiris. « Pour les chercheurs d’emploi de nationalité ukrainienne inscrits chez Actiris qui ont trouvé un emploi, il s’est écoulé en moyenne 2.5 mois entre leur inscription et leur embauche », indique Bernard Clerfayt. […]

Bilan de compétences et parcours de formation pour les chercheurs d’emploi

Actualité
Bilan de compétences et parcours de formation pour les chercheurs d’emploi

Pour renforcer l’accompagnement des chercheurs d’emploi par Actiris, le gouvernement bruxellois met en place, pour tous les chercheurs d’emploi, un bilan de compétences professionnelles, linguistiques et numériques. Objectif :  vérifier l’adéquation des compétences des Bruxellois au regard des besoins du marché de l’emploi. 

Le bilan de compétences sera assorti d’un parcours vers l’emploi passant par des stages en entreprise et/ou une formation. Priorité sera donnée aux chercheurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an, les jeunes et les femmes.

Une entrée en vigueur toute proche

Les deux mesures, bilan de compétences et parcours vers l’emploi, entreront en vigueur au 1er septembre 2023. Le projet d’ordonnance du Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle Bernard Clerfayt, sera soumis en Commission Affaires Économiques du Parlement le 14 juin et en séance plénière le 30 juin prochain.

Un parcours orienté en accord avec le chercheur d’emploi

« La formation est indispensable pour se rapprocher du marché de l’emploi. Mais, pour autant, pas question d’imposer l’orientation de la formation. Il appartiendra au chercheur d’emploi de choisir son chemin vers l’emploi car il n’est pas question de forcer qui que ce soit à envisager une carrière dans un secteur qui ne l’intéresse pas. Cela ne bénéficierait ni au chercheur d’emploi forcé ni aux employeurs. Ce ne serait rien d’autre que du gaspillage d’argent public », poursuit le Ministre amarante.

Monter en gamme le niveau de qualification

« Le marché de l’emploi bruxellois est un marché exigeant où le niveau de qualification recherché est élevé » rappelle Bernard Clerfayt. Dans ce contexte, il est urgent de faire monter en gamme le niveau de qualification des chercheurs d’emploi. Et pour y arriver, le passage par la formation ou les stages en entreprise est indispensable.

Ceci peut aussi vous intéresser :

Pour trouver un emploi, les chercheurs d’emploi bruxellois devront suivre une formation

Communiqué de presse

Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le gouvernement a marqué son accord sur la mise en place d’un bilan de compétences systématique pour tous les chercheurs d’emploi bruxellois assorti d’un plan d’actions misant sur la formation ou l’expérience professionnelle pour se rapprocher du marché de l’emploi. 

« Le marché de l’emploi bruxellois est un marché exigeant où le niveau de qualification recherché est élevé. Or, parmi les chercheurs d’emploi bruxellois, on compte 61% de chercheurs d’emploi de longue durée et 71,4% ont au maximum leur diplôme du secondaire », analyse Bernard Clerfayt.

Dans ce contexte, il est urgent de faire monter en gamme le niveau de qualification des chercheurs d’emploi. Et pour y arriver, le passage par la formation ou les stages en entreprise est indispensable.

Pour renforcer l’accompagnement prodigué par Actiris aux chercheurs d’emploi, le gouvernement bruxellois a donc décidé de mettre en place, pour tous les chercheurs d’emploi, un bilan de compétences professionnelles, linguistiques et numériques. Ce bilan permettra de vérifier l’adéquation des compétences des Bruxellois au regard des besoins du marché de l’emploi.  Surtout, celui-ci sera assorti d’un parcours vers l’emploi passant par des stages en entreprise et/ou une formation. La priorité sera donnée aux chercheurs d’emploi inscrits depuis plus d’un, les jeunes et les femmes.

« La formation est indispensable pour se rapprocher du marché de l’emploi. Mais, pour autant, pas question d’imposer l’orientation de la formation. Il appartiendra au chercheur d’emploi de choisir son chemin vers l’emploi car il n’est pas question de forcer qui que ce soit à envisager une carrière dans un secteur qui ne l’intéresse pas. Cela ne bénéficierait ni au chercheur d’emploi forcé ni aux employeurs. Ce ne serait rien d’autre que du gaspillage d’argent public », poursuit le Ministre amarante.

Les deux mesures, bilan de compétences et parcours vers l’emploi, entreront en vigueur au 1er septembre 2023.

« L’idée simpliste qui consiste à faire croire que les chercheurs d’emploi n’ont qu’à occuper les postes vacants, circule trop souvent ! Cela stigmatise les chômeurs comme des feignants ou des profiteurs. Aujourd’hui, la Région bruxelloise investit dans l’amélioration des compétences des chercheurs d’emploi et leur permet de suivre un parcours de formation sur mesure pour les mener à l’emploi ! J’ai envie de dire : la formation, comme arme de construction massive ! », conclut Bernard Clerfayt.

Le projet d’ordonnance sera soumis en Commission Affaires Economiques du Parlement le 14 juin et en séance plénière le 30 juin prochain.

Plus d’infos ?
Pauline Lorbat – 0485 89 47 45

Tests de discrimination à l'embauche : vote au parlement

Extrait de presse
Extrait de presse, La Capitale : "Bruxelles renforce son dispositif de lutte contre la discrimination à l'embauche".

Extraits de l'article publié par La capitale

À Bruxelles, les tests permettant de détecter des cas de discrimination à l’embauche pourront être utilisés sur base de signalements ou de plaintes mais aussi de présomptions suffisantes, sans devoir obtenir l’accord préalable d’un magistrat.

Le parlement bruxellois a donné son feu vert mercredi à une large majorité (58 oui ; 4 non ; et 9 abstentions) à un projet d’ordonnance porté par le ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI). Ce texte vise à simplifier la mise en œuvre de ces tests pour renforcer cette lutte.

[…] la nouvelle ordonnance ne peut être appliquée que dans les matières touchant aux compétences de la Région. Mais la liste est néanmoins relativement longue. La Région pourra intervenir auprès des employeurs s’adressant à Actiris pour engager un travailleur, les employeurs de l’économie sociale, de la Fonction publique régionale ou locale, des titres-services, de l’intérim. Cela concerne aussi ceux qui engagent ou refusent d’engager un travailleur soumis à un permis de travail, ceux qui souhaitent engager un travailleur via une aide à l’emploi, les Agences Locales pour l’Emploi… […]

Tests de discrimination à l'embauche : vote au parlement

Extrait de presse
Extrait de presse, Le Soir : "Bruxelles renforce son dispositif de lutte contre la discrimination à l'embauche".

Extraits de l'article publié par "Le Soir"

A Bruxelles, les tests permettant de détecter des cas de discrimination à l’embauche pourront désormais être utilisés sur la base de signalements ou de plaintes, mais aussi de présomptions suffisantes, sans devoir obtenir l’accord préalable d’un magistrat, comme c’est le cas actuellement. […]

[…] un projet d’ordonnance porté par le ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt (Défi) […]

[…] Etant donné que depuis 2017, le fédéral a lui aussi légiféré en la matière, la nouvelle ordonnance ne peut être appliquée que dans les matières touchant aux compétences de la Région. Mais la liste est néanmoins relativement longue.

Cette limite de compétence « peut paraître une mauvaise nouvelle. Mais j’en retire la volonté partagée avec le fédéral de construire un échange d’informations et des protocoles d’accord entre services régionaux et fédéraux de l’inspection, ainsi que la volonté avec le ministre fédéral de l’Emploi, Pierre-Yves Dermagne (PS), de conclure un accord de coopération pour pouvoir lutter main dans la main contre les discriminations sur base du plus grand nombre de signalements existants », a nuancé Bernard Clerfayt.

[…] Les inspecteurs pourront effectuer des contrôles sur place sous un nom d’emprunt tout en étant exemptés de toute sanction pénale à cet égard. Actiris pourra dorénavant échanger des informations avec l’inspection régionale de l’emploi, en communiquant notamment les différents signalements rapportés par les chercheurs d’emploi. […]