Covid-19 : Reprise des formations en alternance pour les secteurs essentiels

Communiqué de presse

Bruxelles, le 24 avril 2020 - Suspendus depuis le 13 mars dernier, certaines formations en alternance dans les secteurs essentiels pourront reprendre à partir du lundi 27 avril, à condition de respecter strictement les mesures de sécurité. En Région bruxelloise, 12 formations en alternance « chef d’entreprise » sont concernées.

Dès l’annonce des mesures de confinement, l’efp centre bruxellois de formation en alternance, a suspendu l’ensemble de ses formations et de ses activités. Cependant, vu que plusieurs des secteurs essentiels font face à un besoin important de main d’œuvre, certaines formations pourront reprendre dès ce lundi 27 avril, sous réserve de nouvelles dispositions plus restrictives communiquées par le Conseil National de Sécurité.

Cela concerne les formations de responsable de rayon, shop manager, boucher, boulanger, entrepreneur de pompes funèbres, directeur de maison de repos ou encore accueillant d’enfant. Au total, 12 formations en alternance et 150 stagiaires sont visés.

Cette reprise d’activité est toutefois soumise à certaines balises. Elle ne concerne que les stagiaires âgés de plus de 18 ans et les entreprises doivent appliquer strictement les règles de sécurité sanitaire imposées par le Conseil National de Sécurité.

« Plusieurs secteurs essentiels nous ont interpellés afin de reprendre les stages en alternance et de pouvoir soulager les équipes en place. C’est le cas notamment du secteur de la grande distribution. Cette décision intervient dans le respect le plus strict des mesures de sécurité. Si un employeur n’est pas en mesure de les appliquer, alors le stagiaire ne reprendra pas sa formation en alternance. La santé, avant tout ! », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de la formation professionnelle.

Plus d’infos ?

Pauline Lorbat – Cabinet Clerfayt – 0485 89 47 45

 

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L'e-Tour des métiers organisé par l'EFP

Le temps d’une semaine, du 4 au 8 mai, L’EFP, Centre bruxellois de formation en alternance, organise une série de workshops métiers.

Le principe : proposer des moments de rencontre virtuelle avec des professionnels de votre secteur afin de vous permettre de poser vos questions par rapport à l'EFP, à l'alternance ou à un métier/une formation en particulier. Chaque workshop dure 30 minutes et comprend :   

  • Accueil
  • Présentation des intervenants
  • Présentation des métiers par les formateurs
  • Présentation des modalités de l'alternance
  • Temps de questions-réponses en guise de conclusion

Le programme proposé touche à tous les secteurs d’activité : marketing digital, métiers du bois, mode, design, logistique, alimentation, audiovisuel, construction, etc.

Vous trouverez ici toutes les informations utiles à propos de l’e-Tour des métiers organisé par l’EFP et le lien d’inscription.

«Cette crise révèle nos forces et nos faiblesses»

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Le Ministre Bernard Clerfayt est l'invité de LN24

(Article compte-rendu de l’interview donnée par Bernard Clerfayt sur LN24 ce vendredi 10/04/20)

À propos de la gestion de l’urgence sanitaire

Comme je le rappelais, on a besoin de masques, je peux comprendre que les chaînes d’approvisionnement soient perturbées, que c’est compliqué. Mais on voit tout de même que dans certains pays on distribue des masques devant des magasins ouverts. Il faudrait au moins le minimum, des masques pour les personnes en première ligne. Aujourd’hui on doit rester solidaires, aller jusqu’au bout. Après, il faudra un sérieux débriefing sur notre mode d’organisation.

Cette crise révèle nos forces et nos faiblesses. Nos forces : solidarité et résilience. Mais il y a des faiblesses, il faudra faire le bilan après.

Le secteur des titres-services

Les mesures prises par les pouvoirs publics visent à assurer les liquidités aux secteurs touchés pour éviter le plus possible les faillites et garantir des revenus aux ménages pour éviter les situations sociales dramatiques.

À mon niveau, pour les entreprises de titres-services, j’ai prévu une prime unique de 4000 euros. Pour les aide-ménagères en chômage temporaire la Région ajoute une prime complémentaire pour qu’elle conservent environ 95% de leur salaire.

La plupart de ces entreprises sont en arrêt d’activité. Le secteur, c’est 239 entreprises sur le territoire de la Région et plus de 20.000 aide-ménagères. Mais il reste un peu d’activité pour assurer des services à des personnes âgées ou dépendantes. Il y a aussi par exemple des couples de soignants qui ont besoin d’une aide pour leur ménage. Nous souhaitons le maintien de ces activités parce qu’elles sont essentielles.

En Région bruxelloise

Plus globalement, à Bruxelles, 180.000 travailleurs ont introduit une demande de chômage temporaire sur un total de 720.000. Tant que c’est du chômage temporaire, cela veut dire que les entreprises souhaitent maintenir le lien avec leurs travailleurs. Nous espérons qu’il s’agit d’une parenthèse.

En Région bruxelloise nous avons mis en place la prime de 4000 euros pour les entreprises forcées de fermer. Nous réfléchissons à un deuxième train de mesures pour tous les secteurs qui n’ont pas été visés, pour les entreprises qui ont une perte partielle de leur revenus. Il est clair cependant que nous n’allons pas pouvoir nous pouvoirs publics recréer toute la valeur qui a été perdue

Malheureusement on peut craindre une réduction d’activité dans certains secteurs. 8% de perte du PIB, cela risque de produire un chômage plus durable dans les mois qui viennent. C’est une mauvaise nouvelle mais ces chômeurs qui vont sortir du travail ont leurs compétences et l’objectif sera de soutenir une reprise la plus rapide possible. On a un grand besoin de coordination, l’Europe a débloqué des moyens.

Le rôle stabilisateur des pouvoirs publics

C’est une situation de crise comme il n’en arrive pas souvent. Il faut éviter qu’elle ne s’aggrave. Il faut donc dépenser de l’argent public pour éviter cela. Les dépenses qui sont faites maintenant en plus des budgets courants permettent d’amortir la crise et de préparer les conditions de relance. Les pouvoirs publics ont à jouer ce rôle de stabilisateur.

Ces sont des montants qui vont être empruntés sur les marchés. Ce mécanisme permet de prévenir des situations beaucoup plus graves. Que ferait-on si l’indemnisation du chômage temporaire n’était pas assurée ? Cela coûtera beaucoup, c’est de l’emprunt. Pour limiter l’impact de cette dette il faut miser sur une croissance économique forte après la crise.

3 mesures pour soutenir les aide-ménagères et les entreprises de titres-services

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mesures pour soutenir les aide-ménagères et les entreprises de titres-services

Pour soutenir les aide-ménagères et les entreprises de titres-services, augmenter l’intervention de la Région, des mesures fortes sont prises à l’initiative du Ministre de l’Emploi Bernard Clerfayt, en cette période de pandémie.

«Nous devions envoyer un signal fort au secteur des titres-services et aux aide-ménagères. Leur salaire de base est très faible. Vivre ou survivre avec le chômage temporaire s’avère dès lors compliqué voire impossible.», avait déjà fait remarquer le Ministre interviewé sur BXI. Les mesures annoncées sont effectives, les voici :

Soutien aux aide-ménagères

Les salaires sont bas dans le secteur des titres-services, avec un nombre très important de travailleuses et travailleurs à temps partiel (82%).

Le chômage temporaire signifie donc pour bon nombre d’entre elles un revenu mensuel inférieur à 1.000 €, sans aucun autre avantage comme, par exemple, les  chèques-repas.

C’est pourquoi, les aide-ménagères des entreprises ayant leur siège social en Région bruxelloise et qui travaillent sur le territoire de la Région, percevront une indemnité supplémentaire de 2,5 € brut/heure.

Un forfait pour chaque entreprise de titres-services

Une aide forfaitaire de 4.000 € est octroyée aux entreprises de titres-services ayant leur siège social en Région bruxelloise. Cette aide est automatique et sera versée via la société émettrice, Sodexo.

L’intervention de la Région augmentée

Afin de permettre aux entreprises encore actives d’acheter le matériel complémentaire nécessaire pour protéger tant leurs aide-ménagères que leurs clients, celles-ci bénéficieront, à partir du 1er avril et pour la durée de la crise, une intervention régionale majorée de 2 €, soit 16,60 € au lieu de 14,60 € par titre. Cette aide permet, par ailleurs, de garantir un minimum de services pour les personnes les plus dépendantes des activités titres-services, notamment pour effectuer leurs courses ménagères.

Covid-19 : La date de validité des titres-services bruxellois prolongée de 3 mois

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Crise sanitaire : tous les titres services sont prolongés de 3 mois en Région bruxelloise

« Nous prolongeons la date de validité de tous les titres-services en vigueur aujourd’hui de trois mois. Cette mesure pour éviter que les utilisateurs ne se retrouvent avec des titres-services à écouler rapidement après la crise», annonce ce matin Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

Les titres-services sont l’un des secteurs économiques durement frappés par la crise du coronavirus. Les annulations des prestations sont de plus en plus nombreuses. Les utilisateurs se retrouvent donc avec des titres-services non-utilisés et dont la validité pourrait arriver à échéance. 

C’est pourquoi, afin de permettre aux Bruxellois d’utiliser les chèques achetés, la période de validité des titres-services passe temporairement de 6 mois à 9 mois. Par exemple, les titres-services valables jusqu’au 31 mars 2020 restent valides jusqu’au 30 juin 2020.

On compte en Région bruxelloise près de 110.000 utilisateurs de titres-services. En 2019, 16.604.324 titres-services ont été achetés et 16.474.625 ont été utilisés.

Covid-19 : La date de validité des titres-services bruxellois prolongée de 3 mois

Communiqué de presse

Le secteur des titres-services est fortement impacté par la crise sanitaire du coronavirus. Les prestations des aide-ménagères sont annulées tantôt par les clients, tantôt par les employeurs. Sur proposition de Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi, la date de validité des titres-services encore valables, est prolongée de 3 mois.

Les titres-services sont l’un des secteurs économiques durement frappés par la crise du coronavirus. Les annulations des prestations sont de plus en plus nombreuses. Les utilisateurs se retrouvent donc avec des titres-services non-utilisés et dont la validité pourrait arriver à échéance.

C’est pourquoi, afin de permettre aux Bruxellois d’utiliser les chèques achetés, la date de validité des titres-services est prolongée de 3 mois, passant ainsi de 6 mois à 9 mois de validité. Par exemple, les titres-services valables jusqu’au 31 mars 2020, sont reculés au 30 juin 2020. Ceux valables jusqu’au 30 avril 2020 sont reportés au 31 juillet 2020 et ainsi de suite.

« Nous prolongeons la date de validité de tous les titres-services en vigueur aujourd’hui de 3 mois. Ce système permet d’éviter que les utilisateurs ne se retrouvent avec des titres-services à écouler rapidement après la crise. Il permettra aussi au secteur de reprendre le plus vite possible une activité économique normale », conclut Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi.

On compte en Région bruxelloise près de 110.000 utilisateurs de titres-services. En 2019, 16.604.324 titres-services ont été achetés et 16.474.625 ont été utilisés.

Covid-19 : les services publics se mobilisent pour rester à votre service

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Les services publics se mobilisent grâce au réseau informatique et au services informatiques bruxellois

Suite aux mesures de sécurité prisent pour endiguer l’épidémie de Coronavirus, les Bruxellois sont amenés à travailler à distance.

Afin de permettre aux services publics de continuer à fonctionner, aux fonctionnaires de travailler depuis chez eux, et de donner un maximum de confort aux citoyens qui désirent contacter les services publics, le CIRB - Centre Informatique de la Région bruxelloise a redoublé d’effort.  

Après 7 jours de travail, quels sont les résultats ?

  • 50 institutions, dont 13 communes et 8 CPAS, ont marqué leur accord pour déployer le système de vidéoconférence Webex Teams. Ce service a été mis à disposition gratuitement pendant une période de 90 jours et 45 systèmes sont déjà installés.
  • 15 Numéros 0800 ont été activés.
  • 6 institutions ont déployé le système Connect.me pour gérer leurs appels téléphoniques à distance et en toute transparence.
  • 170 cartes SIM supplémentaires ont été activées.
  • Le SIAMU a été équipé en 24h de téléphones supplémentaires pour l’organisation d’un centre de crise médical.

D’autres réalisations devraient suivre dans les jours à venir.

Grâce à la digitalisation de notre économie et de notre société, nous pouvons aujourd’hui assurer la continuité du service public.