Nous utilisons toujours plus les Titres-services

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Les titres-services toujours plus utilisés en Région de Bruxelles-Capitale

En 2019, les Bruxellois ont acheté 16.604.324 titres-services. C’est 360.000 de plus qu’en 2018 ! Appréciés par les ménages bruxellois, ces services sont proposés à travers un dispositif qui emploie 25.000 personnes.

Pour le Ministre bruxellois de l’Emploi Bernard Clerfayt il est impératif d’assurer la pérennité des titres-services en contrôlant l’évolution des coûts :  « Au printemps 2020, le Gouvernement bruxellois adoptera une réforme des titres-services. En effet, le budget alloué à ce dispositif ne cesse d’augmenter passant de 206 millions en 2015 à 226 millions en 2020. Et l’engouement pour les titres-services n’est pas près de s’amenuiser. C’est pourquoi, la réforme devra permettre de maîtriser le budget de cette mesure tout en maintenant le nombre d’emplois. Elle devra aussi contribuer à améliorer les conditions de travail des aide-ménagères ».

Bruxelles, «futur bassin d’emploi du pays»

Extrait de presse

Extraits de l'article publié dans Le Soir

Le taux de remplacement de la population active de la Région sera le seul du pays à être positif. Mais pour capter les nouveaux emplois créés dans et en dehors de Bruxelles-Capitale, il faudra se former, insiste Bernard Clerfayt.

[…] « Malgré le boom démographique et l’augmentation de la population active, la baisse du chômage continue », souligne Bernard Clerfayt (Défi), ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation.

[…] « Bruxelles va devenir le bassin d’emploi des deux autres Régions », se félicite le ministre. L’inversion de la tendance se fait déjà sentir : désormais, les Bruxellois occupent plus de la moitié (51,6 %) des emplois régionaux. Et entre 2008 et 2018, le nombre de postes de travail a progressé de 8 % à Bruxelles, cette croissance profitant surtout aux Bruxellois (+16 %) plutôt qu’aux navetteurs (+0,8 %), explique-t-il. « Il faut donc faire en sorte que nos concitoyens soient davantage capables de capter les emplois qui se créent », poursuit Bernard Clerfayt en signalant que quelque 75.000 Bruxellois travaillent en Wallonie (24.000) et en Flandre (51.000).

[…] Face à cette flexibilité accrue du marché du travail, le ministre insiste : une solution consiste à mieux former les demandeurs d’emploi, l’emploi qualifié étant plus stable.

[…] Parmi les compétences à développer, le ministre cite prioritairement la maîtrise du néerlandais et de l’anglais.

[…] « Beaucoup d’employeurs se plaignent des pénuries de main-d’œuvre qualifiée et Actiris de ne pas recevoir assez d’offres d’emploi. De cette double insatisfaction peut naître une amélioration », espère Bernard Clerfayt en plaidant pour la mise en place de formations « sur mesure » organisées par l’Office bruxellois de l’emploi au sein des entreprises.

La validation des compétences séduit les travailleurs de Lipton

Actualité
Validation des compétences en Région de Bruxelles-Capitale

106 travailleurs de Lipton ont choisi de valider leurs compétences via le dispositif mis en place en Région bruxelloise. Cette option, prise par 84% d’entre eux, leur permettra de certifier officiellement leurs compétences professionnelles.

Ceci démontre l’attractivité du dispositif, et surtout, ces titres officiels obtenus seront pour les travailleurs des atouts supplémentaires pour retrouver un nouvel emploi. Des épreuves vont être organisées dans les prochaines semaines pour ces métiers : conducteur/opérateur de ligne de production en industrie alimentaire, cariste, magasinier.

« La validation des compétences est un exemple de ce que la Région peut faire en cas de licenciement collectif et en mobilisant l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation pour aider au mieux les travailleurs dans leur reconversion. Surtout la validation des compétences est une mesure efficace qui permet aux personnes qui n’ont pas de diplôme de voir leurs compétences officiellement certifiées et reconnues par les autorités publiques. Une mesure qui valorise les acquis des travailleurs », explique Bernard Clerfayt, Ministre bruxellois de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Cette opportunité résulte des négociations entre Lipton et le consortium de validation des compétences. Par ailleurs une cellule pour l’emploi organisée par Actiris et regroupant le VDAB et le Forem va être mise en place.

La convention qui acte la création de cette cellule sera signée cette semaine encore.

Clerfayt veut que toutes les offres d'emploi passent par Actiris

Extrait de presse

Extraits de l'article de l'Echo

Au siège du Voka jeudi soir, le ministre bruxellois de l'Emploi et de la Formation, Bernard Clerfayt (DéFI), a déclaré que toutes les offres d'emploi devraient être transmises à Actiris. […]

"Les prévisions démographiques démontrent que vous allez être de plus en plus confrontés à ce problème. En effet, la population active va diminuer en Flandre alors qu'elle va augmenter en Région bruxelloise. Dans les vingt prochaines années, Bruxelles sera le vivier de travailleurs pour les entreprises bruxelloises mais aussi pour les entreprises flamandes, a déclaré Bernard Clerfayt qui entend faire d'Actiris le partenaire des entreprises en offrant de véritables solutions aux problèmes de ressources humaines rencontrés.

Mais en échange, et je vous l'annonce aujourd'hui, je veux que les entreprises situées en Région bruxelloise transmettent toutes leurs offres d'emploi à Actiris. C'est en augmentant le nombre d'offres d'emploi gérées par Actiris que nous parviendrons à mettre plus de Bruxellois à l'emploi et à répondre à vos besoins en termes de main d'oeuvre. Bien entendu, il faut, outre l'amélioration des services employeurs d'Actiris, former les chercheurs d'emplois bruxellois. En misant d'abord sur les formations aux métiers en pénurie."

"Un peu à l'école, un peu en entreprise, la formation en alternance permet de répondre précisément aux besoins des entrepreneurs. Et c'est une formule qui marche puisque 85% des personnes qui terminent une formation en alternance trouvent un emploi.

[…] Trop de jeunes aujourd'hui ne peuvent entamer leur formation faute d'avoir trouvé une entreprise prête à les accueillir. […] Trop de jeunes aujourd'hui ne peuvent entamer leur formation faute d'avoir trouvé une entreprise prête à les accueillir.

Le salon du SIEP a présenté plus de 500 formations !

Actualité
L'indispensable salon du SIEP 2019

Dans quel secteur souhaites-tu travailler ? Quelles sont les matières qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu aimes faire ? Es-tu plutôt manuel ?

Le choix d'une orientation professionnelle suppose bien des questionnements. C'est pour accompagner cette première décision d'une future vie professionnelle qu'est organisé chaque année le salon SIEP. Cette année, 95 stands accueillaient les futurs étudiants et plus de 500 formations y étaient présentées.

C'est clairement sur la nécessité d'écouter le monde économique pour développer des formations sur mesure que le Ministre de l'Emploi et de la formation professionnelle Bernard Clerfayt a insisté "afin de former les chercheurs d'emploi aux dernières technologies", "en lançant de nouvelles formations".

Lors de son intervention le Ministre a également souligné l'indispensable dépassement des stéréotypes genrés et des a priori qui dévalorisent certains métiers manuels.

"Je profite de ce salon SIEP aujourd’hui pour saluer le travail et la disponibilité des nombreux acteurs qui accompagnent nos jeunes dans leur choix de carrière : les agents PMS, les conseillers en formation professionnelle ou en emploi ainsi que tous les enseignants.". En concluant ainsi son propos, le Ministre a voulu insister sur l'indispensable accompagnement pour l'orientation. Une orientation qui peut s'avérer nécessaire à plusieurs étapes de la vie professionnelle, "car la mobilité professionnelle est devenue une réalité".

Les communes bruxelloises sont assainies

Extrait de presse

Extraits de l'article du Soir en Une et en page 2

Les dix-neuf budgets 2018, cumulés, affichent un boni ; l’endettement (1,47 milliard) est sous contrôle… « La situation globale s’est nettement améliorée, elle est aujourd’hui très bonne », confirme Bernard Clerfayt, en charge des Pouvoirs locaux. Mais le ministre Défi glisse aussitôt quelques bémols.

Un : il existe de grandes disparités entre les communes. […] L’explication réside dans la structure des recettes communales bruxelloises, alimentées, pour un tiers, par les additionnels au précompte immobilier. « Or, les communes du nord-ouest en perçoivent moins, notamment parce qu’elles ont peu de bureaux sur leur territoire », explique Clerfayt.

Deux : les besoins sont très contrastés. Le boom démographique est plus marqué dans certaines communes que d’autres […] les communes du Canal éprouvent plus de difficultés. « Peut-être faut-il aider davantage ces communes-là ? », observe Bernard Clerfayt.

[…] les fonctionnaires communaux manifestent depuis plusieurs mois pour réclamer une revalorisation barémique. […] La Région consacre déjà plus de 30 millions par an pour soutenir les revalorisations salariales, Bernard Clerfayt évoque « un soutien partiel » pour les nouvelles demandes. Mais les communes devront aussi dégager des moyens.

[…] Derniers motifs d’inquiétude : les dépenses de police, jusqu’ici «bien maîtrisées». «Mais elles restent supérieures, à Bruxelles, c’est préoccupant», souligne Bernard Clerfayt. Qui plaide pour que le fédéral «rééquilibre les moyens octroyés aux zones urbaines, par rapport aux zones rurales».

Article en ligne sur le site du Soir (payant)

 

Interview de Bernard Clerfayt sur Vivacité à propos des pouvoirs locaux

Budget 2019 d'Actiris, zones zéro chômeur, budget de la Région de Bruxelles-Capitale

Extrait de presse
Retrouver l'interview complet du Ministre Bernard Clerfayt sur BX1+

Retrouvez ici en vidéo l'interview que le Ministre de la Région de Bruxelles-Capitale Bernard Clerfayt a accordée ce Lundi 18 novembre à BX1+

Un ajustement logique en termes de bonne gestion

Derrière la réduction du budget d’Actiris en 2019, il n’y a pas de jugement de valeur. Actiris a des moyens pour soutenir la création d’emplois, la mise en stage, ces moyens n’étaient pas utilisés année après année parce qu’il n’y avait pas assez de demande pour les utiliser. Dans un budget difficile, j’ai réduit les crédits pour les montants non-dépensés. Il n’y a donc pas moins de moyens que précédemment. J’ai retiré des sommes qui étaient proposées à la dépense qui n’étaient en fait pas utilisées.

Actiris partenaire des employeurs

720 millions pour le budget d’Actiris c’est un énorme dans le budget régional, c’est un montant important pour soutenir la création d’emplois. Cet argent doit être géré de la meilleure manière possible. Et par ailleurs, c’est important, en Région bruxelloise, il y énormément d’emplois. Il faut que les employeurs en Région bruxelloise aient plus le réflexe de s’adresser à Actiris, qui doit être leur partenaire pour les aider à trouver les demandeurs d’emploi qui répondent à leurs besoins, à trouver les formations requises, à les mettre en stage. J’ai confiance en la capacité d’Actiris à faire ce travail.

Actiris a bien mis en œuvre ses moyens, le chômage a diminué et il doit continuer à diminuer. L’objectif maintenant c’est qu’Actiris soit un vrai partenaire des employeurs pour que les demandeurs d’emploi trouvent du boulot à Bruxelles.

Comment ? Quand une entreprise s’adresse à Actiris, elle doit trouver des demandeurs d’emploi, des candidats qui correspondent à sa demande. Actiris doit donc définir les formations avec les secteurs professionnels. Les pôles formation-emploi sont des contrats entre Actiris et les secteurs professionnels pour définir les formations qui conduisent à l’emploi.

Zones zéro chômeurs : évaluer, comparer et tester

Créer des zones zéro chômeurs c’est dans l’accord de majorité et nous allons faire cette expérience sur plusieurs quartiers à Bruxelles, je ne sais pas encore lesquels. L’expérience en France est en cours et nous allons être très attentifs à la première évaluation. On verra si cela fonctionne bien et nous devrons l’évaluer au regard des autres mesures qui existent déjà à Bruxelles pour voir si ce programme-là est plus efficace et moins coûteux.

Pour mettre en œuvre cela il faut travailler avec des opérateurs locaux dans les quartiers qui soient nos partenaires pour travailler avec les chômeurs de longue durée de ces quartiers, désireux de mettre leurs compétences au service de la communauté pour définir ensemble les métiers qu’ils peuvent exercer au bénéfice de la communauté.

Zéro chômage en Région bruxelloise c’est l’utopie complète. Mais 3 à 4 % de taux de chômage, cela ferait un délai d’attente de 2 à 3 mois pour retrouver du travail. C’est tout à fait supportable dans une société. C’est l’objectif à terme, je ne l’obtiendrai pas dans les 5 ans, mais nous devons retrouver une situation aussi prospère de la Flandre qui est 4% de chômage.

La Région bruxelloise au bord de la faillite, selon le MR bruxellois ?

Si la Région bruxelloise était en Faillite, l’État fédéral qui est géré par le MR, lui, serait en faillite depuis très longtemps !

L’endettement va croître en Région bruxelloise, la décision a été expliquée. Et la Cour des Compte rappelle à juste titre que la situation financière reste fragile. Bruxelles reste mal financée on le sait bien. Bruxelles a beaucoup de charges pour les missions qu’elle doit remplir.

Nous investissons dans l’avenir de Bruxelles, à travers le Métro, la rénovation des tunnels etc. Et cet investissement dans des infrastructures, c’est du bon déficit. C’est le ministre Wallon qui le dit aussi, il y a du bon déficit comme il y a du bon cholestérol. Lui-même en Région wallonne fait la même chose. Le MR bruxellois nous reproche ce que fait le MR wallon, c’est assez curieux et comique. Il reste un dépassement de 270 millions, cela peut paraître beaucoup, mais sur un budget de 5 milliards…

Tout le monde nous dit que les taux d’intérêts sont bas, que c’est l’occasion d’investir, pour créer un métro qui va simplifier la vie de Bruxellois, pour améliorer les tunnels. C’est le moment de le faire, on ne va pas se priver de le faire puisque les conditions sont bonnes.

La grande question, c’est de ne pas créer de la dette pour les dépenses courantes. Si c’est pour de l’investissement, des choses qui vont durer, alors cela a du sens d’avoir de la dette.